De déductions en conclusions
Ma
permanence de dimanche dernier au marché Héloïse a été l’occasion d’un bref
échange avec le maire d’Argenteuil qui passait par là. Il reproche au Comité
Jean Vilar dont nous faisons partie de « mentir ». Je lui ai
demandé : « A quel sujet ». Il m’a donné l’exemple de la question de
l’avenir du marché. Il considère que nous mentons en reliant ce dernier au
projet Héloïse et en pronostiquant sa disparition future, au moins en l’état. Pour nous, c’est
logique. A quoi, Georges Mothron répond que nous n’avons pas la même logique.
De notre point de vue, l’existence du
marché Héloïse est dans le collimateur depuis des décennies de la part des
différents édiles qui se sont suc succédés à la tête de la Ville. Selon eux, il
présente bien plus d’inconvénients que d’avantages.
C’est le premier argument de notre
logique. La réalisation du projet en question donnerait l’occasion de le
supprimer, ou de le réduire, ou de le transformer en tout autre chose comparé à
ce qu’il est aujourd’hui.
Le deuxième est que l’on imagine mal la
cohabitation d’un espace que la municipalité présente comme quelque peu sélect,
et un marché très populaire s’il en fut et que nous aimons.
Le troisième est que l’on imagine mal
également les flux occasionnés par l’espace Héloïse projeté et les flux très
denses des jours et heures de marché.
Le quatrième est que l’on imagine très
bien en revanche que la réalisation dudit projet ne soit que la première étape
de la liquidation de tout l’espace qui fut celui de L’île Héloïse.
Cette logique est celle d’un
raisonnement, base de l’attitude de toute personne sérieuse, et dans n’importe
lequel domaine, anticipant et réfléchissant sur l’avenir.
Le maire appelle cela
« mentir ». C’est son droit, mais pourquoi n’a-t-il pas répondu à ces
supposés mensonges ? Ce n’est tout de même pas les moyens de le faire qui
lui manquent !
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