Une des rares possibilités de s’exprimer pas trop loin des élus
Mardi 19 décembre à 19 heures
Y être très nombreux
Dès 18 heures 30
Pour marquer la solidarité des habitants avec les travailleurs
municipaux qui refusent la baisse de leurs rémunérations
Pour marque le refus du « projet Héloïse »
Pour information, un article du journal Le
Parisien-95
"Argenteuil,
mardi. La salle des fêtes est menacée par le projet de construction d’un pôle
de loisirs sur l’île Héloïse.
Argenteuil, par Marjorie Lenhardt
LES
BULLDOZERS vont devoir encore patienter. La salle Jean-Vilar d’Argenteuil, dont
l’avenir est menacé par le projet de pôle de loisirs sur l’île Héloïse, devait
initialement fermer ses portes courant de l’été 2017. Elle avait ensuite été
repoussée en octobre… Finalement, ce devrait être pour fin juin. La ville
d’Argenteuil a décidément bien du mal à se séparer de sa salle des fêtes
municipale. « On a dans le planning du projet la possibilité de planifier des
manifestations à Jean-Vilar jusqu’en juin sans que cela ne bloque les délais,
explique Xavier Péricat, premier adjoint au maire (LR). D’autant plus que le
mois de juin est traditionnellement une grosse période de festivités ». Selon
lui, ce nouveau répit n’a rien à voir avec les cinq nouveaux recours déposés
auprès de la commission nationale d’aménagement commercial (voir ci-dessous).
APPEL À LA MOBILISATION POUR DEMAIN
Cette
décision a de quoi réjouir le comité Jean-Vilar, fortement opposé à la
destruction de cette salle et au projet de l’île Héloïse dans sa globalité. «
Ce report va permettre aux associations et partis locaux d’organiser leurs
événements du deuxième trimestre et permettra aux écoles d’organiser leurs
fêtes et concerts de fin d’année scolaire », remarque Dominique Mariette, un
des membres fondateurs du comité qui a recueilli récemment plus de 5 000
signatures pour la défense de la salle. Mais pour ce militant local (LO), ces
nombreux reports sont aussi le signe de la « précipitation » de la municipalité
dans « cette affaire du projet Héloïse ». Comme les autres membres du comité,
ils pointent du doigt l’absence de réunion publique sur le sujet. Pour l’heure,
le projet n’a été présenté qu’une seule fois au public lors d’un conseil
municipal en décembre. Demain, il sera présenté une deuxième fois « plus en
détail », selon la municipalité, en début de conseil municipal par le promoteur
Gérald Azancot. « Ce qui est en jeu est la pérennité d’une salle des fêtes
publique et l’avenir de cet espace des berges », rappelle Dominique Mariette,
tout en appelant à la mobilisation demain mardi à 18 h 30 avant le conseil
municipal. Cette salle des fêtes dont le terrain a en effet été déclassé du
domaine public il y a un an devrait être remplacée par une salle de spectacles
privée pouvant accueillir jusqu’à 3 250 personnes. Cette privatisation fait
craindre aux associations locales une hausse des tarifs de location pour leurs
événements."
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