Etre un militant c’est viser un idéal, un
point c’est tout
Le remplacement d’un conseiller municipal démissionnaire sera abordé ce soir, tout comme la mise à jour du tableau des indemnités (sans que nous sachions les montants en jeu).
Ces
deux éléments sont deux indices que la santé de la municipalité n’est pas
excellente.
Si
la municipalité précédente avait bien des défauts, elle ne connut pas le lot de
démissions de la municipalité actuelle. Quatre d’un côté, zéro de l’autre.
Quant à la question des indemnités, elle n’intervint pas durant les six ans du
mandat précédent, sauf à un moment de réduction général dont la raison m’échappe.
Vis-à-vis
de l’équipe municipale actuelle, il est vrai que son chef a instauré, selon ses
dires d’un précédent conseil, « l’indemnité au mérite ».
Alors,
comme nous sommes à la fin du trimestre, le maître rend les copies. Les
« félicitations », les « encouragements », les
« avertissements » vont prendre ce soir la forme d’espèces sonnantes
et trébuchantes. Gloire aux vainqueurs, honte aux vaincus. Plus modestement,
des gagnants et des perdants.
Un
militant communiste digne de ce nom disposant de revenus, ceux par exemple d’un
travailleur qualifié, n’aurait ni besoin d’indemnité ni d’un revenu
supplémentaire. Bien sûr, s’il quittait son travail pour devenir permanent, il
pourrait bénéficier de l’indemnité compensatrice nécessaire. Un point c’est
tout.
En
tout cas, exercer un mandat est de notre point de vue contraire à l’obtention
d’un revenu supplémentaire.
Mais
on parle là sans doute un langage que ces gens-là ne peuvent pas comprendre,
celle du dévouement, de l’engagement, de l’idéal, un idéal qui ne se monnaie
pas, et qui est fondamentalement contraire à l’idée de sinécures, même modestes.
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