Si tout est bon dans le cochon, un petit os tout de même
La Cooperl, 5 300 salariés, N° 1
de l'abattage du porc en France, avec deux milliards de chiffre d'affaires et
13 millions de résultats en 2016 vient de racheter les usines Madrange de
Limoges et Feytiat et s'apprête à dénoncer tous les accords d'entreprise un peu
favorables aux travailleurs.
Elle
aurait bien aimé être exonérée d’impôt foncier pour deux de ses établissements
dits de « nutrition animale » à Plestan et Plounérin. Les responsables de la
Cooperl prétendent s’appuyer sur un alinéa de l’article 1382 du code général
des impôts qui exonère, entre autre, les « bâtiments affectés à un usage
agricole par les sociétés coopératives agricoles ».
Le
Conseil d’État, confirmant le jugement du Tribunal Administratif de Rennes, a
refusé à son tour de marcher dans la combine. La Cooperl devra donc payer ses
impôts fonciers.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire