L'attitude sordide d'un grand groupe
En 2011, dans le quartier de
Mocrat à Cholet dans le Maine-et-Loire, le groupe Casino a décidé la fermeture
d'une supérette qui ne rapportait pas assez d'argent aux yeux des actionnaires.
Les sept salariés furent abandonnés à leur sort : non seulement ils ne
touchèrent pas leurs derniers salaires, mais ils ne furent même pas licenciés.
Comme l'a dit l'un d'entre eux, c'était les traiter comme « des moins que rien
», en faire « des clochards, des exclus ». Casino se contenta de transférer
pour un euro les contrats de travail à une société... qui ne fonctionna pas
plus d'un mois.
En cette
fin d'année 2017, malgré les décisions des tribunaux qui, au bout de six ans,
viennent enfin de condamner Casino à payer des dommages et intérêts aux
salariés, le groupe tente de gagner encore quelques années en faisant appel.
Honteux.
Dans ce
quartier populaire, la présence d'une supérette n'était pas un luxe, et Mocrat
fait aujourd'hui figure de quartier sinistré, ayant eu à déplorer, depuis, le
braquage du café du coin et l'incendie de la boulangerie.
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