Oui, nous pouvons gagner
Samedi,
nous aurons atteint l’objectif de 5000 signatures que nous nous étions fixé
pour la pétition demandant que la municipalité rénove le complexe Jean Vilar et
renonce en conséquence à vendre ce terrain public à un promoteur.
C’est pour nous déjà un beau succès de
savoir que l’énorme majorité des Argenteuillais est derrière l’action du Comité
Jean Vilar. Nous y reviendrons. Mais nous voudrions ici donner quelques
éléments pour contrer le « pessimisme » d’une fraction des
signataires sur les chances que nous avons de l’emporter et de faire que, à
l’avenir, la salle des fêtes communale soit toujours debout.
Oui, le promoteur avance. Il a franchi
un certain nombre d’obstacles, mais d’autres, nombreux, pour lui, restent à
franchir. La vente de ce terrain a été conditionnée par la faisabilité
technique du projet. Et sur ce plan, nous savons que rien n’est simple dans cet
espace inondable, aux conditions géologiques et hydrauliques du sous-sol
marquées par de fortes contraintes.
Nous savons que le Comité Jean Vilar
opérera tous les recours possibles, pas seulement contre le permis de construire,
mais à bien d’autres niveaux. Il attend avec impatience la réalisation de
l’enquête publique au sujet du parking Jean Vilar qui devait commencer le 2
octobre et qui a été reportée.
Ce que nous craignons, c’est que
techniquement, le projet ne se fasse jamais, les contraintes pour le réaliser
étant trop fortes, et les calculs financiers de Fimenco finalement moins
intéressants que prévus, mais qu’en revanche, comme point de non-retour, le
complexe Jean Vilar soit rasé dès mars-avril. Argenteuil a un triste exemple en
la matière, avec le projet de multiplex Pathé qui ne se réalisa jamais, mais
qui laissa une friche durant une dizaine d’année après que le stade
Henri-Barbusse ait été prématurément détruit.
Les décideurs institutionnels peuvent
connaître maintenant l’état de l’opinion publique de la population
d’Argenteuil. Le succès de notre pétition en donne une image.
Elle doit conforter tous ceux qui
refusent ce projet. A partir de là, bien d’autres initiatives vont avoir lieu.
Elles nécessiteront plus seulement une signature, mais la présence aux
initiatives proposées par le Comité Jean Vilar.
Rien n'est joué, mais avec notre force collective, nous pouvons gagner.
D. MARIETTE
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