Les travailleurs devront se défendre
ensemble
Alstom et Siemens fusionnent leur
branche ferroviaire. Le nouveau groupe ainsi créé pèserait 16 milliards d'euros
de chiffre d'affaire, de quoi se lécher les babines pour les nouveaux
actionnaires.
Pour
les travailleurs, au contraire, il y a de quoi s'inquiéter même si la direction
a promis de ne pas supprimer d'emplois, en Allemagne et en France... pendant
quatre ans. En réalité, le groupe risque d'utiliser la fusion pour supprimer
des postes sous prétexte d'éliminer les doublons.
Il
n'est pas dit qu'il y parvienne : des deux côtés de la frontière, les
travailleurs ont les mêmes intérêts à défendre, ensemble, contre la rapacité
des actionnaires.
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