Appliquer une décision de justice, ce n’est pas urgent ?
Nous voudrions raconter ici la
mésaventure d’un aide-soignant d’un hôpital public du Val d’Oise.
Celui-ci
travaille aux « urgences » et pendant des années tout va bien. Mais
la hiérarchie change et rien ne va plus pour lui. Il se voit imposer, contre sa
volonté, un changement de poste dans le service le plus difficile de l’hôpital.
Considérant
que cette mesure équivaut à une sanction de fait, cet agent hospitalier porte
l’affaire devant le tribunal administratif de Pontoise. Après plusieurs années
de procédures, celui-ci lui donne raison en décembre dernier, considérant que
ce déplacement a été une sanction, et demande à l’hôpital en question à ce
qu’il soit réintégré dans son ancien service. Mais face à cette décision de
justice, cet hôpital fait la sourde-oreille et maintient l’agent dans ce
service très difficile. Ce dernier entame donc une procédure de référé pour
exiger que l’hôpital applique la décision, laquelle précédure ne peut être
entamée qu’en mars. La réponse du tribunal à cette demande de procédure
d’urgence est négative… Pour lui, il n’y a pas urgence…
Il
n’y a donc pas urgence à appliquer une décision de justice ?
Ah,
selon que vous serez petit ou que vous compterez parmi les « grands »…
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