Dans
les médias
Mercredi 19 avril
à 07h50
RFI : Interview de Jean-Pierre
Mercier
à 20h00
France Info TV :
Interview de Jean-Pierre Mercier
jeudi 20 avril
à 07h50
Radio Classique :
Interview de Jean-Pierre Mercier
à 09h00
LCP : Interview de Jean-Pierre
Mercier
à 19h30
LCP : Interview de Jean-Pierre
Mercier
vendredi 21 Avril
à 19h40
BFMTV : Interview de Nathalie Arthaud
Notre programme pour les luttes futures
Contrôle
des travailleurs sur les entreprises
Quand les patrons prétendent ne
pas avoir les moyens d’embaucher ou d’augmenter les salaires, ils mentent. Ces
mêmes PDG qui imposent aux travailleurs des plans de compétitivité avec blocage
des salaires, heures supplémentaires gratuites, ne se gênent pas pour
s’accorder des salaires extravagants.
Il faut imposer la transparence
des comptes des entreprises, lever le secret bancaire et le secret des affaires
que le patronat défend bec et ongles parce qu’ils lui permettent de travestir
la réalité ou de cacher aux travailleurs des décisions qui menacent leur
avenir, des agissements contraires à l’intérêt des populations ou de
l’environnement.
Le groupe Vivarte a annoncé que
les enseignes André et Naf Naf étaient à vendre, que La Halle aux vêtements et
La Halle aux chaussures allaient fermer des dizaines de magasins et que 2 000
emplois pourraient disparaître. Qu’est-ce qui est responsable de cela ? Sûrement pas les salaires Un gérant de magasin y est payé 1 400 euros net, tous les autres employés sont autour du smic. Ce qui a tué Vivarte,
ce sont des fonds capitalistes qui ont siphonné les bénéfices et ont forcé le
groupe à leur emprunter de l’argent à un taux d’intérêt de 11 ou 12 %. Et
maintenant ces mêmes fonds
veulent détruire le groupe, vendre
ce qui peut l’être et empocher l’argent pour continuer ailleurs leurs sales
opérations.
Si les salariés du groupe Vivarte
avaient connu ces manœuvres financières, ils auraient pu davantage anticiper,
s’organiser pour les dénoncer et se défendre.
Il faut permettre aux comptables,
aux secrétaires, aux magasiniers, à tous les travailleurs, de communiquer et de
centraliser les informations dont ils disposent. Ils pourraient ainsi constater
que les licenciements et les suppressions d’emplois sont le plus souvent le
résultat d’une politique et d’un choix, celui des capitalistes de privilégier
leurs profits au détriment des emplois et des salaires. Les travailleurs
pourraient alors imposer que soient préservés les emplois et les salaires, en
prenant sur les profits des entreprises et sur les dividendes des actionnaires.
Avec les 56 milliards de dividendes versés par les 40 plus grosses
entreprises en 2016 à leurs actionnaires, il aurait été possible de créer
1,5 million d’emplois payés 1 800 euros
net par mois, cotisations sociales comprises.
En imposant une véritable
transparence de tous les comptes, il serait possible de suivre la circulation
de l’argent et de mettre en évidence la façon dont les fortunes d’une minorité
de riches bourgeois sont alimentées par l’exploitation des travailleurs.
Pour créer les emplois
nécessaires et augmenter les salaires, il faudra prendre sur ces fortunes, se
saisir de leurs comptes en banque, de leurs patrimoines immobiliers, de leurs
châteaux, de leurs hôtels particuliers, de leurs forêts domaniales. Priver de
quelques dizaines de milliards Bernard Arnault ou Liliane Bettencourt ne les
réduirait pas à la famine. Par contre, ces milliards pourraient servir à
financer la répartition du travail entre tous, sans diminution des salaires.
Le secret commercial, le secret
bancaire et le secret des affaires font partie des armes du grand capital pour
imposer sa domination sur l’ensemble de la société. La levée de ces secrets
doit faire partie du programme des travailleurs.
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