Un logiciel qui s’appelle
« profit »
Vendredi 14 avril, des salariés
du nettoyage du groupe Derichebourg dans le Nord ont fait grève pour exiger
essentiellement le paiement de leurs heures de travail effectuées. Malgré les
menaces de certains responsables, une vingtaine d'entre eux ont fait un piquet
de grève devant l'agence de Croix, perturbant l'activité d'une quarantaine de
sites.
Depuis
2016, les salariés effectuent des heures de travail qui ne sont pas payés. Un
des grévistes a, par exemple, fait plus de 170 heures sur un mois et n'a été
payé que 143 heures.
La
direction explique qu'il y a des problèmes de logiciel, mais les soi-disant
erreurs sont toujours dans le même sens : en faveur du patron. Et uis
l'absence de matériel (produits, sac plastiques…) sur les chantiers rend le
travail encore plus compliqué.
Dernièrement,
à Argenteuil, dans une agence Derichebourg de collecte des déchets, il a fallu
deux jours de grève pour rectifier là encore des irrégularités dans les
conditions de travail et des sanctions visant des travailleurs qui venaient
juste d’être intégrés à cette entreprise. (Voir
sur le présent blog).
La famille Derichebourg est riche : 305ème fortune du pays avec plus de
220 millions d'euros estimée. C'est sur le travail des salariés qu'elle s'est
enrichie et en grattant sur les salaires de tous.
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