Éducation : le gouvernement a d’autres
priorités
Les enseignants des lycées
anciennement classés ZEP, dont des enseignants d’Argenteuil, manifestaient à
nouveau jeudi dans plusieurs villes de France. Ces manifestations ont ainsi
réuni 1000 enseignants à Paris et 400 à Marseille. Selon la CGT-Education, « La mobilisation se renforce encore et
s’étend à de nouveaux établissements, aux personnels MLDS (Mission de Lutte
contre le Décrochage Scolaire)… »
Affectés
dans des lycées de quartiers populaires, ces enseignants dénoncent une des conséquences
de la réforme de 2014 qui liquide de fait un certain nombre de dispositions,
certes limitées, mais favorables aux lycées estampillés « ZEP » et
aux enseignants qui y travaillent. Trois des quatre lycées d'Argenteuil sont
concernés.
Alors
que les effectifs par classe étaient un peu moins nombreux dans les ZEP, ces
lycées renouent ou vont renouer avec la surcharge qui est générale dans tout le
pays.
En
cinq ans, le gouvernement n’a pas trouvé le temps de s’occuper des lycéens des
classes populaires… sinon pour dégrader les conditions d’enseignement.
Une
nouvelle journée de mobilisation doit avoir lieu mardi 29 novembre.
Deux mondes... Deux classes |
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