Condamnation légère mais indécente
Adama Traoré est mort dans les
mains de la gendarmerie à Persan le 19 juillet dernier. A ce jour, cette
dernière ne reconnaît toujours pas sa responsabilité dans ce drame. L’enquête
et la justice suivent leur cours comme on dit…
En
tout cas, un neveu d’Adama, lui, vient d’être condamné à 70 heures de travail d’intérêt
général pour avoir proféré des menaces de mort à l’encontre de la police lors
des journées agitées qui ont suivi la mort d’Adama.
Ce
neveu qui n’avait jamais eu de problème avec la justice a reconnu ses paroles,
a déclaré qu’elles ne correspondaient pas à sa pensée, et qu’elles avaient été
dites dans le feu de l’émotion du drame. La police et la justice ont été dans
ce sens, mais il a fallu que cette dernière le condamne tout de même à une
peine, par principe sans doute. Comme si ce jeune n’aurait pas dû purement et
simplement être relaxé.
Sur
cette base-là, à combien devraient être condamnés les responsables directes ou
indirectes de la mort d’Adama, les gendarmes qui ont pesé sur son corps, et
tous ceux qui depuis, ont mené en bateau la famille et l’opinion sur les
raisons exactes du drame, en avançant toutes les raisons les plus
extravagantes, les oubliant ensuite… ?
Là,
on peut toujours rêver.
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