En Italie, la nature n'est pas la seule
responsable
Au moins 260 personnes sont
mortes suite au tremblement de terre qui a frappé le centre de l'Italie, selon
un bilan malheureusement provisoire car des dizaines de disparus sont ensevelis
sous les décombres. Si les secours et la solidarité se sont déployés au plus
vite, des voix dénoncent « les larmes de crocodiles » du gouvernement
de Matteo Renzi.
Si la
date d'une secousse sismique est imprévisible, l'Italie étant à la jonction de
plusieurs plaques tectoniques, les tremblements de terre y sont inéluctables.
Or, selon une agence officielle, 40 millions de personnes vivent dans une zone
à risque avec une majorité des bâtiments incapables de résister à un
tremblement de terre, y compris des écoles ou des hôpitaux. A Amatrice, au cœur
du séisme, même une école récemment construite s'est effondrée.
La
construction d'infrastructures capables de résister à des secousses de
magnitude élevée est techniquement maîtrisée. C'est un problème de coût – il
faudrait 80 milliards d'euros en 20 ans - et surtout de volonté politique. Mais
en Italie comme dans d'autres pays, la rentabilité financière, et pour mieux
dire les profits privés, passent avant la protection de la population.
L'Aquila, sept ans après, un chaos
édifiant
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