« Job » ? Pas un job, mais un véritable travail
Hier matin, la municipalité
d’Argenteuil organisait une opération « job dating » visant à
mettre en contact des parents cherchant à faire garder leur enfant et des
assistantes maternelles agréées. Selon les services municipaux, sur les 1 300
demandes annuelles de places en crèche sur la Ville, 845 seulement peuvent être
pourvues actuellement, et 40 % des 626 assistantes maternelles agréées du
territoire sont actuellement disponibles.
Bien
évidemment, on ne peut que regretter ces chiffres, et la nécessité de surmonter
cette situation est évidente.
Nous
ne reviendrons pas ici sur la politique de la municipalité à l’encontre des
crèches municipales et la manière dont elle malmène actuellement les agents
municipaux de celles-ci, ni sur le débat « crèches – garde par des
travailleuses agréées chez elles ».
Nous
nous sommes rendus sur place pour voir de visu la façon dont cette matinée « Bébé
job » était organisée. Il était tôt, il n’y avait pas encore de parents,
et cela faisait bizarre ces doubles rangs de femmes « étiquetées » attendant
ces parents, aux quatre coins de notre « belle » et « utile »
salle jean Vilar (!). C’était l’édition zéro, et, dans ce cas, il faut trouver
ses marques, soit…
Mais
la forme du « job dating » où l’on doit « accrocher » son
employeur potentiel en quelques minutes, est-elle la plus pertinente ?
En
tout cas, d’une façon ou d’une autre, il faut régler la difficulté pour les
parents de faire « garder » leurs enfants dans les meilleures
conditions éducatives, d’encadrement, et d’apprentissage, même pour les bébés,
des premiers rudiments de la vie sociale et collective.
Les
moyens potentiels pour y parvenir existent. Ils existent, il est vrai, bien
au-delà des seules ressources, elles, limitées, des communes et des
collectivités locales.
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