Petite guerre, grands préjudices
Au vu du dernier tract d’AB-Habitat,
la guéguerre continue entre le député d’Argenteuil-Bezons et la municipalité d’Argenteuil,
cette fois via AB-Habitat. Le premier fait ainsi actuellement campagne contre
le refus de la mairie de donner un avis sur le permis de construire concernant
un projet de construction de 21 logements 29 avenue du Château, près du stade
du Marais dans le quartier du Val Notre Dame. Au point que le député,
vice-président d’AB-Habitat, et le président de celui-ci, le maire de Bezons,
appellent de conserve à un rassemblement de protestation dans les jours qui
viennent.
Bien
évidemment, lorsqu’il s’agit de la construction de logements dits « sociaux »
qui manquent cruellement à Argenteuil comme ailleurs, un projet de 21 nouveaux
logements, ce n’est pas rien. Et l’on aimerait connaître les raisons précises
du refus de la municipalité.
Il
est vrai que dans ce quartier populaire, l’équipement public d’éducation est
actuellement particulièrement insuffisant. Le groupe scolaire Ambroise-Thomas en particulier
qui « explose » depuis des années, en est la preuve. Le caractère
périphérique du quartier pose aussi bien des problèmes.
L’intérêt
des Argenteuillais serait que le principal bailleur « social » de la
commune, AB-Habitat, et la municipalité d’Argenteuil, collaborent. Pour le
commerce, pour la construction de logements. C’est l’opposé qui se produit
depuis deux ans. C’est totalement injustifié et préjudiciable.
Gâchis
Cela fait maintenant plus d’un
an, que l’ancienne maison de quartier du Centre-Ville a quitté son local de l’angle
de la rue de l’Abbé Fleury et de la rue Paul Vaillant Couturier. Ce local qui
appartient à AB-Habitat est toujours vide, un an plus tard.
Il
avait été refait à neuf pour installer la Maison de quartier. Face au loyer
élevé de ce local, la municipalité a été l’installer ailleurs. Et depuis un an,
toujours rien.
Coût
pour la collectivité ?
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