Chez STEF comme ailleurs, la lutte des classes
Nous nous sommes retrouvés à
plusieurs dizaines de militants de la CGT hier au soir aux portes de l’entreprise
STEF dans la zone industrielle de Saint-Ouen l’Aumône, celle des entreprises
STEF plus spécialement dédiée à entreposer et à transporter les produits froids
destinés aux magasins Auchan.
Il
s’agissait de soutenir un responsable syndical CGT de l’entreprise qui était
convoqué à ce moment-là pour un entretien disciplinaire avec menace de
licenciement. Un débrayage était appelé, et cela a fait chaud au cœur de se
retrouver avec plusieurs dizaines de travailleurs de l’entreprise sortis pour l’occasion.
La
lettre de convocation rédigée le 4 avril, soit quelques jours après le 31,
évoque un fait qui aurait eu lieu le… 25 septembre. Plus simplement, ce que la
direction veut faire payer à la CGT, c’est cette grève du 31 mars où elle a
fait une forte pression à l’encontre des travailleurs pour qu’ils n’y
participent pas.
Voilà
ce qui se passe dans une entreprise dans laquelle, si les profits sont bons,
les conditions de travaillent sont, elles, en revanche, très difficiles.
Aujourd’hui,
ce grand patronat se sent avoir des ailes pour exploiter comme elle l’entend
les travailleurs. On peut imaginer demain ce qu’il en serait s’il pouvait
bénéficier des remises en question du Code du travail préparées par le
gouvernement. En s’opposant à la mobilisation du 31 mars, c’est le message que
cette direction a voulu faire entendre.
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