mercredi 21 octobre 2015

Elections régionales : à la classe des travailleurs, les serviteurs de leurs exploiteurs n'ont rien à dire




Quand Pécresse rime avec promesses

Les placards de la tête de liste, V. Pécresse, collés sur les panneaux affiche un seul message « Nous vous devons beaucoup plus », sans que l’on sache vraiment que signifie ce message mystérieux. Il est vrai qu’il vise à ce que chacun, au choix, y retrouve ses petits.
         S’adresse-t-il au grand patronat qui pleure la bouche pleine et réclame toujours davantage. Qu’il puisse attendre encore plus qu’avec les concurrents PS de Pécresse, ce ne sera pas facile, mais c’est possible.
         Bien évidemment, cette affirmation conviendrait en soi au monde du travail à qui on doit « beaucoup plus », en particulier d’arriérés de salaire, de retraite et de pension, au vue de l’érosion que ces derniers ont subie ces dernières années.
         Campagne électorale oblige, pour ces gens-là, telle est la loi du genre : propos sibyllins et promesses électorales, même si les mots qui les enrobent ne veulent rien dire. Les curieux peuvent toujours ressortir les promesses électorales de 2014 de l’ami argenteuillais de dame Pécresse. La recherche vaut le détour.
        
Très loin de ce petit monde, les prochaines élections peuvent pour le monde du travail seulement permettre d’affirmer son camp, sa classe, celui des travailleurs, face au camp de ses exploiteurs.

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