mercredi 21 octobre 2015

AB-Habitat : un 31 décembre qui approche, toujours trop d'incertitudes



Travailleurs au bord de la crise de nerfs


Par la dissolution de l’Agglomération qui entraîne celle de l’office HLM, le maire d’Argenteuil a hypothéqué l’avenir de ses personnels et de la dizaine de milliers de familles qui logent dans son parc de logements. C’est par lui que le scandale est arrivé.
         De leur côté, les président et vice-président d’AB-Habitat, le maire de Bezons et le député d’Argenteuil-Bezons, s’ils ne sont pas à l’origine du scandale, n’ont rien fait pour que le processus engagé depuis se fasse dans les meilleures conditions pour les personnels et les locataires.
         Cela aurait exigé dès le début la transparence totale de leurs intentions, de leurs projets, et qu’ils aient la volonté de s’appuyer sur les personnels et les locataires, sur une seule base : comment avancer et sortir de l’impasse dans laquelle le maire d’Argenteuil a mis les uns et les autres, pour que la situation issue de la liquidation de l’Office d’Argenteuil-Bezons ne se fasse au détriment de personne, qu’il n’y ait, au final, pour tous, aucun préjudice.
         Messieurs Lesparre et Doucet n’ont jamais présenté objectivement les différents scenarii possibles ou envisageables, n’ont jamais tenté d’être aux côtés des personnels et des locataires pour choisir de concert la meilleure solution pour tous. Ils n’ont pas véritablement discuté la proposition émise par la CGT.
Tout a été fait dans l’opacité, tel cet amendement sorti du chapeau pour réaliser les intentions personnelles du député, sans même qu’il n’en profite pour y réduire les risques pour les personnels (cf. la question des « détachements ».
         Il revient aux militants de la section syndicale CGT d’avoir tenté de mettre « cartes sur table », d’avancer les différentes hypothèses, et de continuer à le faire, avec constance depuis plus d’un an.
         Aujourd’hui, la perspective est envisagée, pour que, si tel était le choix du préfet, les personnels fonctionnaires puissent être « détachés » dans la « coopérative » qui a les préférences des dirigeants actuels d’AB-Habitat.
         Mais même cela n’est pas tout à fait réglé, idem pour le sort précis de chacun après le 1er janvier prochain, idem sur tout ce que cet imbroglio peut donner dans les années à venir.
         L’inquiétude continue d’être bien présente parmi les agents d’AB-Habitat. Il y a de quoi.
         Nous sommes à leurs côtés.

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