Travailleurs au bord de la crise de nerfs
Par la dissolution de l’Agglomération qui
entraîne celle de l’office HLM, le maire d’Argenteuil a hypothéqué l’avenir de
ses personnels et de la dizaine de milliers de familles qui logent dans son
parc de logements. C’est par lui que le scandale est arrivé.
De
leur côté, les président et vice-président d’AB-Habitat, le maire de Bezons et
le député d’Argenteuil-Bezons, s’ils ne sont pas à l’origine du scandale, n’ont
rien fait pour que le processus engagé depuis se fasse dans les meilleures
conditions pour les personnels et les locataires.
Cela
aurait exigé dès le début la transparence totale de leurs intentions,
de leurs projets, et qu’ils aient la volonté de s’appuyer sur les personnels
et les locataires, sur une seule base : comment avancer et sortir de
l’impasse dans laquelle le maire d’Argenteuil a mis les uns et les autres, pour
que la situation issue de la liquidation de l’Office d’Argenteuil-Bezons ne se
fasse au détriment de personne, qu’il n’y ait, au final, pour tous, aucun
préjudice.
Messieurs
Lesparre et Doucet n’ont jamais présenté objectivement les différents scenarii
possibles ou envisageables, n’ont jamais tenté d’être aux côtés des personnels
et des locataires pour choisir de concert la meilleure solution pour tous. Ils n’ont
pas véritablement discuté la proposition émise par la CGT.
Tout a été fait
dans l’opacité, tel cet amendement sorti du chapeau pour réaliser les
intentions personnelles du député, sans même qu’il n’en profite pour y réduire
les risques pour les personnels (cf. la question des « détachements ».
Il
revient aux militants de la section syndicale CGT d’avoir tenté de mettre
« cartes sur table », d’avancer les différentes hypothèses, et de
continuer à le faire, avec constance depuis plus d’un an.
Aujourd’hui,
la perspective est envisagée, pour que, si tel était le choix du préfet, les
personnels fonctionnaires puissent être « détachés » dans la
« coopérative » qui a les préférences des dirigeants actuels
d’AB-Habitat.
Mais
même cela n’est pas tout à fait réglé, idem pour le sort précis de chacun après
le 1er janvier prochain, idem sur tout ce que cet imbroglio peut
donner dans les années à venir.
L’inquiétude
continue d’être bien présente parmi les agents d’AB-Habitat. Il y a de quoi.
Nous
sommes à leurs côtés.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire