Comment faire du vent avec de la
pierre ?
Un point de l’ordre du jour du
dernier conseil concernait le mécontentement de la famille de l’artiste Roland
Brice. Ce dernier fut le créateur d’une œuvre « la fleur dans la cité »
qui s’élevait devant l’entrée de ce qui s’appelait alors le collège et le
lycée R. Rolland. Cette œuvre fut
emportée comme bien d’autres éléments de la première histoire du Val dans le
cadre de sa rénovation.
On
peut le regretter comme un des souvenirs du temps qui passe, au même titre que « le
pub » et ces années 1968, mais les choses sont faites, et il n’y a pas de
quoi en faire un plat. Il paraît que cette œuvre était devenue dangereuse et
que cela eût coûté trop cher de la restaurer.
Les
ayant-droits ayant protesté, le conseil municipal a voté la mise en place d’une
stèle commémorant cette œuvre.
Là
où cela mérite de s’arrêter un instant, c’est sur l’interprétation de l’affaire
du conseiller délégué à la culture qui a comparé la destruction de cette œuvre à
celle des mausolées de Tombouctou figurant sur la liste du patrimoine mondial
de l’Unesco par des intégristes Touaregs !
On
ne sait pas si le maire qui a en charge également la culture a recadré son
adjoint en la matière qu’il avait dégradé déjà il y a quelques mois, en lui
rappelant qu’il fallait garder mesure en toute chose.
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