vendredi 2 octobre 2015

Culture et sens des proportions lors du dernier conseil municipal d'Argenteuil



Comment faire du vent avec de la pierre ?

Un point de l’ordre du jour du dernier conseil concernait le mécontentement de la famille de l’artiste Roland Brice. Ce dernier fut le créateur d’une œuvre « la fleur dans la cité » qui s’élevait devant l’entrée de ce qui s’appelait alors le collège et le lycée R. Rolland.     Cette œuvre fut emportée comme bien d’autres éléments de la première histoire du Val dans le cadre de sa rénovation.
         On peut le regretter comme un des souvenirs du temps qui passe, au même titre que « le pub » et ces années 1968, mais les choses sont faites, et il n’y a pas de quoi en faire un plat. Il paraît que cette œuvre était devenue dangereuse et que cela eût coûté trop cher de la restaurer.
         Les ayant-droits ayant protesté, le conseil municipal a voté la mise en place d’une stèle commémorant cette œuvre.
         Là où cela mérite de s’arrêter un instant, c’est sur l’interprétation de l’affaire du conseiller délégué à la culture qui a comparé la destruction de cette œuvre à celle des mausolées de Tombouctou figurant sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco par des intégristes Touaregs !
         On ne sait pas si le maire qui a en charge également la culture a recadré son adjoint en la matière qu’il avait dégradé déjà il y a quelques mois, en lui rappelant qu’il fallait garder mesure en toute chose.


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