J-90, mais toujours les mêmes
incertitudes
Nous sommes dorénavant à 90 jours
de la liquidation de l’Agglomération d’Argenteuil-Bezons. Celle-ci engage l’avenir
des habitants sur le plan d’un certain nombre de services publics utiles à la
population. Elle engage également l’avenir des personnels. Et, pour le moins, à
90 jours de sa disparition, le flou maximum demeure.
Si
P. Doucet, le président de l’Agglomération déclare aujourd’hui « insensée »
et invraisemblable » la décision de mettre fin à cette collectivité, il n’a
guère aujourd’hui de nouvelles fermes et définitives à annoncer. A défaut, il a
de bonnes paroles : « je travaillerai jusqu’au bout pour… », « je
souhaite que… », « je demande que… ».
Mais
ni les habitants ni les personnels ne veulent des demandes et des souhaits. Ils
veulent des décisions qui ne se fassent pas à leur détriment.
S’il
semble que les personnels travaillant sur Bezons, qu’ils soient titulaires et
contractuels, reviennent au 1er janvier à la commune de Bezons, soit 120 personnes, rien de sûr pour les 520
autres, qu’ils travaillent dans le cadre de compétences « communales »
(pour les agents du nettoyage par exemple) ou dans celui de compétences « transversales »
comme pour les agents du Figuier blanc. Ces personnels, sous l’autorité de
quelle collectivité vont-ils se retrouver ? Et dans quel délai ? Et
selon quel parcours ? Vont-ils rejoindre la commune d’Argenteuil ?
Vont-ils rejoindre le nouveau Territoire d’agglomération, celui des Boucles des
Hauts de Seine Nord, dit le T5 dont Argenteuil fera partie ? Iront-ils à l’une
dans un premier temps puis à l’autre ?
Actuellement,
il n’y a aucune réponse, et il n’y surtout aucune réponse écrite, la seule qui
vaille.
Ce
manque de lisibilité pour l’avenir vaut également pour la situation des
travailleurs : l’avenir des différents « acquis » concédés ces
dernières années, sur le régime des congés, des conditions horaires, etc.
Réintégrer la Ville d’Argenteuil en devant s’aligner sur ce que fait subir
depuis des mois la municipalité aux agents communaux ?
Plus
que jamais la méfiance est de rigueur. D’autant plus que la date fatidique du 1er
janvier approche et que les différents acteurs par qui le scandale est arrivé,
ont tout intérêt à nous lanterner. A cette date, les agents commenceront à être
éparpillés, donc moins forts.
Il
y encore trois mois pour que les personnels et les habitants obtiennent des
garanties, et des garanties écrites qui leur conviennent. DM
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