Une Ecole, non, deux Ecoles dont l’une rayonne de santé
Constructions nouvelles, mise en
place de nouvelles sections, augmentation du nombre de classes et d’élèves
scolarisés, l’école privée se porte bien à Argenteuil et a le vent en poupe.
Lorsque
l’Ecole publique ne répond pas à sa mission, ou dans de mauvaises conditions, c’est
un appel d’air pour les écoles primaires, les collèges et les lycées privés,
pour l’essentiel d’obédience catholique.
L’Ecole
privée est d’autant plus favorisée qu’elle recrute de nombreux élèves milieux
aisés voire très aisés, mais surtout elle bénéficie de la manne de l’Etat :
subventionnement obligatoire des collectivités locales, paiement du corps
enseignant sous prétexte d’un « contrat » avec l’Etat, mais ce n’est
pas tout. A cette situation générale, la situation locale peut favoriser encore
davantage cette Ecole.
C’est
le cas à Argenteuil où aux difficultés nombreuses de l’Ecole publique (voir
un nouvel exemple ci-dessous) peuvent s’ajouter
les attentions toutes particulières des édiles à l’égard de l’Ecole privée. La
mandature du maire précédent, celle le « laïque » P Doucet, en a
donné, sur ce plan, de nombreux exemples.
L’inscription
d’un élève dans le privé relève du choix de chaque famille et elle relève souvent
de choix douloureux.
Mais
cette montée de l’Ecole privée catholique n’est pas bonne pour la société. Elle
creuse les écarts entre les deux Ecoles. Elle éloigne deux jeunesses l’une de l’autre.
Elle renforce l’influence des Eglises.
En
tout cas, raison de plus, pour s’activer pour la défense de l’Ecole publique
qui en a bien besoin.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire