Les grandes muettes
A
propos du drame de ces derniers jours à Argenteuil où un jeune a été blessé
grièvement d’un tir de flash-ball, à part le fait que ce jeune a bel et bien
été grièvement blessé, si l’on suit l’affaire dans la presse, il est bien
difficile de s’y retrouver, laquelle presse utilise une prudence et des circonvolutions que l'on ne lui connaît pas sur d'autres sujets.
Comme si, rapidement, les autorités,
policières, judiciaires et préfectorales n’avaient pas les moyens, rapidement
dans ce genre d’affaires à connaître les éléments essentiels de ce qui s’est
passé. Mais, une nouvelle fois, à part le drame subi par cet adolescent, ces
autorités sont incapables de confirmer qu’il s’est bien agi d’un tir de
flash-ball, tiré en direction d’un jeune, ce tir ayant atteint sa cible…
Ce n’est pas une nouveauté. La police,
comme l’armée par ailleurs, a droit à un
régime du traitement de la vérité tout particulier. Ce silence qui serait
intolérable de la part de toute personne ne l’est plus lorsqu’il s’agit de ces
institutions. Pour elles, le silence est d’or.
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