lundi 22 septembre 2014

Argenteuil : actualités, agenda



Une politique de désorganisation scolaire et contre les milieux populaires

Verbalisons !

Depuis la rentrée, dans les écoles maternelles et primaires de la Ville, si votre enfant ne peut manger à la cantine (dont les effectifs explosent par ailleurs), et que vous n’ayez pu prévenir la veille, non seulement, le prix du repas vous sera facturé, mais vous devrez payer une « amende » de 5 euros. A moins que vous ne fournissiez un certificat de maladie (coût 23 euros).
         Nous voilà revenus au temps des amendes.

Des effectifs, formés et qualifiés
Dans de nombreux sites d’activités périscolaires organisées par la Ville, centres de loisirs et d’accueil, temps du midi dans les écoles, les effectifs des personnels sont inférieurs aux normes d’encadrement des enfants. Des problèmes de déficit de qualification se posent également.
On imagine aisément les  conséquences de cette situation.

A l’aide
Des parents de l’école Anatole France du Val-Nord sont indignés de la disparition du dispositif d’aide aux devoirs qui y existait jusqu’à cette rentrée.
         Dans les quartiers populaires tels que celui-là, le rétablissement d’un tel service est urgent.

Au bord de l’implosion
Dans certaines écoles, les conséquences, quelques jours après la rentrée, des nouveaux horaires, sont des situations intenables. Il suffit que les locaux soient trop étroits, pour que la situation soit au bord de l’explosion, les personnels n’en pouvant déjà plus. Et il n’y a pas seulement le cas de l’école J Prévert !
         Il y a donc urgence.

Les sardines et leurs parents ne sont pas contents. Car ils ne sont pas des sardines que l’on met en boîte.

La municipalité se dirige vers une situation dans les crèches de la Ville qualifiée par son opposition d’ « accueil petite enfance low cost » !
Le décret pris en 2010 de l’ancienne ministre Morano le permet. Il permet, depuis, que les capacités d’accueil des crèches puissent augmenter de 20%, et passer de 60 berceaux à 72. L’entassement des bambins augmente en conséquence, la qualité de l’attention des adultes pour chaque enfant, en revanche, elle, diminue. La qualification requise pour l’ensemble d’une crèche donnée, a même été revue à la baisse.
La municipalité précédente, pour sa part, n’avait pas appliqué cette politique. C’est en revanche vers celle-ci que la nouvelle se dirige.

CAAB et « espoirs » de G Mothron.

On relève dans « la Gazette des communes », en date du 19 septembre dernier : « l’équipe de Georges Mothron espère que cette dissolution sera effective à compter du 1er janvier 2015. C’est le Conseil d’Etat qui doit en décider en dernier ressort. »
         M Mothron qui « espère » a pourtant toujours affirmé que l’affaire était dans le sac.
         Apparemment, ce n’est pas si simple.

La mobilisation doit grandir

Alors que le conseil municipal d’Argenteuil est devenu une foire d’empoigne et un lieu d’invectives qui volent vraiment très bas, les coups pleuvent contre la population et le personnel municipal. Et l’avenir est sombre.
         La municipalité a choisi de faire payer la population.
Il n’y a pas à l’accepter, mais c’est aussi vers l’Etat et  contre les banques, que l’énergie et la colère de la population et des travailleurs doivent se diriger.
Cette mobilisation doit se poursuivre.
Mercredi soir, le rassemblement qui a eu lieu avant le conseil municipal a été un succès.
Mais il doit être le point de départ d’autres initiatives.
Il faut que, rapidement, nous soyons de plus en plus nombreux à lutter ensemble.


Jeudi 25 septembre
Réunion publique de Lutte Ouvrière à Argenteuil
20 heures 15, espace Mandéla
82 avenue Leclerc
Quartier du Val-Notre-Dame
« La situation politique et sociale et la politique des communistes face à l’offensive du patronat et du gouvernement »
Une introduction suivie d’un moment de libre débat
-fin 22 heures 15 maximum-

1 commentaires:

Metezeau a dit…

C'est de façon totalement inexact que vous suggérez que les crèches "Low cost" vont faire augmenter le nombre d'enfants par crèche de 20% , une crèche " passant de 60 a 72 enfants", dites vous.

D'abord, ce que vous appelez le Low cost , c'est une renégociation entre la ville et l'entreprise gestionnaire qui a accepté de baisser de 15% le prix payé par la ville, sans augmenter le prix payé par les parents et pour le même service rendu. A vous lire, j'ai l'impression que vous regrettez que l'argent public n'aille pas davantage vers les entreprises. Cela a de quoi me surprendre !

Par ailleurs l'application du décret Morano est restée la même que celle appliquée par la Municipalité a laquelle vous apparteniez... Et le +20% annoncé ne repose sur rien et nous ne l'appliquons pas.
Aucune crèche ne passe de 60 a 72 enfants. D'où viennent ces chiffres?

Vous pouvez, M Mariette tout fait critiquer la politique que nous menons, mais de grâce, puisque vous êtes un auditeur attentif (et respectueux) au conseil municipal, ne vous contentez pas a l'avenir de prendre les élucubrations post-conseil de l'ancienne adjointe a la petite enfance pour "argent comptant".c'est bien la méthode Doucet qu'elle met en pratique : dire des inexactitudes avec beaucoup d'assurance et de fermeté. Mais un mensonge reste un mensonge.
Vous êtes dans votre rôle en critiquant , par exemple, les contrats non renouvelés, je peux le comprendre, mais j'ai du mal a admettre que les autres décisions appellent votre critique.

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