Une politique de désorganisation scolaire et contre les milieux
populaires
Verbalisons !
Depuis la rentrée, dans les
écoles maternelles et primaires de la Ville, si votre enfant ne peut manger à
la cantine (dont les effectifs explosent par ailleurs), et que vous n’ayez pu
prévenir la veille, non seulement, le prix du repas vous sera facturé, mais
vous devrez payer une « amende » de 5 euros. A moins que vous ne
fournissiez un certificat de maladie (coût 23 euros).
Nous voilà revenus au temps des amendes.
Des
effectifs, formés et qualifiés
Dans de nombreux sites d’activités
périscolaires organisées par la Ville, centres de loisirs et d’accueil, temps
du midi dans les écoles, les effectifs des personnels sont inférieurs aux
normes d’encadrement des enfants. Des problèmes de déficit de qualification se
posent également.
On imagine
aisément les conséquences de cette
situation.
A l’aide
Des parents de l’école Anatole
France du Val-Nord sont indignés de la disparition du dispositif d’aide aux
devoirs qui y existait jusqu’à cette rentrée.
Dans les quartiers populaires tels que celui-là, le
rétablissement d’un tel service est urgent.
Au
bord de l’implosion
Dans certaines écoles, les
conséquences, quelques jours après la rentrée, des nouveaux horaires, sont des
situations intenables. Il suffit que les locaux soient trop étroits, pour que
la situation soit au bord de l’explosion, les personnels n’en pouvant déjà
plus. Et il n’y a pas seulement le cas de l’école J Prévert !
Il y a donc urgence.
Les sardines et leurs parents ne sont pas contents. Car ils ne sont
pas des sardines que l’on met en boîte.
La municipalité se dirige vers
une situation dans les crèches de la Ville qualifiée par son opposition d’ « accueil
petite enfance low cost » !
Le
décret pris en 2010 de l’ancienne ministre Morano le permet. Il permet, depuis,
que les capacités d’accueil des crèches puissent augmenter de 20%, et passer de
60 berceaux à 72. L’entassement des bambins augmente en conséquence, la qualité
de l’attention des adultes pour chaque enfant, en revanche, elle, diminue. La
qualification requise pour l’ensemble d’une crèche donnée, a même été revue à
la baisse.
La
municipalité précédente, pour sa part, n’avait pas appliqué cette politique. C’est
en revanche vers celle-ci que la nouvelle se dirige.
CAAB et « espoirs » de G Mothron.
On relève dans « la
Gazette des communes », en date du 19 septembre dernier : « l’équipe
de Georges Mothron espère que cette dissolution sera effective à compter du 1er
janvier 2015. C’est le Conseil d’Etat qui doit en décider en dernier ressort. »
M Mothron qui « espère » a pourtant toujours
affirmé que l’affaire était dans le sac.
Apparemment, ce n’est pas si simple.
La mobilisation doit grandir
Alors que le conseil municipal
d’Argenteuil est devenu une foire d’empoigne et un lieu d’invectives qui volent
vraiment très bas, les coups pleuvent contre la population et le personnel
municipal. Et l’avenir est sombre.
La municipalité a choisi de faire payer la population.
Il n’y
a pas à l’accepter, mais c’est aussi vers l’Etat et contre les banques, que l’énergie et la colère
de la population et des travailleurs doivent se diriger.
Cette
mobilisation doit se poursuivre.
Mercredi
soir, le rassemblement qui a eu lieu avant le conseil municipal a été un succès.
Mais il
doit être le point de départ d’autres initiatives.
Il faut
que, rapidement, nous soyons de plus en plus nombreux à lutter ensemble.
Jeudi 25
septembre
Réunion
publique de Lutte Ouvrière à Argenteuil
20 heures 15, espace Mandéla
82 avenue Leclerc
Quartier du Val-Notre-Dame
« La situation politique et sociale
et la politique des communistes face à l’offensive du patronat et du
gouvernement »
Une introduction suivie d’un moment de
libre débat
-fin 22 heures 15 maximum-
1 commentaires:
C'est de façon totalement inexact que vous suggérez que les crèches "Low cost" vont faire augmenter le nombre d'enfants par crèche de 20% , une crèche " passant de 60 a 72 enfants", dites vous.
D'abord, ce que vous appelez le Low cost , c'est une renégociation entre la ville et l'entreprise gestionnaire qui a accepté de baisser de 15% le prix payé par la ville, sans augmenter le prix payé par les parents et pour le même service rendu. A vous lire, j'ai l'impression que vous regrettez que l'argent public n'aille pas davantage vers les entreprises. Cela a de quoi me surprendre !
Par ailleurs l'application du décret Morano est restée la même que celle appliquée par la Municipalité a laquelle vous apparteniez... Et le +20% annoncé ne repose sur rien et nous ne l'appliquons pas.
Aucune crèche ne passe de 60 a 72 enfants. D'où viennent ces chiffres?
Vous pouvez, M Mariette tout fait critiquer la politique que nous menons, mais de grâce, puisque vous êtes un auditeur attentif (et respectueux) au conseil municipal, ne vous contentez pas a l'avenir de prendre les élucubrations post-conseil de l'ancienne adjointe a la petite enfance pour "argent comptant".c'est bien la méthode Doucet qu'elle met en pratique : dire des inexactitudes avec beaucoup d'assurance et de fermeté. Mais un mensonge reste un mensonge.
Vous êtes dans votre rôle en critiquant , par exemple, les contrats non renouvelés, je peux le comprendre, mais j'ai du mal a admettre que les autres décisions appellent votre critique.
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