Table
de discussion de notre liste au Val-Nord hier au soir
Le soir, discussions à l’heure
où des travailleuses et des travailleurs de retour du travail vont faire les
courses du soir au supermarché du quartier.
Ce qui revient dans ces discussions, ce sont les conditions
de travail, les horaires à rallonges parce qu’il faut faire le travail
supplémentaire que l’on pourrait répartir à d’autres travailleurs au chômage,
les transports ferroviaires qui fonctionnent mal, et c’est dramatique lorsqu’il
faut traverser Paris parce que l’entreprise a délocalisé de l’ouest au sud. C’est
les bas salaires qui permettent tout juste d’aller rejoindre la paie du mois
suivant. C’est le travail que l’on cherche. C’est le logement qu’il faudrait
parce qu’être hébergé par ses parents avec son enfant n’est pas facile. Dans
ces discussions d’Argenteuil, on est loin des « problèmes d’Argenteuil »
que l’on cite seulement pour évoquer les ravages du clientélisme.
Et quand on évoque qu’il faut faire
entendre « le camp des travailleurs » cela résonne dans la conscience
de nos interlocuteurs. Ce qu’ils nous ont répété ce soir-là effectivement, c’était
les préoccupations de leur monde, de leur classe, de leur camp, le nôtre, des
préoccupations vitales que nous voulons faire entendre à l’occasion des
élections qui viennent. DM
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