mercredi 26 février 2014

Le camp des travailleurs : échos de campagne au Val-Nord



Table de discussion de notre liste au Val-Nord hier au soir

Le soir, discussions à l’heure où des travailleuses et des travailleurs de retour du travail vont faire les courses du soir au supermarché du quartier.
     Ce qui revient  dans ces discussions, ce sont les conditions de travail, les horaires à rallonges parce qu’il faut faire le travail supplémentaire que l’on pourrait répartir à d’autres travailleurs au chômage, les transports ferroviaires qui fonctionnent mal, et c’est dramatique lorsqu’il faut traverser Paris parce que l’entreprise a délocalisé de l’ouest au sud. C’est les bas salaires qui permettent tout juste d’aller rejoindre la paie du mois suivant. C’est le travail que l’on cherche. C’est le logement qu’il faudrait parce qu’être hébergé par ses parents avec son enfant n’est pas facile. Dans ces discussions d’Argenteuil, on est loin des « problèmes d’Argenteuil » que l’on cite seulement pour évoquer les ravages du clientélisme.
      Et quand on évoque qu’il faut faire entendre « le camp des travailleurs » cela résonne dans la conscience de nos interlocuteurs. Ce qu’ils nous ont répété ce soir-là effectivement, c’était les préoccupations de leur monde, de leur classe, de leur camp, le nôtre, des préoccupations vitales que nous voulons faire entendre à l’occasion des élections qui viennent. DM

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