Le gouvernement a mis quasiment
deux ans pour faire adopter la loi dite « Florange » visant à
« redonner des perspectives à l’économie réelle et à l’emploi
industriel ». Derrière ce titre pompeux, il s’agirait d’obliger les
dirigeants d’une entreprise de plus de 1 000 salariés qui aurait l’intention de
fermer ses portes à rechercher pendant trois mois un repreneur. Les Mittal et
autres licencieurs doivent en trembler de frayeur !
Le texte a été raboté autant que possible
avec l’aide de l’UMP, qui a menacé le gouvernement de porter le texte devant le
Conseil constitutionnel, invoquant le droit de la propriété et la liberté
d’entreprendre. Il en reste tout juste le nom pour rappeler que ce texte
faisait partie des promesses de Hollande candidat, du temps ou il cherchait à
séduire les classes populaires pour capter leur vote. Depuis, on a pu constater
que le changement n’était ni pour maintenant, ni pour demain… À moins que le
monde du travail se fasse entendre.
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