Ikea : La longue tradition de flicage patronal
En février 2012, un article du Canard Enchaîné avait révélé les méthodes des services du personnel de plusieurs magasins et du responsable de la sécurité d'Ikea-France. Il recourait à des agences de détectives privés - au prix de dizaines de milliers d'euros - pour obtenir des informations confidentielles sur des salariés (antécédents judiciaires, données bancaires...). Depuis, une procédure judiciaire est en cours. En janvier 2013, l'ancien responsable sécurité a été mis en examen, puis neuf autres personnes, dont quatre policiers qui donnaient dans la plus parfaite illégalité des informations extraites des fichiers de la police.
En février 2012, un article du Canard Enchaîné avait révélé les méthodes des services du personnel de plusieurs magasins et du responsable de la sécurité d'Ikea-France. Il recourait à des agences de détectives privés - au prix de dizaines de milliers d'euros - pour obtenir des informations confidentielles sur des salariés (antécédents judiciaires, données bancaires...). Depuis, une procédure judiciaire est en cours. En janvier 2013, l'ancien responsable sécurité a été mis en examen, puis neuf autres personnes, dont quatre policiers qui donnaient dans la plus parfaite illégalité des informations extraites des fichiers de la police.
Plus l'enquête avance, plus le nombre de magasins concernés par ces procédés
s'allonge, dans toute la France...
Nombre d'entreprises ont recours aux mêmes procédés. Eirpace, qui renseignait
Ikea, a été opportunément liquidée et a détruit ses archives dans les jours qui
ont suivi le premier article du Canard Enchaîné. Le flicage des employés par des
patrons, soit à l'embauche, soit durant leur travail, est une activité qui a la
vie dure.
F.G.
Et puis, il y a l'envers du décor... |
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