F.
Hollande vient de rendre officielle la commémoration du 19 mars, journée
anniversaire des accords dits d’Evian, ordonnant le « cessez-le-feu »,
qui allait marquer le début du processus de fin de la Guerre d’Algérie et de l’Indépendance
algérienne.
Cela faisait longtemps que la Fnaca , la principale
organisation des anciens combattants d’Afrique du Nord, dont les adhérents sont
essentiellement des anciens appelés ou rappelés de la Guerre d’Algérie, le
réclamait.
On comprend que ces hommes à qui l’on
perturba pour ceux qui étaient loin des zones de guerre, et à qui l’on gâcha
plusieurs années de leur jeunesse, pour ceux qui se retrouvèrent là où ils ne
voulaient pas être, au péril de leur vie, tiennent à ce genre de commémoration.
C’est même le sens de toute commémoration.
Loin des discours cocardiers, officiels en
particulier qu’exècrent par ailleurs un certain nombre de ces soldats appelés
en Algérie, cette commémoration du 19 mars pourrait être un jour où se
retrouveraient ces anciens soldats mais aussi à leurs côtés, des combattants de
la cause de l’indépendance algérienne, et de ces anciens Algériens dont un
certain nombre vivent encore à nos côtés ici, dont la Guerre gâcha et
dangereusement aussi leur jeunesse de travailleurs.
A ce propos deux initiatives cette
semaine encore :
L’exposition « Paris
en Guerre d’Algérie » dans le hall de la mairie d’Argenteuil, jusqu’à ce
jeudi 21 mars 17 heures 30. Où il est question des appelés, rappelés,
combattants nationalistes algériens, des travailleurs algériens en France…
Et
Vendredi soir 22 mars, à 18 heures 30,
auditorium de la mairie :
« Autour de Maurice Audin » :
Introduction de « l’Affaire
Audin » par Sylvie Thénault
Puis : entretien avec sa fille
Michèle, sur son récit : « Une vie brève » (Gallimard)
Entretien suivi d’une dédicace.
(une soirée organisée par la Ville d’Argenteuil, en
partenariat avec Le Presse-papier, et l’association Sous les couvertures)
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