La légitime colère des travailleurs d’ArcelorMittal
«
On veut travailler ! On veut travailler ! Cette usine, elle est à nous et à personne
d’autre ! » Voilà ce que scandaient hier les travailleurs d’ArcelorMittal
Florange, en occupant les locaux de la direction.
La
colère des travailleurs de cette aciérie est mille fois justifiée.
ArcelorMittal, le numéro Un mondial de l’acier, a fait 19 milliards d’euros de bénéfices
au cours des cinq dernières années, et encore 1,7 milliard en 2011. Pour les actionnaires,
les dividendes sont maintenus. Et en même temps, elle vient d’annoncer 6000 suppressions
d’emplois en Europe et le maintien à l’arrêt des installations Florange. La
seule raison de ces suppressions d’emplois, temporaires ou définitives, c’est
la recherche du profit maximum, en tuant à la tâche les usines les plus profitables
et en condamnant à l’arrêt les autres, tout en semant la désolation du chômage.
Alors
je suis entièrement solidaire des travailleurs de Florange et de tous les
moyens qu’ils utiliseront dans la lutte : il faut imposer à ArcelorMittal le maintien
de tous les sites, en répartissant le travail entre tous sans perte de salaire,
et en prenant pour cela sur les profits de cette multinationale riche à milliards.
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