mardi 31 janvier 2023

Grèves et manifestations massives d’aujourd’hui : le second round de la mobilisation, qui en anticipe bien d’autres

Aujourd’hui, Tous en grève et en manifestation !

 

À Paris

En car, en voiture, à vélo…

Place d’Italie – 14 heures

 

 

Après les grèves et les manifestations massives du 19 janvier, la journée d’aujourd’hui doit encore faire monter la pression sur le gouvernement et le grand patronat.

         Quels que soient les métiers, les statuts et les secteurs professionnels, le ras-le-bol est général. Le 19 janvier, il s’est déjà exprimé partout de façon magistrale.

        Le recul de l’âge de la retraite n’est qu’un aspect de ce ras-le-bol. Les salaires restent au centre de toutes les préoccupations, quand on voit, dans le même temps, les profits crever les plafonds.

         Et puis, il y a, bien sûr, les conditions de travail. Partout, elles deviennent plus dures, avec du sous-effectif permanent, une flexibilité et une précarité de plus en plus grandes. Et aujourd'hui, Macron s’attaque à nos retraites !

         Le bras de fer sur les retraites pose les problèmes fondamentaux du monde du travail. À qui doivent profiter les richesses que nous contribuons tous à créer ? À ceux qui nous exploitent au prétexte qu’ils ont apporté les capitaux ? Il ne faut pas l’accepter !

         Où allons-nous si nous continuons de nous plier aux diktats des politiciens et de la bourgeoisie qui dirigent aujourd'hui ? Que ce soit sur le plan économique ou politique, toute la société évolue dans un sens catastrophique. En outre, avec les bruits de bottes qui se rapprochent avec l’escalade guerrière en cours en Ukraine.

         La voie à suivre est là, devant nous. C’est de reprendre le chemin de la lutte collective et de la solidarité ouvrière. C’est de nous battre pour que la société ne soit plus gouvernée par les intérêts des capitalistes.

         Ce combat sera long. Car il ne suffira pas d’un ou deux jours de manifestations : le seul moyen de faire reculer le gouvernement est de le confronter à des grèves qui se multiplient et deviennent contagieuses.

         Plus nous serons nombreux aujourd’hui, plus nous reprendrons confiance en nos forces collectives, et plus notre camp gagnera en combativité et en détermination.

         Des syndicats, dans plusieurs secteurs, appellent déjà à des grèves reconductibles. C’est dans ce sens-là qu’il faudra aller pour espérer renverser le rapport de forces.

         Quels que soient les appels syndicaux, c’est à chacun d’entre nous de faire vivre la mobilisation, d’apprendre à l’organiser et à la contrôler. Une chose est sûre, pour l’emporter, il faut réussir à mettre toutes nos forces dans ce combat. Ensemble, montrons-leur que nous pouvons, nous aussi, mener la lutte de classe, mettre cette réforme en échec et nous faire respecter !

 

Pour ceux qui ne peuvent vraiment pas se déplacer aujourd’hui, et tous ceux qui veulent remettre ça demain, une manifestation est organisée mercredi à partir de la salle Jean Vilar à 17 h.45. Nous appelons tous nos proches à y participer

 

64 ans, c’est non et non, il n’y a rien à négocier. Interview de Monique Dabat sur BFM TV…

La grève, la voie à suivre pour les salaires. Ici chez Grid Solution (General Electric) - Villeurbanne

 

« On a eu le fromage et une bonne partie du dessert »

 


 Suite aux deux réunions de négociations NAO, la direction ne lâchait que 6 % avec un talon de 130 euros, en disant qu’on ne pouvait pas avoir « fromage et dessert », et que la 3ème réunion prévue était annulée.

     Cela ayant été ressenti comme une provocation par les travailleurs à la production, qui demandaient 200 euros mini, la grève commencée le 16 janvier continuait avec un piquet. Si bien que le 23 janvier, la direction générale remettait le couvert en mettant en place finalement une 3ème réunion. Au cours de celle-ci, elle a lâché 160 euros de talon dès février, monté à 170 euros en juillet.

     Contents d’avoir fait reculer le patron, les grévistes ont repris le travail.

Argenteuil, précarité municipale, précarité partout, assez !

Ah bas la précarité !

 


 

Les agents « précaires » représentent 37 % du nombre d’agents territoriaux de la commune d’Argenteuil. C'est 1000 travailleurs sur les 2600 que compte la collectivité.

         Comment voulez-vous vous assurer un avenir serein lorsque vous êtes sur un siège éjectable ? Certes, cela permet la surexploitation et toutes les pressions possibles, y compris sur le plan du droit de grève des agents. Comme le disait il y a quelques jours un agent de la Ville : « Je voudrais bien faire grève et manifester, mais comme je suis contractuel… ».

         Soit. Mais, raison de plus pour que le mouvement en cours écrive à côté des retraites et des salaires sur son drapeau : « Titularisation de tous les agents contractuels » ! DM

 

Nos prochaines permanences prévues. Ces permanences prennent tout leur sens dans la période actuelle où nous avons besoin de discuter :

-mercredi 1er février, de 11 h.30 à midi au marché des Champioux.

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,5 euro), et Lutte de classe (2,5 euros) n° 229 en vente :  -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord (le journal seulement) et à la librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri (On y trouve aussi la LDC) 

 

Le samedi 11 mars 2023, notre banquet 2023 des Amis de Lutte ouvrière à Argenteuil

17 euros et 8 pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans

Réservez vos places dès maintenant :MDommarie@aol.com