jeudi 26 mai 2022

Argenteuil-Bezons, Législatives (12), Michel CAMPAGNAC, un militant du camp des travailleurs

 

camp des travailleurs

Toujours disponible pour les travailleurs

 

 

Michel est un enseignant de 51 ans. Il enseigne le français et l’histoire-géographie dans un lycée de Bezons.

         Je l’ai connu surtout à l’occasion de la grande grève contre la réforme-régression gouvernementale des retraites de 2003. Un mois et demi de grève.

         Adolescent, comme moi, il a fait la connaissance de Lutte ouvrière et l’a rejointe.

         Depuis des années il mène son activité militante auprès de tous les travailleurs de Bezons. Bien sûr, déjà dans son secteur d’activité de l’Éducation, mais également en direction de l’ensemble des travailleurs de toutes les entreprises de Bezons.

         Cette ville conserve un certain nombre d’entreprises industrielles où les conditions des travailleurs sont très difficiles. Michel est toujours disponible pour être à leurs côtés.

         Je crois qu’il a su se faire apprécier des travailleurs de PPG dont l’entreprise a définitivement fermé fin décembre dernier. Michel a été à leurs côtés tout le long de leur lutte contre les licenciements.

         Nous formons, lui et moi-même, un binôme des mêmes militants ouvriers. Des militants à l’idéal révolutionnaire chevillé au corps et à la conviction que l’avenir de la société repose sur l’immense force sociale que représente le « camp des travailleurs ». DM

Argenteuil, espace « sifru », une mobilisation des riverains totalement justifiée

La grenouille croasse, le promoteur en croque

 

 

Nous avons donné hier notre avis sur le fait que la friche Sifru devrait être remise gratuitement, purement et simplement à l’organisme régional qui gère la butte d’Orgemont. En attendant, les habitants du quartier et leurs associations regroupées dans un « Collectif pour la défense de la butte d'Orgemont – Argenteuil » ont bien raison de refuser la perspective de constructions de logements sur cet espace.

         Ils ont fait un sondage. Le résultat est sans appel : « … plus de 400 réponses, essentiellement des riverains, qui rejettent le projet à plus de 90% ».

         Des logements, il en faut. Mais ce n’est pas cette nécessité sociale qui guide dans leurs entreprises les promoteurs immobiliers, mais uniquement l’appât du gain.

         Pour leurs projets immobiliers, qu’ils aillent les faire ailleurs dans la Ville, ou mieux, un peu plus loin, dans des espaces moins densifiés et accessibles. Mais de grâce, qu’ils laissent tranquilles des espaces verts tel l’ensemble de la butte d’Orgemont qui ne demande qu’à être aménagée ou laissée en partie en tant qu’espace totalement « naturels ». DM

 

Argenteuil, jeunesse, une municipalité qui n’a de cesse d’établir des murs

B. comme Bourse du travail, B. comme bunker, il faut choisir

 

 


C’est avec un certain écœurement qu’en me rendant à l’espace Mandela j’ai constaté qu’il était en train d’être hérissé d’une très haute clôture sur le côté donnant sur le boulevard du Gl-Leclerc-ex Lénine.

         Des travaux de clôtures peu amènes avaient déjà été réalisés il y a quelques années. Et la municipalité pour ce genre de chose ne fait pas dans la dentelle.

         « C’est à cause des jeunes » pour leur supprimer un espace de liberté ? Certes, nous imaginons très bien qu’il soit livré à lui-même tard dans le soir, tard dans la nuit.

         Et alors ? Ces jeunes iront où maintenant ?

         L’abord de l’espace Mandela avait au moins sur ce plan l’avantage d’être éloigné d’habitations.

         Certes des jeunes font des bêtises. Bruits. Trafics. Consommations illicites.

         Oui, ce n’est pas bien. Mais à quand une société empathique qui donnera aux enfants et aux adolescents les moyens de très bien grandir, en appui aux familles, à l’école, dans les quartiers, partout ?

         À bas les murs qui aggravent les problèmes plutôt que d’aider à leur solution ! DM