jeudi 19 mai 2022

Élections législatives : les candidats de Lutte ouvrière

 

Élections législatives : les candidats de Lutte ouvrière

18 Mai 2022

Aux élections législatives des 12 et 19 juin 2022, Lutte ouvrière présente des candidats dans les 539 circonscriptions de métropole et sept circonscriptions à la Réunion.

 


Dans les quatre circonscriptions de Martinique et les quatre de Guadeloupe, elle sera aussi présente grâce aux candidats de Combat ouvrier.

Dans ces 554 circonscriptions, Lutte ouvrière sera donc représentée par 277 femmes et 277 hommes dont toutes et tous appartiennent au monde du travail : employés, ouvriers, conducteurs de bus, cheminots, soignants, enseignants, postiers, techniciens, femmes de ménage, etc. Toutes et tous sont des militants, qui ne font pas de carrière politicienne, et ne vendront pas leurs idées pour une place. Ils poursuivent dans les élections législatives le combat qu’ils mènent au quotidien, en permanence, dans les entreprises et les quartiers populaires, pour les intérêts de leur classe.

Comme ils le rappellent sur leurs affiches, la soif de profit des capitalistes nous condamne à l’exploitation, à la crise économique et climatique. La domination impérialiste sur le monde mène à la guerre, et il faut refuser les sacrifices imposés par ce système fou !

Voter Lutte ouvrière, ce sera défendre un programme de lutte :

Contre le chômage et la précarité, il faut répartir le travail entre tous sans perte de salaire ; travailler moins et travailler tous !

Contre la flambée des prix et la chute de notre pouvoir d’achat, il faut augmenter et indexer les salaires et les pensions sur la hausse des prix ; pas un salaire, pas une pension, pas une allocation à moins de 2 000 euros net !

Contre la spéculation, les méfaits et la rapacité des capitalistes, il faut abolir le secret des affaires et imposer le contrôle des travailleurs !

Contre Macron, réélu pour servir les capitalistes et nous faire payer la crise, contre l’extrême droite, déguisée en amie des classes populaires, contre le rejet des étrangers, contre le nationalisme et la division entre travailleurs, face aux marchands d’illusions qui prétendent que nous pouvons nous protéger en élisant de bons députés, voter Lutte ouvrière c’est affirmer que les travailleurs ne peuvent compter que sur eux-mêmes et qu’ils doivent se rassembler sur le terrain de la lutte de classe !

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2807 demain, et Lutte de classe (2,5 euros) n°224 avec un article très important sur le bilan des Présidentielles (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac du Val-Nord ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Les prochaines permanences :

-aujourd’hui mercredi, de 10 h.30 à 11 heures 30 au marché des Champioux ;

-demain jeudi 19 mai, de 17 h.30 à 18 h.30, au Val-Nord devant le centre commercial de l’esplanade de la Commune de Paris ;

- vendredi 20 mai, de 15 h.40 à 16 h.40 au marché du Val-Nord ;

Et de 17 h.15 à 18 h.15 au carrefour Babou ;

-samedi 21 mai, de 10 h. à 10 h. 30 au marché des Coteaux, de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

Et de 11 h. à midi dans le centre commercial de Joliot-Curie ;

Et de 16 h. à 17 h. devant l’Intermarché de Joliot-Curie ;

-dimanche 22 mai, de 10 h.15 à 10 h.55 devant l’Intermarché du centre,

Et de 11 h. à midi au marché Héloïse ;

-lundi 23 mai, de 16 heures à 17 h.30 entrée de la mairie,

Et de 18 à 19 heures au centre commercial des Raguenets à Saint-Gratien ;

-mardi 24 mai, de 16 h. à 17 h.30 entrée de la mairie ;

-mercredi 25 mai, de 11 h. à midi au marché des Champioux.

 

 

 

La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

         La vignette d’entrée coûte 15 euros pour les 3 jours (25 euros sur place). C’est gratuit pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans.

Pour l’achat des vignettes, Dominique 0699499864

Agents territoriaux de Tours-Métropole, la grève est l’arme des travailleurs pour l’augmentation des salaires

 

Une augmentation de salaire arrachée par les grévistes

 


Les grévistes devant le siège de la métropole

Depuis le jeudi 5 mai, une grande partie des agents de la métropole, en particulier les éboueurs et la propreté urbaine, ont fait grève pour le maintien des 5 jours d’ancienneté, une augmentation de salaire de 300 euros et une prime annuelle de 1500 euros, correspondant à un treizième mois.

         La direction de la métropole a d’abord joué la fermeté, exigeant la reprise du travail avant toute négociation. Finalement, en fin de semaine, le président de la métropole proposait 150 euros, puis 120. Et lundi 16, plus rien du tout. Cette attitude méprisante a poussé les agents à remobiliser pour le lendemain. La venue annoncée de FR3 était une occasion d’interpeller la direction.

Mardi 17, le dépôt de Tours-Nord était en grève à 100 %. Ils ont décidé d’aller faire le tour des autres dépôts. À celui de Tours-Sud, les grévistes ont convaincu des gars déjà en tenue de travail de se remettre en grève. Ceux-ci sont allés se changer sous les applaudissements de leurs camarades. Ils se sont ensuite tous retrouvés au dépôt de Tours-Centre, rejoints par des agents des parcs et jardins et des déchetteries. Un comité de grève composé de 21 agents de différents services a été élu par l’assemblée générale. Il a été désigné et acclamé par l'AG, comme le seul représentant des grévistes - avec le soutien de la CGT et de FO, syndicats partie prenante de la grève - lors des prochaines négociations avec la direction.

         À 15 heures, la direction rencontrait le comité de grève. Au bout de 30 minutes, trois membres du comité de grève ressortait pour rendre compte des propositions : 120 euros nets mensuels, la prime annuelle serait discutée en 2023. Cela ne convenait pas aux grévistes, ils ajoutaient le paiement d’une partie des jours de grève à leurs revendications.

Quand le comité de grève est ressorti, il n’y avait rien de nouveau, sinon que le retrait des jours de grève serait étalé à raison de un jour par mois. Dans l’AG, la discussion s’est engagée parfois houleuse. Certains trouvaient que ce n’était pas assez. D’autres bien plus nombreux intervenaient pour dire que bien sûr ce n’était pas assez, mais avoir arraché 120 euros par la grève, ce n’était pas rien. D'autant que les 120 euros sont étendus aux salariés à statut privé et aux apprentis. Les deux propositions ont été mises au vote et, sans surprise, c’est la décision de prendre les 120 euros nets qui l’a emportée.

         Les grévistes étaient contents d’avoir fait céder la direction sur une partie de leurs revendications. Face au mépris et à la duplicité de leurs adversaires, c’est leur ténacité et l’organisation démocratique de la grève qui leur a permis de l’emporter.

Argenteuil-Bezons, Législatives (7), un suppléant dont les travailleurs doivent se méfier

 

En pensant à La Fontaine

 

Nous n'avons pas oublié
 

La députée d’Argenteuil-Bezons élue en 2017 avait un suppléant… dont on n’a plus jamais entendu parler, un dénommé Romain Ripoll. Exit en tout cas pour les prochaines élections du 12 juin. Il est remplacé par un nom connu dans les cercles municipaux, Philippe Métezeau.

         Ce monsieur fut longtemps dans les milieux rapprochés LR, même s’il appartint successivement à différents partis de droite. Il fut surtout le premier adjoint de Georges Mothron à la mairie d’Argenteuil, avant que les relations se tendent avec le courant LR, Philippe Métézeau présentant une liste concurrente lors d’élections sénatoriales. Victime en rétorsion du coup de pied de l’âne, il n’obtint pas dernièrement le renouvellement de son mandat de conseiller départementale sur un des cantons concernant Argenteuil, lors de la dernière élection de l’assemblée du Val d’Oise. Si mes analyses ne lui conviennent pas, il saura en faire part comme cela lui arrive de le faire.

         Ce notable local détonne certes dans l’histoire politique d’Argenteuil. Mais justement, les électeurs d’Argenteuil ne peuvent que doublement s’en méfier. L’adjectif qualificatif qui me vient à l’esprit, pour ne pas en utiliser d’autres, est « rusé ». C’est un filou J’en ai fait une expérience directe à deux reprises.

         En 2005-2006, lorsqu’en catimini, la municipalité d’alors avançait ses pions pour restructurer le quartier Joliot-Curie, pour démolir la cité plus exactement, et surtout dans le dos des habitants. Qui envoyait-on alors face au groupe d’opposants que nous animions ? Le dorénavant suppléant de la députée sortante.

         Quand le calamiteux projet Fiminco fut annoncé, qui le maire envoya-t-il pour animer un groupe d’échange avec le Comité Jean Vilar dont j’avais été un des fondateurs ? Le même. Certes, des choses fort intéressantes furent dites à cette occasion, mais lorsque le maire d’Argenteuil n’en tint pas compte, cet animateur n’en pipa mot.

         Une attitude constante, contraire aux intérêts des habitants d’Argenteuil et à ce que l’on pourrait imaginer d’une véritable démocratie locale. MD