vendredi 4 mars 2022

Argenteuil, plus de passe vaccinal nécessaire pour assister au banquet de Lutte ouvrière le samedi 19 mars prochain à L’Atrium

 

L’occasion de se retrouver pour une soirée fraternelle, c’est nécessaire, on en a besoin

 


Voilà une bonne nouvelle dans ces temps gris. Plus de passe vaccinal à partir du 14 mars. Cela tombe bien puisque notre banquet est le 19…

La municipalité ne nous a pas facilité la tâche en ne répondant à notre demande de salle pour l’organisation du banquet que très tardivement, cinq semaines avant la date prévue, alors qu’il nous faut habituellement plusieurs mois pour l’organiser. Mais nous avons décidé de relever le défi.

Le banquet-soirée dansante aura lieu le 19 mars dans la salle de l’Atrium, route de Cormeilles, à partir de 19 heures. Le nombre de convives est limité à 250. Pour réserver sa place, il faut le faire vite, très vite (passe vaccinal exigé par les autorités).

         Les « « moonlights swampers » animeront la soirée dansante.

         Nous avons besoin de nous retrouver. Voilà une première occasion de le faire après ces mois et ces mois d’incertitue, et dans la situation de tension internationale actuelle. Faisons que notre soirée du 19 mars soit un succès et nous réchauffe. Amenons-y nos familles, nos voisins, nos amis. Pour passer une soirée de fraternité et d’amitié, mais aussi pour échanger, pour faire le point, et discuter de nos perspectives révolutionnaires.

         Pour s’inscrire, 17 euros par personne adulte, et 8 par enfant ! (Chèque à l’ordre de D. Mariette, ou en espèces). Contact : Dominique M. 0699499864    MDommarie@aol.com                           

jeudi 3 mars 2022

Ukraine : Face à la guerre : l’union derrière Macron, c’est non ! Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière n°2796 à paraître

 Face à la guerre : l’union derrière Macron, c’est non !

02 Mars 2022

Depuis le début de l’offensive russe Macron a saisi l’occasion d’appeler à l’union nationale en France.

S’adressant au pays et à l’armée en termes dramatiques, il a invité ses prédécesseurs à l’Élysée et envoyé son Premier ministre chercher l’approbation de députés parmi lesquels les surenchères va-t-en guerre et les appels à l’envoi d’armes se succèdent.

La droite, le PS, les écologistes et les macronistes font assaut de déclarations guerrières. C’est à qui sera le plus dur dans la dénonciation du dictateur Poutine, le plus radical en paroles sur les moyens à utiliser, le plus prompt à exiger encore et toujours des crédits pour l’armée. L’extrême droite fait chorus avec quelques nuances et, même s’il a été hué par ses collègues députés pour sa modération, Jean-Luc Mélenchon s’est en fait placé sur le même terrain. Pour tous ces gens, ministres ou espérant l’être, et pour Macron bien sûr, face à ce qui se passe en Ukraine, il faudrait se demander tous ensemble ce que fera la France.

Mais de qui donc en France parle-t-on ? S’agit-il de Total qui a des intérêts énormes en Russie, de Dassault pour qui tout conflit est bon à prendre, des banquiers qui spéculent déjà sur les profits de guerre, des Carrefour, Renault, PSA et autres grands groupes qui ont avalé des pans entiers de l’économie de l’ex-bloc de l’Est ? S’agit-il de tous ces bénéficiaires du système capitaliste, de tous les apôtres de la permanence de l’exploitation ? Ou bien parle-t-on de la masse de la population, des travailleurs et de leurs familles, pour les préparer à subir les conséquences d’une guerre et à la payer ?

Derrière « l’intérêt national » évoqué par l’ensemble de la classe politique se dissimule à peine l’intérêt des possédants. Ceux qui dirigent l’État et les partis qui défendent l’ordre social propagent la légende selon laquelle tout le monde devrait faire bloc derrière eux au nom de ce qu’ils appellent l’intérêt de la France. Il s’agit en fait de souder la population derrière la classe dirigeante. La situation de guerre leur fournit, comme bien des fois dans le passé, une bonne occasion de le faire, au nom du danger que représenterait l’agression russe pour la démocratie, le mode de vie occidental et autres prétendues valeurs.

Les travailleurs auraient tout à perdre à se ranger, au nom de ce prétendu intérêt national, derrière leur gouvernement et les capitalistes qu’il défend. Les seuls dont ils doivent se sentir solidaires, contre leurs dirigeants respectifs, sont les prolétaires de Russie et d’Ukraine. Et cette solidarité ne se fait pas par l’envoi d’armes, mais dans la lutte contre un système qui n’engendre que crises et guerres.

                                                         Aline RETESSE (Lutte ouvrière n°2796)

 


La politique criminelle de Poutine, chef de la bureaucratie russe, face à la pression de l’impérialisme. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière n°2796 à paraître

 La politique criminelle de Poutine, chef de la bureaucratie russe, face à la pression de l’impérialisme

02 Mars 2022

Le ministre français des Affaires étrangères, Le Drian, a qualifié Poutine de « semeur de guerres », l’Élysée a parlé de sa « paranoïa » tandis que Biden évoquait son « désir d’empire ». Mais la réalité est que la Russie a vu sa zone d’influence disputée et de plus en plus réduite depuis les années 1990.

L’impérialisme, surtout l’impérialisme américain, le plus puissant, exerce une pression économique et militaire aux marges de la Russie qui crée des rivalités et a déjà provoqué plusieurs guerres. Et si le conflit actuel en Ukraine pourrait être plus grave, il n’en relève pas moins de la même logique.

Après la dissolution de l’URSS par ses propres dirigeants en 1991, les républiques ex-soviétiques ont connu une décennie chaotique. Les cercles dirigeants étaient issus de la bureaucratie qui avait usurpé le pouvoir du temps de Staline, une couche sociale parasitaire de plusieurs millions de membres présents à tous les niveaux de l’appareil d’État. Ils se sont jetés sur tout ce qui dans l’économie pouvait rapporter gros et rapidement. Ils se sont approprié les entreprises les plus rentables et les banques, par des méthodes autoritaires et mafieuses.

Fortune pour quelques oligarques, déception pour beaucoup d'autres

La population des États issus de cette décomposition de l’URSS voyait son niveau de vie s’effondrer à une vitesse vertigineuse. Mais l’enrichissement de quelques hommes à la tête des nouveaux pouvoirs indépendants, ceux qu’on allait appeler les oligarques, a été tout aussi spectaculaire. Cette décennie qui avait des allures de Far-West version orientale se traduisit aussi par la chute des États ex-soviétiques au rang de pays pauvres pour certains, tel le Tadjikistan, et de pays plus ou moins développés mais en voie de régression pour les autres. Au sommet des appareils d’État, les hommes et clans de la bureaucratie les mieux placés pour exploiter la situation à leur profit s’en tiraient brillamment. En revanche les moins chanceux, et surtout la grande masse des bureaucrates petits et moyens qui avaient bénéficié d’une position dominante dans la société soviétique, se retrouvaient déclassés et humiliés.

C’est dans ce contexte que Poutine arriva au pouvoir en janvier 2000, désigné par son prédécesseur, Eltsine. Ancien officier supérieur du KGB, il s’employa à mettre un coup d’arrêt à cette évolution en rétablissant ce qu’il appela la « verticale du pouvoir ». Pour stopper les volontés indépendantistes qui menaçaient désormais la Fédération de Russie elle-même, il déclencha une deuxième guerre de Tchétchénie, rasa sa capitale Grozny et mit au pas les autorités locales. Il installa dans les régions des gouverneurs à sa botte. Quant aux oligarques, il leur fit comprendre qu’ils devraient eux aussi se soumettre au pouvoir, partager leur mainmise sur certains secteurs stratégiques comme l’énergie, réinvestir en Russie une partie de leur fortune, qu’ils faisaient fuir à l’étranger. Les oligarques qui crurent pouvoir s’y opposer le payèrent, certains de leur vie, d’autres d’années de prison et de la confiscation de leurs trusts. Beaucoup émigrèrent définitivement et les autres firent allégeance pour continuer leurs affaires.

Si Poutine a ainsi pu rétablir un État fort, c’est fondamentalement parce que le régime autoritaire qu’il incarne depuis déjà vingt-deux ans répond aux intérêts collectifs de sa base sociale, cette bureaucratie qui avait failli tout perdre avec la disparition de l’ancien État. Poutine sut asseoir son pouvoir en permettant aux clans au sommet de l’État de continuer à faire des profits par milliards pour peu qu’ils acceptent son autorité. Mais il le fit aussi en rendant à la bureaucratie dans son ensemble, du haut en bas de la chaîne hiérarchique, la possibilité de vivre de ses prébendes.

Cette politique était possible du fait de l’héritage de l’économie soviétique, des immenses richesses de la Russie. Ses matières premières, le gaz, le pétrole ont vu leur cours exploser dans les années 2000. Les liens subsistaient aussi avec les autres républiques ex-soviétiques qui dataient de l’époque antérieure, celle de l’économie planifiée à l’échelle de l’URSS.

Retour de l'Etat fort

Dès les années 1990, l’impérialisme a commencé à avancer ses pions dans tout l’espace ex-soviétique. Le capitalisme était bien incapable d’assimiler l’économie construite à l’époque soviétique. Mais il était prêt à exploiter ce qui pouvait lui être profitable, c’est-à-dire des marchés où exporter ses capitaux, des matières premières, de la main-d’œuvre qualifiée à moindre coût. Une rivalité s’instaura aussitôt entre la Russie de Poutine, qui cherchait à reconstituer des partenariats avec les ex-­républiques soviétiques en préservant les liens économiques historiques indispensables, et l’impérialisme qui s’efforçait de les attirer aux dépens de la Russie. Symbole de cette politique expansionniste, l’OTAN, au lieu de se dissoudre comme certains dirigeants américains l’avaient promis à Gorbatchev en 1990, a entouré la Russie de bases militaires, dans les pays Baltes, en Roumanie, en Pologne.

La question des relations avec l’Ukraine, qui a débouché sur la crise de 2014 et en fin de compte sur la guerre actuelle, après d’autres conflits en Géorgie, en Moldavie, en Arménie, illustre cette rivalité. En 2014, l’Union européenne a en effet proposé un accord d’association à l’Ukraine, avec une zone de libre-échange, des mesures de coopération en matière énergétique, nucléaire, etc., à condition que l’Ukraine refuse le partenariat proposé au même moment par la Russie.

En fait, les États impérialistes, à commencer par les États-Unis, ont évidemment vu la fin de l’URSS d’un œil favorable. Les dirigeants russes qui étaient, de l’aveu de Poutine, tout prêts à coopérer ont dû se rendre compte que l’impérialisme voulait une Russie à genoux, soumise à son bon vouloir et réduite à la portion congrue.

La bureaucratie et son chef ne peuvent l’accepter. De plus, avec la crise de l’économie capitaliste, la pression impérialiste s’accroît partout dans le monde, et l’Est de l’Europe ne fait pas exception.

Poutine, représentant de l’oligarchie et de toute la bureaucratie russe, est évidemment un ennemi des travailleurs, tout autant que les dirigeants impérialistes. Il est l’ennemi de ceux de son pays comme de ceux de l’Ukraine où il mène la guerre aujourd’hui. Pour autant, la situation actuelle n’est pas due à sa personnalité, mais à la guerre économique qui règne sur la planète et qui ne peut manquer, tant que le capitalisme règnera, de se transformer à un moment ou à un autre en guerre tout court.

                                                                   Pierre MERLET (Lutte ouvrière n°2796)

Pantouflage en Russie, droite, centre et gauche caviars : ils en croquent

 

Le pantouflage n’a pas de frontière

 


Depuis des années, la Russie assure une belle retraite complémentaire à des dirigeants politiques européens en leur offrant des postes dans les conseils d’administration de grandes entreprises proches du pouvoir : Fillon siégeait chez un géant de la pétrochimie, l’ex-président du Conseil italien Matteo Renzi dans une entreprise d’auto-partage, un ancien premier ministre finlandais dans la plus grande banque moscovite, l’ancien chancelier allemand Schröder chez la compagnie pétrolière Rosneft et bientôt chez Gazprom...

Depuis le début de la guerre certains ont quitté leur poste, d’autres y restent. Ces gens-là ne sont gênés par les nationalités, les passeports et les frontières entre États. Passer de la gestion des intérêts de la bourgeoisie occidentale à un coup de main pour défendre ceux des oligarques, il y a une logique : le camp des exploiteurs.

 

 

 

Dimanche 3 avril

Meeting national de Nathalie Arthaud

à 15h00

ZÉNITH PARIS – LA VILLETTE

Accès piétons : Porte de Pantin

Parking : Porte de la Villette

ZÉNITH PARIS – LA VILLETTE

Il faut s’inscrire auprès de Thierry Pellet pour le car.

 

Les prochaines permanences

-aujourd’hui jeudi 3 mars, de 17 h.45 à 18 h.30, au Val-Nord devant le centre commercial de l’esplanade de la Commune de Paris ;

- vendredi 4 mars, de 15 h.40 à 16 h.40 marché du Val-Nord ;

Et de 17 h.15 à 18 h.15 carrefour Babou ;

-samedi 5 mars, de 10 h. à 10 h.30 marché des Coteaux ;

-de 11 h. à midi au marché de la Colonie ;

-et de 11 h. à midi dans le centre commercial de la cité Joliot-Curie ;

-Dimanche 6 mars, de 10 h. à 10 h.55 devant l’Intermarché du centre,

 Et de 11 h. à midi, au marché Héloïse.

-lundi 7 mars, de 18 à 19 h, centre commercial, Les Raguenets, Saint-Gratien ;

-mercredi 9 mars, de 11 h. à 11 h.45 au marché des Champioux.

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Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2795 et Lutte de classe (2,5 euros) n°223 (au « Presse papier » seulement), lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez les nombreuses vidéos sur le site lutte-ouvriere.org et

 https://www.nathalie-arthaud.info/

 

Les prochaines permanences

-aujourd’hui mercredi 2 mars, de 10 h.45 à 11 h.30 au marché des Champioux.

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La Fête de Lutte ouvrière à Presles, les 27, 28 et 29 mai 2022

Les habitués de la fête de Lutte ouvrière à Presles savent que celle-ci se tient d’ordinaire lors du week-end de la Pentecôte. Or la ligne H de la SNCF, qui dessert la gare de Presles-Courcelles, sera interrompue pour travaux à la Pentecôte 2022. C’est pourquoi nous avons décidé d’avancer notre fête annuelle, et de l’organiser pendant le week-end de l’Ascension, soit les vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 mai 2022. Des dates à retenir !

On nous informe

Mardi 8 mars à 18 h.30 au Presse papier Entretien avec l’historienne Sylvie Thénault pour son nouveau livre « Les Ratonnades D'Alger, 1956. Une Histoire de racisme colonial » qui vient de paraître aux Éditions du Seuil 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM.