mardi 5 octobre 2021

Revenus : face à la hausse des prix, la nécessité d’une hausse substantielle des salaires, pensions et allocations, et de son contrôle


 

Le bouclier est percé

Devant la nouvelle augmentation de 12,6 % du prix du gaz, Castex a promis un « bouclier tarifaire » jusqu’à la prochaine hausse prévue pour avril, mois de l’élection présidentielle.

Mais après, les entreprises du secteur énergétique seront libres d’augmenter leurs tarifs et de rattraper leur manque à gagner.

En fait de bouclier, c’est plutôt une passoire !

 

Les prix s’envolent, les salaires doivent décoller

Augmentation du prix du gaz en 2021, hausse de l’électricité, du carburant, de l’alimentation… Pour les familles populaires, le coût de la vie flambe.

Afin d’avoir l’air de faire quelque chose, le gouvernement promet un « bouclier » pour le gaz et un chèque énergie de 100 euros pour les plus pauvres.

Ce n’est pas une aumône dont les travailleurs ont besoin, mais de vraies augmentations de salaires, et que ceux -ci soient indexés sur le coût de la vie et révisables à tout moment. Et pour le financer, il faut prendre sur les profits, à commencer par ceux des géants de l’énergie.


 

Les permanences des jours à venir :

-mercredi 6 octobre, de midi à 12 h.30 marché des Champioux.

 

Nathalie Arthaud dans les médias :

Regardez toutes les vidéos sur le site lutte-ouvriere.org

 

Nos prochains rendez-vous :

Le samedi 9 octobre, à 15 heures, salle de la Mutualité à Paris, avec notre camarade Nathalie ARTHAUD, porte-parole et candidate. (départ : Café des 2 gares, RDV : 13h.45)

 

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2774, et Lutte de classe (2,5 euros) n°218, lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

Éducation, Argenteuil comme ailleurs : les grévistes d’aujourd’hui ont raison

 

Écoles un statut de contremaître et rien sur les moyens

 


 

Nous avons écrit ces dernières semaines sur la situation dans les collèges et lycées locaux à propos de l’ampleur de la hausse des effectifs qu’ils subissent, avec des conséquences graves pour la scolarité des élèves, en particulier avec des effectifs qui tendent à dépasser les 35 élèves dans des classes de lycée. À cela s’ajoute dans le premier degré, l’application en vue de la réforme des équipes éducatives des écoles primaires et maternelles qui fait de la direction d’école un poste de supérieur hiérarchique. Le « management » veut s’installer encore davantage à l’Éducation nationale pour tenter de dégrader toujours plus la situation des personnels qui n’en peuvent déjà plus. De cette manière, le seul résultat sera une désorganisation majeure supplémentaire de l’École.

         À Argenteuil, des personnels du 1er et du second degré n’acceptent pas cette situation. Ils l’ont démontré le 23 septembre, ils veulent le confirmer aujourd’hui. Avant la manifestation de cet après-midi qui partira de République à 14 heures, ils organisent un rassemblement de discussion devant la sous-préfecture d’Argenteuil à 10 h. Nous y serons. DM

        

 

À propos de notre brève d’hier sur la loi C., un commentateur nous a écrit : « Excellent résumé de la "carrière" de R. ! Elle essaye aussi de faire croire que son passé à la fcpe et à la fsu la rend légitime. Au grand dam des bénévoles de ces deux organisations. » Effectivement, lorsque l’on a aucun passé militant, on peut toujours se l’inventer !

Passe sanitaire : les contraintes pour les classes populaires

 

Museler le monde du travail jusqu’à la saint-glin glin ?

 

 


Le gouvernement a annoncé vouloir maintenir le passe sanitaire au-delà du 15 novembre. Il compte faire voter une loi prochainement qui lui permettrait d’y avoir recours jusqu’à l’été 2022. Depuis des mois, il a multiplié les contraintes pour les classes populaires entre les confinements, les couvre-feux et le passe sanitaire, qui vient d’être étendu aux adolescents, au nom de la « protection de la population ».

Ce qui ne l’a pas empêché de continuer à supprimer des lits dans les hôpitaux et d’être à genoux devant les trusts pharmaceutiques qui imposent leurs prix de vaccins comme ils veulent !