lundi 6 septembre 2021

Argenteuil, salle des fêtes communale Jean Vilar, la municipalité écrit son mépris du réseau associatif

 

Conserver un complexe Jean Vilar rénové utile à tous !

 

Dans un courrier daté six jours avant le conseil municipal de mercredi à l’occasion duquel la municipalité espère faire voter deux décisions permettant d’avancer sur la route de son projet Héloïse et de la destruction de la salle des fêtes communale Jean Vilar, elle affiche son mépris à l’encontre du réseau associatif de la Ville dans la lettre qu’elle lui a envoyé.

         Il y aurait beaucoup à dire sur cette lettre. Je me cantonne à quelques aspects seulement.

         Georges Mothron y annonce que le projet initial a été modifié. Il l’a peut-être été à… 0,02%. Nous ne savions pas que le maire d’Argenteuil avait des soucis de géométrie et de vision.

         Il décrit le complexe Jean Vilar comme « vétuste ». S’il l’est, il a contribué à cette « vétusté » lors des déjà 14 années de son mandat, comme les autres maires par ailleurs. Cela fait trente ans que cela dure. Les uns et les autres l’ont abandonné. La vie associative ne les intéressait pas. Il faut donc rénover dare-dare cette salle qui par ailleurs a bien des qualités, comme son utilisation actuelle comme centre de vaccination le prouve une nouvelle fois.

         La délibération sur la « désaffectation » du complexe est extrêmement floue tout comme la déclaration de l’édile affirmant que le complexe Jean Vilar pourra continuer à servir. Oui, mais jusqu’à quand, ? Alors que les associations qui ont demandé à pouvoir l’utiliser cette année scolaire 2021-2022 n’ont toujours pas reçu de réponse.

         Il dit également que les associations vont être reçues par l’adjointe au maire chargée de cette activité. Qui ? Quand ? À quel rythme ?

         Tout cela est annoncé 5 jours maxi avant le conseil. Le maire d’Argenteuil et ses adjoints ont eu pourtant tout loisir depuis des mois d’anticiper l’affaire, d’informer les habitants et les associations, et de recevoir ces dernières.

         Ils mettent aujourd’hui les associations devant le fait accompli. On imagine ce qu’elles ressentent  douloureusement aujourd’hui. DM

Nos prochaines permanences :

-vendredi 10 septembre de 17h.15 à 18h.15 au carrefour "Babou"

 

Nos prochains rendez-vous :

Après-demain mercredi, 18 h.30, parvis de l'hôtel de ville bien sûr.

Le samedi 11 septembre, lors du Forum des associations, nous nous retrouverons sur les stands.

Le samedi 18 septembre, rassemblement pour la défense de l’espace Jean Vilar et contre le projet Cap Héloïse.

Le jeudi 23 septembre, à 20 heures, grande salle de l’espace Nelson Mandela, une réunion publique-débat de Lutte ouvrière : crise de la société et perspectives pour le « camp des travailleurs »

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2770, et Lutte de classe (2,5 euros) n°217, lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

Isabelle Bonnet, une enseignante à Marseille et militante de Lutte ouvrière, interviewée par RT après la visite de Macron (8 mn)

Éducation : écoles de Marseille : Macron tel qu’en lui-même

 

Mépris pour les travailleurs doublé d’une charge contre les enseignants

Si Macron est resté dans le flou sur les sommes prévues pour rénover les écoles de Marseille, il n’a pas manqué de profiter de sa visite pour accuser les salariés des écoles d’être trop absents et trop grévistes. Les agents territoriaux, sous-payés et attaqués dans leurs conditions de travail, qui travaillent dans les cantines, à l’entretien des bâtiments, ou à l’encadrement des enfants aux côtés des enseignants, sont priés d’accepter leur sort sans broncher.

Du côté des enseignants, il a annoncé la mise en place, dans 50 écoles de la ville, d’une « expérimentation » qui permettra, à la rentrée 2022, aux directeurs de choisir leurs enseignants, transformant l’école en mini entreprise et le directeur en manager chargé de choisir les « bons » enseignants.Des promesses non chiffrées pour boucher les trous dans les murs, se débarrasser des rats et remplacer les fenêtres d'un côté, un mépris pour les travailleurs doublé d’une attaque contre les enseignants de l'autre : tout un programme électoral !

Logement étudiant, promesses présidentielles et réalité. L’exemple de Nantes

 

Où sont les constructions promises ?

 

A quelques jours de la rentrée étudiante, l’inquiétude monte chez les étudiants qui n’ont pas trouvé de solution d’hébergement. A Nantes, il y a 14 000 étudiants de plus qu’il y a dix ans. Or, le nombre de logement n’a pas suivi et les résidences universitaires n’offrent que 4841 places pour 61 000 étudiants. De plus, les prix ont monté et les bourses n’ont pas été réévaluées en conséquence ; cela pénalise encore plus les étudiants de milieux populaires. Certains se retrouvent alors en Airbnb ou au camping.

En 2017, Macron avait annoncé la construction en cinq ans de 60 000 logements étudiants, des appartements de moins de 20 mètres carrés de surface aux loyers plafonnés. Mieux que Hollande, disait-il, qui en avait promis 40 000. À ce jour, il n’y en a eu que 16 327 de construits…

Les promesses électorales n'engagent que ceux qui les croient.