samedi 4 septembre 2021

Rentrée scolaire : la normalité selon Blanquer

 

Hallucinogènes version rue de Grenelle

 

Le ministre de l'Éducation Blanquer l'assure, il a « rencontré des profs heureux » et la rentrée va « être la plus normale possible ». Mais aux problèmes de sécurité sanitaire, s'ajoute la crise « ordinaire » de l'école que la politique de Blanquer n'a fait qu'aggraver.

Loin de mettre des moyens supplémentaires pour rattraper les inégalités creusées par les confinements, le ministre a supprimé près de 1 900 postes dans le secondaire, alors qu'on y attend plus d'élèves.

Des élèves entassés, des salariés sous-payés : vivement la lutte des classes !

vendredi 3 septembre 2021

Argenteuil, Salle des fête Jean Vilar, projet Héloïse, le 18 septembre, montrons que nous ne sommes pas d’accord ! 15 heures devant la salle Jean Vilar

 

MOBILISATION !

 

Lors du prochain conseil municipal de mercredi 8 septembre, la municipalité s’apprête à voter la liquidation de l’espace Jean Vilar. Elle opère une nouvelle tentative pour le faire, cinq ans après avoir engagé ce projet scandaleux.

         On aurait pu espérer que ce long laps de temps l’aurait amené à entendre les multiples voix qui se sont opposées à cette affaire, dont celle de milliers d’Argenteuillais portant l’écho du point de vue dominant de la population. Mais les promoteurs sont obstinés avec les multiples opérations de lobbying qu’ils opèrent partout. Ce lobbying envers les collectivités à propos duquel le Canard enchaîné a écrit ces dernières semaines un article très révélateur.

         Mais tous ceux qui s’opposent à ce projet n’ont pas dit leur dernier mot. Une nouvelle étape du combat commence, de mobilisation, de contestation juridique, de refus.

         Dans tous les cas, à la suite de ce conseil, nous aurons besoin de nous retrouver, pour préparer la suite du combat.

Habitants, amis, camarades, il faut que vous soyez présents le samedi 18 septembre prochain, à 15 heures devant la salle Jean Vilar. Nous devons défendre cette salle des fêtes communale, et refuser le projet destructeur des promoteurs.

         Sans cette salle, la vie associative locale, en mauvaise posture sur la Ville depuis des années, subira un nouveau mauvais coup dont elle aura bien du mal à se relever. Finis, de très nombreux évènements bénéfiques à toute la vie locale !

         Quant à Lutte ouvrière nous avons un lien particulier avec ce complexe. Non seulement parce que nous sommes fondamentalement attachés à la vie collective des milieux populaires. Mais, nous y avons tenu près d’une trentaine d’éditions de notre banquet fraternel annuel qui maintient une des meilleures traditions du mouvement ouvrier. Le complexe doit être rénové, mais rester debout, et en tant que propriété communale.

         La présence de tous est essentielle le 18. Réservons les deux heures nécessaires pour ce rassemblement.

                                                                                 Dominique MARIETTE

Hausse des prix : nouvelle hausse du gaz : ils nous gonflent !

 Nouvelle hausse du gaz : ils nous gonflent !

01 Septembre 2021

Les tarifs du gaz naturel viennent d’augmenter de 8,7 % depuis le 1er septembre. C’est une augmentation énorme, surtout à la veille de l’automne et de l’hiver.


 

Cela fait suite à une augmentation des tarifs de 10 % en juillet, de 5,3 % en août et au total de 15,8 % depuis le 1er janvier 2019.

Les autorités, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) qui décide des tarifs en tête, expliquent abondamment que la France n’y est pour rien. Comme le pays ne produit quasiment pas de gaz naturel, il doit tout acheter à l’étranger. Et là ce sont des trusts d’État, Statoil pour la Norvège, Gazprom pour la Russie, Gasunie pour les Pays-Bas, etc., qui font la loi. Les contrats sont à long terme, sur vingt ou trente ans, mais indexés sur les cours du pétrole et… secrets.

Bien entendu, ces producteurs ainsi qu’Engie, le distributeur national, s’en mettent plein les coffres.

Sans oublier l’État, qui prélève environ un tiers du montant des factures en taxes. Parmi ces taxes, la TICGN, censée limiter la consommation de gaz, énergie fossile, par souci écologique. En 2014, elle valait 1,19 euro le mégawattheure et avait déjà grimpé à 8,45 euros au 1er janvier 2018. Depuis, à la suite du mouvement des gilets jaunes, son montant est inchangé, alors qu’il était prévu en augmentation.

Cet argent va dans les caisses de l’État, qui le déverse dans le trou sans fond des innombrables cadeaux au patronat.

Face à cette énième attaque contre leur pouvoir d’achat, les travailleurs devront lutter pour imposer des salaires permettant d’y faire face et qui augmentent en même temps que le coût de la vie.

                                                    André VICTOR (Lutte ouvrière n°2770)

 

 

 

Nos prochaines permanences :

-aujourd’hui samedi 3 septembre, de 11 h 15 à midi, devant l’Intermarché du Centre ;

-et le même jour, de 17 h.15 à 18h.15 au carrefour « Babou » comme d’habitude.

 

Nos prochains rendez-vous :

Le samedi 11 septembre, lors du Forum des associations, nous nous retrouverons sur les stands.

Le samedi 18 septembre, rassemblement pour la défense de l’espace Jean Vilar et contre le projet Cap Héloïse.

Le jeudi 23 septembre, à 20 heures, grande salle de l’espace Nelson Mandela, une réunion publique-débat de Lutte ouvrière : crise de la société et perspectives pour le « camp des travailleurs »

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2770, et Lutte de classe (2,5 euros) n°217, lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

Pauvreté : Mayotte : le gouvernement contre les plus démunis

 

« Chassez ces pauvres que je saurais voir » (Le nanti)

 


Darmanin vient d’annoncer que désormais, pour prétendre à la nationalité française à 18 ans, il faudra que les parents des bébés nés à Mayotte prouvent 12 mois de présence régulière sur le territoire au lieu de 3 mois jusqu’à présent. Les autorités prétendent ainsi « décourager » les arrivées des migrants depuis les autres îles de l’archipel comorien.

Pour faire oublier les inégalités de traitement criantes subies par la population de Mayotte, des prestations sociales bien plus faibles que celles de la métropole aux services publics sous dimensionnés, le gouvernement aligne des mesures anti-pauvres et anti-migrants.