vendredi 3 septembre 2021

Réfugiés Afghans : la préfecture ferme la bouche des manifestants

 

Interdiction de la dénonciation d’une saloperie

 

Dimanche 29 août, la préfecture de police de Paris a interdit une manifestation de soutien aux Afghans, prétextant des risques de « troubles de l’ordre public ».

Les organisateurs entendaient protester contre la politique de l’Etat français, qui, s’il a fait grand bruit de l’accueil de quelques centaines de réfugiés, est bien plus discret sur ceux qu’il a laissés sur place à la merci des talibans, ainsi que sur les barrières mises au regroupement familial.

Non content de laisser des familles déchirées par l’inquiétude et la situation dramatique, dans laquelle il a une bonne part de responsabilité, l’Etat français voudrait en plus faire taire ceux qui critiquent sa politique.

Argenteuil, vaccination, 3ème dose, un couac dans l’information

 

Six mois, et si on nous le disait


L’injection de la troisième dose de vaccin est possible depuis quelques jours.

         Entrant parmi le public alors concerné, j’ai reçu ma seconde dose de vaccin le 10 avril dernier. J’ai considéré, puisque cela était possible, que j’allais en profiter pour effectuer l’injection de cette troisième dose hier. Pas de souci pour prendre rendez-vous sur Doctolib. Pour cette dose, des créneaux étaient libres.

         RDV donc à la salle Jean Vilar à 9 heures 30. Je suis sur le listing. On me remplit une fiche. Attente du médecin. C’est bon. Enfin pas tout à fait, puisqu’il me dit qu’il faut six mois d’intervalle entre la seconde et la troisième injection ! Je ne peux donc être traité qu’à partir du 10 octobre prochain…

         Pas sérieux ce manque d’information.

         Pas très grave pour moi. Mais pour bien d’autres qui ont dû prendre des dispositions particulières, cela n’aurait pas été le cas.

         Que les lecteurs du présent blog, membre de la municipalité, soient utiles. Qu’ils transmettent au service de l’information municipale que celui-ci ajoute la mention de la nécessité de ces six mois d’intervalle en bonne place à la Une du site de la Ville par exemple. DM

jeudi 2 septembre 2021

Passe sanitaire : une contrainte de plus pour les salariés. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière à paraïtre

 Passe sanitaire : une contrainte de plus pour les salariés

01 Septembre 2021

Depuis le lundi 30 août, le passe sanitaire est obligatoire pour presque deux millions de salariés en contact avec le public. Cela concerne les serveurs des bars et restaurants, les bibliothécaires, les employés des piscines ou des salles de sport, les contrôleurs dans les trains, etc.

Contrairement à ceux de la santé, la vaccination n’est pas obligatoire pour ces travailleurs. Mais la contrainte que représentent la réalisation d’un test ­anti-Covid tous les trois jours et la fin annoncée du remboursement de ces tests rend de fait la vaccination quasi obligatoire. Ceux qui refusent de présenter un passe valide à leur patron et qui ne peuvent pas être placés hors de contact avec le public – changement de poste au bon vouloir de l’employeur – peuvent voir leur contrat de travail suspendu, sans salaire, pendant deux mois. Cette mesure donne un nouveau prétexte aux patrons pour exercer contrôles et pressions sur les salariés, sans même parler de tous les travailleurs en situation précaire, intérimaires ou autres, dont le patron a conditionné le maintien de leur emploi à la vaccination.

La majorité des travailleurs concernés sont vaccinés. Ceux qui étaient réticents ou hésitants ont été vaincus plutôt que convaincus des bienfaits de la vaccination. Le gouvernement se vante depuis quelques jours de la progression spectaculaire du nombre de vaccinés dans le pays. C’est à coup de trique qu’il aura atteint le chiffre de 50 millions de primo-vaccinés au 1er septembre.

Depuis le début de la pandémie, le gouvernement justifie toutes ses mesures coercitives, couvre-feu, confinement, passe sanitaire obligatoire, contrôles et amendes diverses, par la nécessité de lutter contre le virus. C’est un prétexte grossier. Les multiples incohérences dans la mise en œuvre de ces mesures, le maintien des hôpitaux dans le même état de sous-effectif qu’il y a deux ans, ou encore le refus d’imposer la levée des brevets sur les vaccins, le prouvent. Macron a fait un calcul politique à huit mois des présidentielles, pour se donner la posture d’un chef autoritaire, pour semer la division parmi les travailleurs et faire diversion pour mieux porter les attaques antiouvrières en préparation.

Le patronat n’a certes pas demandé ce passe sanitaire qu’il est chargé de mettre en œuvre et qui lui crée parfois des complications. Ainsi Roux de Bézieux, président du Medef, ne souhaite pas que cette mesure dure trop longtemps. L’agenda du Medef, c’est d’abord les attaques contre les chômeurs qui permettront de tirer tous les salaires vers le bas, et la poursuite des aides au patronat, cette fois-ci au nom de la relance et de l’écologie. Les porte-parole patronaux annoncent clairement leurs exigences qu’en serviteur dévoué, Macron se prépare à satisfaire.

Les travailleurs, eux qui font marcher toute la société, doivent se préparer à combattre les uns et les autres, sans se laisser diviser entre vaccinés et non vaccinés, qu’ils soient soumis ou non au passe obligatoire.

                                          Xavier LACHAU (Lutte ouvrière n°2770)

 

Nos prochaines permanences :

- vendredi 3 septembre, de 11 h 15 à midi, devant l’Intermarché du Centre ;

-et le même jour, de 17 h.15 à 18h.15 au carrefour « Babou » comme d’habitude.

 

Nos prochains rendez-vous :

Le samedi 11 septembre, lors du Forum des associations, nous nous retrouverons sur les stands.

Le samedi 18 septembre, rassemblement pour la défense de l’espace Jean Vilar et contre le projet Cap Héloïse.

Le jeudi 23 septembre, à 20 heures, grande salle de l’espace Nelson Mandela, une réunion publique-débat de Lutte ouvrière : crise de la société et perspectives pour le « camp des travailleurs »

 

Achetez notre hebdomadaire Lutte ouvrière (1,2 euro) numéro 2770, et Lutte de classe (2,5 euros) n°217, lors des permanences et :

         Chez les marchands de la presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Attention : mes 5 articles du jour apparaissent parfois sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM

Passe sanitaire, nouvel exemple de dictature patronale, aux Cafés Folliet de Chambéry

 

Y’en a marc !

 


 La semaine dernière, les salariés des cafés Folliet, entreprise de Chambéry, qui torréfie du café et le commercialise ensuite dans toute la France, ont reçu un mail édifiant de leur patron. Bernard Folliet leur a en effet annoncé qu’il comptait leur imposer le passe-sanitaire à compter du 15 septembre prochain. Les 265 salariés, qu’ils soient à l’usine de production, en logistique ou commerciaux et services administratifs, devront avoir un passe valide, qui sera contrôlé par leur chef de service, sous peine de voir leur contrat suspendu.

L’essentiel de l’entreprise ne fait pourtant pas partie d’un des secteurs concernés par la mesure gouvernementale. Mais Bernard Folliet, par ailleurs président du Medef Savoie, ne s’embarrasse pas de considérations juridiques et entend aller au-delà de la loi, en imposant la vaccination aux salariés. Comme tous les capitalistes, il entend régner en maître et dicter ses volontés aux travailleurs, même illégales.

Et, il ose, comme le gouvernement, présenter cette attaque anti-ouvrière comme une manière de lutter contre la pandémie. Chez Folliet, il n’y a pas que le café qui a un goût amer !