samedi 13 mars 2021

Argenteuil, défense de Jean Vilar et refus du projet Cap Héloïse, le Comité Jean Vilar plus que jamais présent

 

Continuer à informer, à mobiliser la population

 



 

Si l’on peut penser que la municipalité continue ses petites affaires en catimini pour imposer son projet désastreux Cap Héloïse dont le maillon central est la liquidation de la salle des fêtes communale, ses opposants s’activent toujours de leur côté avec autant d’acharnement. La seule différence c’est qu’ils le font aux yeux de tous, pour informer et mobiliser.

         Ils diffusent depuis deux semaines un nouveau tract qui montre et démontre simplement les enjeux de ce projet.

         Bien évidemment, nous participons à cette activité. Et nous avons retrouvé lors des activités militantes que nous avons menées les mêmes éléments que lors de la grande campagne de signatures de la pétition menée à l’automne 2017. Le manque d’information de la population sur la question. La stupéfaction de nombreux habitants lorsqu’ils apprennent les tenants et les aboutissants de cette affaire. Un pourcentage de refus du projet de plus de 80% des personnes rencontrées. La facilité avec laquelle elles signent la pétition que nous leur proposons.

         Tout cela est vraiment de très bonne augure pour la suite. DM

Intermittents de la culture, précaires de chez Uber, c’est tous ensemble qu’il faut lutter

 

Bachelot : « inutile » et « dangereuse »…

 


La ministre de la Culture juge « inutile » et « dangereuse » l'occupation de plusieurs théâtres pour réclamer la réouverture des lieux culturels. Se posant en femme de culture, elle a surtout du mépris à revendre aux travailleurs de ce secteur qui se battent pour survivre et pour pouvoir exercer leur activité. Après des décennies de vie politique, elle connaît bien son texte. Mais les travailleurs de la culture connaissent aussi leur partition et n’entendent rien lâcher.

 

Nantes : Intermittents, précaires de la culture et de la restauration manifestent

 

Les UBER devant le théâtre Graslin

Après avoir tenté une occupation des locaux de la DRAC (Direction Régionale de l’Action Culturelle) des Pays de la Loire le 4 mars, et alors que le 10 mars les employés de la Drac étaient renvoyés chez eux sur ordre du préfet, les professionnels du spectacle ont décidé en assemblée générale, d’occuper dans la foulée le théâtre Graslin à Nantes. Ils demandent le retrait pur et simple de la réforme chômage, un plan massif de soutien à l’emploi pour les salariés de la culture, la réouverture immédiate des lieux des théâtres, cinémas et autres, la prolongation de l’année blanche.

     L’occupation se fait jour et nuit, tolérée par la mairie (PS) qui dit soutenir les revendications mais limite à 45 personnes le nombre d’occupants. Tous les jours à 13h ils organisent une agora devant le théâtre pour échanger et expliquer le sens de leur lutte.
         Vendredi 12 mars, l’agora a été rejointe par les « Uber » en lutte qui manifestaient leur colère contre un arrêté municipal de la ville de Nantes interdisant l’accès des scooters non électriques aux rues piétonnes du centre-ville, sous prétexte des nuisances que cela entraîne pour les riverains. Le problème c'est que cela équivaut à les empêcher de travailler dans ce secteur

« Le jeune parti communiste : du combat pour créer un parti révolutionnaire au stalinisme ». Aujourd’hui (18) : La « bolchevisation » et le stalinisme, La « bolchevisation » du parti

Comme vous le savez, nous n’avons pas pu tenir le Cercle Léon Trotsky qui devait aborder, un siècle après le Congrès de Tours de décembre 1920, la naissance du parti communiste en France. Le texte de cet exposé est néanmoins disponible sur notre site lutte-ouvrière.org. Nous vous le proposons à partir d’aujourd’hui en feuilleton sur notre blog « lo argenteuil »

 

La «bolchevisation» et le stalinisme

La «bolchevisation» du parti

 

Cette bureaucratisation fut facilitée par la faible culture politique de beaucoup de militants du parti et leur ignorance de l’enjeu des luttes à la direction de l’Internationale. Elle le fut d’autant plus que ces méthodes bureaucratiques se mettaient en place au nom d’objectifs indispensables qui avaient l’assentiment des militants: réorienter la vie du parti et ses activités en direction des ouvriers et des usines. Cette réorganisation, qui avait commencé depuis quelques mois, fut accélérée sous le nom de «bolchevisation» du parti.

Pour rompre avec l’organisation en sections basées le plus souvent sur les circonscriptions électorales, les militants furent organisés dans des cellules centrées sur les usines. C’était une façon d’orienter l’activité de tous vers le travail d’agitation en direction des ouvriers, de suivre l’activité syndicale des militants, de partir des préoccupations politiques des travailleurs. Les militants non ouvriers, assez nombreux, furent rattachés à des cellules d’entreprises. Certains résistèrent parce que c’était un engagement conséquent et qu’ils restaient des bavards sociaux-démocrates. L’opposition approuvait sur le fond cette réorganisation, estimant que «la cellule doit être la délégation du parti dans latelier». Mais elle dénonçait la façon bureaucratique dont elle fut effectuée, avec «des cellules souvent réduites à un effectif minime [qui] manquaient de vie intérieure et par conséquent dinitiative créatrice», selon les mots de Loriot. La «bolchevisation» fut un prétexte pour écarter les partisans de lopposition et promouvoir de jeunes militants, en particulier ouvriers. Comme le dénonçaient 250 militants en octobre 1925 dans une lettre à l’exécutif de l’Internationale: «Tel ou tel jeune militant, lesté dun léger bagage de lieux communs, est brusquement investi de la toute-puissance. Il tranche les questions les plus délicates et juge sommairement des hommes et des choses[9]».

Le choix légitime et utile de faire confiance à des jeunes militants ouvriers, révoltés par l’exploitation, déterminés et engagés dans une période où la répression s’abattait, servit de couverture pour écarter les oppositionnels. Ceux qui protestaient contre les méthodes de Treint étaient taxés «dintellectuels droitiers qui pactisent avec les ennemis de lInternationale» contre lesquels il fallait mener «une lutte implacable[10]». En quelques mois, tous ceux qui refusèrent ces méthodes furent exclus ou découragés. Parmi les fondateurs du parti qui avaient mené la lutte contre les opportunistes venus de la SFIO, la plupart étaient hors du parti après 1926. Par contre Cachin resta! À ses côtés, Monmousseau et Sémard, anciens syndicalistes révolutionnaires, Duclos, «né de la guerre», Thorez et Doriot, issus des Jeunesses communistes, formèrent progressivement la direction visible du Parti communiste. Mais c’était une direction avant tout dévouée à la bureaucratie soviétique.

Extrait de la tribune du 25 mars 1925, signée par Loriot dans les Cahiers du bolchevisme, au nom d’un groupe d’oppositionnels.

[9]      Extrait de la tribune du 25 mars 1925, signée par Loriot dans les Cahiers du bolchevisme, au nom d’un groupe d’oppositionnels.

[10]    Résolution du CC des 1er et 2 décembre 1925, publiée dans l’Humanité du 6 décembre 1925

 


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(Demain : La «bolchevisation» et le stalinisme, Un langage encore révolutionnaire)

vendredi 12 mars 2021

Angleterre, la reine, les gouvernants respectueux, la bourgeoisie… et un ridicule qui ne fait pas rire. Un article de notre hebdomadaire de cette semaine

 Famille Windsor : la malédiction de la momie

10 Mars 2021

Interrogés par une télévision américaine, Harry, le petit-fils de la reine d’Angleterre, et son épouse Meghan ont expliqué avoir voulu s’éloigner de la famille régnante.

En effet, comme Meghan en a fait l’amère expérience, même lorsqu’on épouse le prince charmant, il faut supporter la belle-famille.

Ce qui fait sourire ou pleurer dans un cercle restreint partout ailleurs, prend avec les Windsor la dimension d’un drame international. Le Premier ministre britannique a évidemment donné son opinion, qui est d’exprimer le plus profond respect à la reine et à l’institution. La question a été posée au porte-parole de la Maison Blanche, les télévisons du monde entier ont convié les spécialistes les plus autorisés à venir se demander si effectivement les Windsor sont racistes et ont pour cela ostracisé Meghan Markle.

Régnant depuis 1714, il est logique que les Windsor soient durs aux pauvres, peu avares de la vie des opprimés et cela va souvent avec le racisme. Ne trônent-ils pas depuis les temps de la traite négrière triomphante, de l’exploitation féroce de la classe ouvrière naissante, du plus grand empire colonial que le monde ait porté, dont l’histoire jusqu’à nos jours a été accompagnée de nombreux massacres ?

Le plus décalé dans l’histoire n’est pas cette famille momifiée, tout juste digne du musée Grévin. C’est le fait que la bourgeoisie britannique, plus de trois siècles après sa révolution, en soit encore à l’utiliser comme garant et symbole de leur pays et outil d’unité nationale. Et les médias du monde entier, les dirigeants des puissances prétendument modernes continuent de leur emboîter le pas, respectueusement.

Si le ridicule tuait les défenseurs d’un ordre social dépassé, on pourrait se passer de révolutions.

                                                               Paul GALOIS (Lutte ouvrière n°2745)

 

Achetez Lutte ouvrière (1,2 euro) n°2745,

         Lors de nos permanences :

-ce soir vendredi, de 10 heures 45 à 11 heures 45 au marché Héloïse ;

et de 17 heures 15 à 17 heures 45 au carrefour Babou ;

- ce samedi :de 10 heures 15 à 11 heures 15 au marché de la Colonie ;

et de 11 heures 30 à 12 h.15 au centre commercial de la cité Joliot-Curie ;

-mercredi 17 mars, de 11h. à 11 h.20 au marché des Champioux ;

-         Chez les marchands de presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.

 

Malgré mes paramètres, mes 5 articles du jour apparaissent sur deux pages voire sur trois pages. Pour lire les 5 articles, cliquez en bas de la première page sur « articles plus anciens). DM