Argenteuil crue en vue, une fois de plus ! Méfiance, méfiance, prudence…

Et ces messieurs nous diront « Qui l’eut cru » !

 

Photo ancienne, mais pas trop

Depuis plusieurs semaines, la météo est à la pluie, et il est prévu que cela continue. Les crues sont à l’ordre du jour, pas seulement dans le Sud-Ouest. L’Oise et la Seine sont concernées. Ainsi, à Argenteuil, la voie de droite de la RD311 est dorénavant fermée dans le sens Bezons en direction de l’A15.

         Cela compliquera un peu plus la circulation automobile, mais surtout cela nécessite d’intégrer l’existence de ces crues régulières dans toute réflexion d'aménagement. Il s'agit d'un sol de surcroît fragile dans cet espace local de la rive du fleuve. Ce n’est pas un hasard si, malgré le raccordement de l’ex-île (que nous appelons « Héloïse ») à la rive du vieux bourg dans les années 1820, cet espace n'ait jamais été urbanisé.

         Les édiles d’aujourd’hui n’en font fi et se croient apparemment plus malins, avec leur projet Cap-Héloïse. Mais on imagine très bien la situation si jamais ce projet aboutissait. Au niveau de la stabilité de l’ensemble. Et avec l’inondation récurrente des parkings censés recevoir les véhicules des logements et des activités prévus.DM

 

Argenteuil, organisations syndicales privées du droit de réunion

 

Doivent-elles rentrer dans la clandestinité ?

Qu’ils rendent aux travailleurs leur vieille « Maison du peuple » !

Lorsque l’espace Mandela fut installé à la fin des années 1980, les deuxième  et troisième étages de cette ancienne usine rénovée devaient être exclusivement réservés à l’activité syndicale. C’était un aspect de la transaction signée entre la municipalité et la « Maison du peuple » d'Argenteuil, installée depuis 1936 à l’angle de la rue du Perreux et de l’avenue Jean Jaurès. Aujourd’hui, cette occupation syndicale est réduite à la portion congrue.

         Cette situation s’est d’autant plus aggravée avec l’épidémie du Covid, puisque les organisations syndicales ne peuvent plus purement et simplement y tenir de réunions.

         Cerise sur le gâteau, ce qui est vrai pour elles ne l’est pas pour la municipalité. Des sessions de formation diligentées par cette dernière ont en revanche lieu à l’espace Mandela. Certes, c’est le fait du prince. Mais celui-ci, sûr de lui aujourd’hui, finit toujours par être renversé. DM

Logement : la crise s’aggrave

 

4,1 millions de personnes mal logées en France

 Un logement surpeuplé

Dans son rapport annuel, la fondation Abbé Pierre a dénombré 4,1 millions de personnes mal logées en France aujourd'hui, dont 300 000 sans domicile. Baisse des attributions de HLM, accès difficile aux services d'urgence pendant les confinements, et surtout augmentation de la pauvreté et donc des impayés pouvant conduire à des expulsions : le bilan de 2020 constitue une vraie « bombe à retardement » pour les mois qui viennent, souligne l'association.

         La construction de logements HLM était déjà insuffisante avant la crise, mais la pénurie s'aggrave : moins de 95 000 HLM ont été produits en 2020, contre un peu plus de 100 000 en 2019, et le nombre de permis de construire déposés s'est effondré.

         L'État se refuse à consacrer les moyens suffisants pour le logement des classes populaires : les milliards sont réservés au sauvetage des profits capitalistes.

Le 4 février, en grève, en manifestation, pour exprimer notre colère

 

L’occasion de discuter, d’échanger, de préparer la suite

La CGT, Solidaires et la FSU appellent à l’échelle du pays à une journée de grève et de manifestation ce jeudi 4 février.

         Nous avons toutes les raisons d’être dans l’action ce jour-là. Salaires qui ne suivent pas la hausse des prix. Montée du chômage qui frappe partout. Dégradation des conditions de travail. Crise du capitalisme et de la société.

         Ce n’est certes pas cette seule journée qui fera reculer le gouvernement. Mais minoritaires ou pas, ceux qui y participeront aideront à préparer la suite. Face à l’offensive du grand patronat, tôt ou tard, nous devrons engager une lutte entraînant l’ensemble des travailleurs. Ce 4 février marquera notre refus et nous donne l’occasion, lors des rassemblements et des manifestations, de discuter entre travailleurs sur le programme et les objectifs de lutte que dès à présent nous avons à mettre en avant.

La manifestation parisienne partira à 14 heures place de la République pour se diriger ensuite vers Nation en passant par la place Voltaire. Un rendez-vous local de départ est fixé à 13 heures à la gare d’Argenteuil.

 

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Achetez Lutte ouvrière (1,2 euro).

         Lors de nos permanences :

-ce mercredi 3 février, de 11h. à 11 h.20 au marché des Champioux.

         Chez les marchands de presse :

                   -au Val d’Argenteuil-nord, bureau de tabac de la « dalle » ;

                   -librairie « Le presse papier », avenue Gabriel Péri.