Argenteuil, organisations syndicales privées du droit de réunion

 

Doivent-elles rentrer dans la clandestinité ?

Qu’ils rendent aux travailleurs leur vieille « Maison du peuple » !

Lorsque l’espace Mandela fut installé à la fin des années 1980, les deuxième  et troisième étages de cette ancienne usine rénovée devaient être exclusivement réservés à l’activité syndicale. C’était un aspect de la transaction signée entre la municipalité et la « Maison du peuple » d'Argenteuil, installée depuis 1936 à l’angle de la rue du Perreux et de l’avenue Jean Jaurès. Aujourd’hui, cette occupation syndicale est réduite à la portion congrue.

         Cette situation s’est d’autant plus aggravée avec l’épidémie du Covid, puisque les organisations syndicales ne peuvent plus purement et simplement y tenir de réunions.

         Cerise sur le gâteau, ce qui est vrai pour elles ne l’est pas pour la municipalité. Des sessions de formation diligentées par cette dernière ont en revanche lieu à l’espace Mandela. Certes, c’est le fait du prince. Mais celui-ci, sûr de lui aujourd’hui, finit toujours par être renversé. DM