samedi 2 janvier 2021

Licenciements : face aux licenciements prendre sur les profits

 

Préparer la grande lutte collective nécessaire

 


Les annonces de plans de licenciements continuent, entre autres, dans l’aéronautique. Ainsi, Akka, une société d’ingénierie présente dans une cinquantaine de pays, annonce 900 suppressions d’emplois, qui viendront s’ajouter à ceux d’Airbus, Figeac Aero, Latécoère, etc. Ces entreprises prétextent la baisse d’activité ouverte par la pandémie. Mais dans les années précédentes, toutes ont fait des affaires en or et, de plus, elles vont recevoir des milliards de l’État pour, nous dit-on, sauver l’emploi. En fait, comme dans tous les secteurs, les patrons veulent faire payer leur crise économique aux travailleurs, tout en empochant les aides publiques.

Les travailleurs devront imposer, par une lutte collective, la répartition du travail entre tous pour qu’aucun travailleur, intérimaire, CDD, ou CDI, ne se retrouve sur le carreau, en prenant sur les profits passés et présents.

Migrants près de la Manche : attaques barbares de la police

 

La seule solution sera d’ouvrir les frontières

 

Drame d'être né ailleurs

Les persécutions contre les réfugiés dans le Nord de la France ne connaissent pas de trêve même durant cette période de fêtes. Après que la police ait délogé, le 23 décembre, ceux qui dormaient sous des ponts à Calais, c’est le campement de Grande Synthe qui a subi l’assaut des policiers le 29 décembre, accompagnés d’équipes de « nettoyage » qui ont lacéré les tentes pour éviter qu’elles ne soient réutilisées. Les jours se suivent et se ressemblent, avec des expulsions et des interdictions aux associations qui leur viennent en aide. Sauf que les migrants n’ont d'autres choix que de revenir pour tenter leur chance de passer vers l’Angleterre.

Pour mettre fin aux campements sordides de ceux qui ont fui guerre et misère de leur pays, une solution simple et humaine : ouvrir les frontières !

Argenteuil : violence dangereuse des quartiers laborieux (7) : une seule véritable solution…

 

« Une seule solution, la révolution »

 


Depuis des décennies, les « plans banlieue » se succèdent avec le résultat que l’on sait. Dernièrement, un nouveau a été réclamé par un certain nombre de maires de grandes villes. Pécresse en a même annoncé un de son côté.

         Ce sont des dizaines et des dizaines de milliards qui ont été dépensés de cette façon. Ils n’ont en tout cas pas réglé la question des « quartiers populaires » et encore moins celle de la violence qui s’y développe.

         Je ne prendrai qu’un exemple, celui du quartier du Val d’Argenteuil-nord.

         Si la rénovation urbaine de l’ANRU y a connu un certain succès au niveau architectural, il n’en a pas été de même au niveau « sociétal » pour reprendre un terme à la mode.

         Ladite «mixité sociale » s’est réduite. L’École et ses difficultés font face à des tâches aggravées. Le commerce, malgré ceux qui tentent dans ce quartier d’assurer une mission essentielle, est réduit à sa plus simple expression. La situation est encore pire sur le plan des services publics utiles à la population. Pas de bureau de poste, pas de Maison des services publics pour ne pas décliner toutes les agences de services public qui devraient exister dans le quartier. Pas d’agence d’intérim. Un poste de police qui n’en est pas un avec ses horaires d’ouverture dérisoire. Une densité faible des services de santé malgré la présence essentielle du centre de santé municipal Lézine Sur le plan des évènements culturels et autres, une situation marginale. Des centres sociaux qui continuent certes leur activité, mais sans véritable synergie spatiale en liaison avec les services municipaux…

         Et quel bilan pour tout cela ? Aucun. Ou s’il en existe, ils ne sont pas publics.

Et cela pour un quartier de 25 000 habitants, que l’on traverse avec une extrême tristesse lorsque le temps est gris et venteux.

         Pour réduire les problèmes, et en particulier ceux des générations montantes, il faut bien autre chose. Il faut :

         -la perspective d’un emploi pour tous ;

         -des services publics à la hauteur des nécessités ;

         -abonder d’énormes moyens pour l’École ;

         -il faut que ressurgisse une vraie dynamique associative et militante du mouvement ouvrier.

         Voilà de quoi resserrer les liens entre les habitants, donner des perspectives, aller vers la réduction de la violence.

         Bref, il faut se battre pour une société soucieuse du besoin des personnes,des besoins de tous. Il faut une révolution sociale. Il faut la Révolution. DM

J’ai écrit cette série de petits textes pour répondre à Lionel, très inquiet de la montée de la violence sur la Ville, et de la crainte qu’il en aille de même au niveau de la violence inter-quartiers. je reviendrai ultérieurement sur la question du "mépris social" à l'encontre des quartiers populaires, et sur la question du racisme. C’est une ébauche de réflexion. Il faudrait la mener collectivement. En tout cas, c’est ce que nous avons tenté de commencer de faire par ces brèves. DM

Argenteuil comme ailleurs, SFR n’a apparemment vraiment pas la fibre de la fibre, aux dépens des installateurs et des consommateurs

  

Avec SFR, c’est en l’occurrence, ni fait ni à faire

 


 Ça fait désordre

Chacun connaît sur Argenteuil les déboires liés à une installation de la « fibre » confiée localement à SFR. Un « fait divers » nous a rappelé ces jours derniers ces problèmes.

            À Neuilly-sur-Marne, des monteurs qui travaillaient sur des armoires dans la rue au bénéfice de SFR se sont fait violemment attaquer, ont reçu des coups et se sont fait délester de matériels.

            C’est d’autant plus crapuleux que ces monteurs recrutés souvent par des filiales ou ayant le statut d’autoentrepreneur travaillent dans des conditions très difficiles, comme nous pouvons le voir régulièrement ici à Argenteuil.

            Des actes inqualifiables donc, qui ont donné une raison à SFR pour suspendre dans cette ville ses travaux !

            Mais ce que nous avons lu sur cette affaire rappelait aussi exactement la situation que nous connaissons sur Argenteuil. C’est-dire, des interventions récurrents sans queue ni tête, un opérateur intervenant sur un coffret, dans la rue, et davantage dans les résidences, qui rétablit la connexion d’un client, mais en occasionnant par la même occasion, au vu de l’installation d’ensemble inadéquate, la connexion d’un voisin…

            Bref que l’on soit ici ou à Neuilly sur Marne, les mêmes problèmes.

            Au fait, où en est la plainte de la Ville à l’encontre de SFR ? Où en sont les rénovations d’armoires et de coffrets à Argenteuil ? Voilà une information très attendue… avec la solution des problèmes bien sûr. DM