samedi 19 septembre 2020

Argenteuil "journée mondiale du nettoyage" : la nettoyer du capitalisme par la Révolution mondiale

 

Le seul grand nettoyage qui vaille

 


Ne pas se tromper, c'est du plastique




Argenteuil est apparemment dans la boucle du « Wold clean up day », histoire de montrer sans doute que l’on s’intéresse à l’avenir de la planète. Ce soir, il y aura peut-être un communiqué pour informer du nombre de sacs de déchets qui auront été ramassés. Bref, une journée à la signification et à l’utilité très faibles, voire dérisoires.

         Pour lui donner justement un avenir à cette planète il faudra la nettoyer du capitalisme, avec ses trusts pollueurs. La jeunesse doit s’emparer de cette conscience-là.

         Certes, cette révolution ne se fera pas en un jour, mais c’est le seul combat qui vaille.

Argenteuil, les journées du patrimoine, et l’engagement du Comité Jean Vilar

 

En promenade pour comprendre le combat pour restaurer l’Île

 


Si les Journées du Patrimoine ont un sens, elles permettent de s’approprier ce patrimoine, en l’observant, en l’analysant, et en n’oubliant pas qu’il doit être défendu quand il est dans le viseur des promoteurs.

         Ce patrimoine, ce ne sont pas seulement des lieux et des monuments, ce sont des paysages.

         Ce qui reste de L’île doit être préservé pour être le point de départ d’une véritable reconquête des berges de la Seine à Argenteuil. Pour cela, son espace doit être observé, compris et défendu contre toutes les attaques.

         Cela est au cœur du combat du Comité Jean Vilar pour l’abandon du projet Cap Héloïse qui donnerait un nouveau mauvais coup majeur à cette liquidation de ce qui reste de L’île.

         Le Comité Jean Vilar organise donc aujourd’hui et demain dans le cadre de ces Journées une promenade dans ce secteur particulier de la commune. Différents membres du Comité aborderont au fil de la promenade plusieurs aspects qui expliquent le lien particulier entre Argenteuil et son fleuve. Rendez-vous à 16 heures devant la salle Jean Vilar. DM

vendredi 18 septembre 2020

Bridgestone : interdiction des licenciements !

 

Et rien n’a attendre du gouvernement !

 


Suite à l'annonce par le fabricant de pneumatiques Bridgestone de son intention de fermer son usine de Béthune, en mettant plus de 850 salariés sur le carreau, le gouvernement a fait connaître son « désaccord total » avec cette décision.

         Il reproche à Bridgestone la brutalité de l'annonce, faisant fi, dit-il, du soi-disant « dialogue social ». Le gouvernement reproche, en quelque sorte à Bridgestone de ne pas avoir suffisamment et sérieusement étudié les opportunités de bénéficier des fonds publics offertes par son plan de relance... Manière de dire qu'il pourrait les aider plus encore, comme si c'était une solution pour les salariés. Manière, aussi pour Macron, Xavier Bertrand et autres politiciens de laisser croire qu'ils agissent pour défendre les emplois !

         Les travailleurs menacés ne peuvent compter sur ce gouvernement pour imposer à Bridgestone quoi que ce soit. Il n'y a que leur détermination collective à vendre chèrement leur peau qui pourra entraver ce projet scélérat de Bridgestone.

Epidémie : le scandale du manque de moyens. Un article de notre hebdomadaire Lutte ouvrière. Lisez Lutte ouvrière !

 Epidémie : le scandale du manque de moyens

 16 Septembre 2020

Ces dernières semaines ont été marquées par des discours successifs des responsables scientifiques et politiques, dans lesquels tous ont présenté une situation épidémique qui se dégrade. Mais ils semblent surtout pressés de ne rien faire.

Le 3 septembre, le Conseil scientifique a rendu un avis constatant l’échec de la politique du « tester, tracer, isoler » menée depuis des mois. Il reconnaissait que les délais pour se faire tester sont trop longs. Il faut en moyenne plus de trois jours entre le début des symptômes et le prélèvement, et attendre encore plusieurs jours pour obtenir le résultat. Il admettait également que l’isolement de quatorze jours prévu pour les cas positifs ou suspects n’est que très peu appliqué.

Devant la remontée de l’épidémie, le président du Conseil scientifique s’est répandu dans la presse pour déclarer que le gouvernement allait devoir prendre des décisions difficiles, mais sans dire lesquelles. Le président Macron a commencé par répondre que ce n’était pas aux scientifiques de décider. Puis, vendredi 11 septembre, confiné à Matignon, le Premier ministre a annoncé quelques mesurettes qui ne changent rien et surtout précisé qu’il revenait aux préfets et aux élus locaux de décider dans leur coin. Ceux-ci y sont donc allés de leurs annonces : dans les Bouches-du-Rhône, les rassemblements de plus de 1 000 personnes ont été interdits ainsi que les groupes de dix personnes sur les plages, les boissons alcoolisées dans les rues et les soirées dansantes… Il est peu probable que cela arrête l’épidémie.

Les hommes politiques et leurs conseillers scientifiques sont toutefois d’accord sur un point : il ne faut pas reconfiner, cela coûterait trop cher. Leur indécision à tous cache mal que leur priorité absolue est de préserver les profits patronaux, une ligne de conduite qu’ils suivent depuis le début de l’épidémie. Sur le plan sanitaire, les autorités n’ont jamais rien anticipé et c’est ce qui a rendu le confinement incontournable en mars.

Aujourd’hui, les principaux foyers de contamination sont les lieux de travail. Dans les écoles, les règles sanitaires sont insuffisantes ou impossibles à respecter, notamment à cause du manque de personnel. Mais, face à cela, rien de sérieux n’est fait. La remontée de l’épidémie risque donc d’aboutir à une nouvelle saturation des hôpitaux et des réanimations et... à de nouveaux confinements décidés brutalement au dernier moment.

Pour faire face, il faudrait embaucher rapidement dans les hôpitaux et les Ehpad, mais il est évident que ce gouvernement ne le fera pas. Comme tous les dirigeants du monde capitaliste, il démontre chaque jour son inaptitude à défendre les intérêts généraux de la population. Les travailleurs sont indispensables au fonctionnement de la société. S’ils la géraient directement eux-mêmes, ils feraient mieux que les patrons et les gouvernements à leur service.

                                                        Jean POLLUS (Lutte ouvrière n°2720)

Laboratoires de biologie : grève pour les salaires

 

Notre analyse : bravo aux travailleurs qui ne se laissent pas faire

 


Les employés d'une vingtaine de laboratoires de biologie médicale du réseau Biofusion, en Occitanie, sont en grève depuis le 15 septembre. Ils se sont rassemblés à 70 à Montauban. Une semaine auparavant 50 salariés d'un autre laboratoire avaient organisé un rassemblement similaire au Mans.

         Ces techniciennes de laboratoire se plaignent de n'avoir droit qu'à une prime ridicule de 250 euros, alors que l'augmentation du nombre de test Covid a considérablement accru leur rythme de travail depuis des mois. Elles refusent, et se mobilisent contre l'insuffisance de leurs salaires qui tournent autour de 1 400 euros par mois, après des années d'ancienneté.

         Biofusion fait partie d'Inovie, qui possède 340 laboratoires d'analyse avec 4 500 salariés et était valorisé à 1 milliards d'euros l'an dernier. Il y a donc largement de quoi satisfaire les revendications.

         Le patron de Biofusion a commencé à céder en parlant d'une prime autour de 1 000 euros brut, mais les grévistes continuent pour les salaires. Bravo !

Arlette Laguiller sur France Inter : la militante communiste et révolutionnaire toujours !