vendredi 24 juillet 2020
Ségur de la Santé : des lits sans soignants ?
Loin de la nécessité d’un plan massif d’embauches
Le ministre de la Santé a annoncé
hier l'ouverture, dans les hôpitaux, de 4000 lits « à la
demande » : ils pourront, nous dit-on, être ouverts selon les
besoins, en fonction des pics épidémiques saisonniers... mais sans les
embauches de personnel correspondantes.
Non
seulement ces ouvertures, pour l'instant virtuelles, ne compenseraient pas les
4700 lits supprimés rien que depuis l'élection de Macron, mais il n'est même
pas sûr qu'elles aient lieu, sauf peut-être en imposant aux travailleurs
hospitaliers encore plus d'heures supplémentaires.
On est
bien loin du plan massif d'investissement dans la santé exigé par les soignants
et dont la crise sanitaire rappelle la nécessaire urgence.
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santé; hôpitaux
UE : Macron se met en scène
Un grand modeste !
« C'est le moment le plus
important de la vie de notre Europe depuis la création de l'euro », a
déclaré Macron après les quatre jours du vaudeville à rebondissements
multiples. Il s'est posé, avec sa modestie coutumière, comme l'accoucheur de la
laborieuse adoption de cet accord. Mais si les dirigeants de l'UE se sont
entendus pour ouvrir les vannes du crédit, les seuls et uniques bénéficiaires
en seront les groupes capitalistes. Les travailleurs de l'Union européenne ne
doivent rien en attendre et se préparer, au contraire, à faire face à une vaste
offensive de ces mêmes groupes capitalistes contre leurs conditions de vie.
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Macron
Castorama : des profits pour les patrons, des clous pour les travailleurs
Quand il s’agit de leurs profits, ils ne font pas du bricolage
Les salariés de Castorama sont
mobilisés depuis le début de la semaine. Ils protestent contre la baisse de
30 % de la prime d'intéressement. La direction se réfugie derrière les
deux mois de confinement, en oubliant de dire que depuis le déconfinement, les
ventes ont bondi à un niveau exceptionnel. Mais le groupe Kingfisher, géant
européen du bricolage auquel appartient Castorama, comptait sur les menaces de
fermeture de magasins annoncées pour imposer ces exigences à ses salariés.
Raté !
Argenteuil, les années à venir appartiennent aux habitants s’ils le veulent. Aidons-les à le vouloir !
Lutte de classe face à l’électoralisme, l’action face à la passivité !
Sur notre blog, nous essayons de
rapporter des situations particulières qui sont à dénoncer. Si en soi, cela ne
change rien, cela devrait déjà aider à faire circuler l’information, et à entamer
la réflexion. Le manque d’information est criant sur Argenteuil.
Mais que « lo
argenteuil » rapporte un certain nombre de ces situations ne convient pas
à tout le monde et entraîne des réflexions douces-amères, dans le style
habituel de nombreux « amis de Facebook ». Cela a été le cas à la
suite de notre brève d’hier portant sur la situation de nombreux jeunes
contraints de rester, désœuvrés, à Argenteuil durant ces vacances. Ainsi, un
partisan de feu Philippe Doucet écrit : « Des actes ! Cela suffit les longs discours endoctrinants. Les 6 années
à venir ne réservent aucune surprise, à quoi bon faire des copier-coller… ».
Cet
extrait est très intéressant, car il défend un point de vue aux antipodes du nôtre,
certes très « endoctriné », de la vieille doctrine militante du
mouvement ouvrier.
Eh si,
ami de Facebook, les 6 années qui viennent ont toutes les chances de nous
réserver beaucoup de surprises. Et cela à différents niveaux. Quelle sera la
politique de la nouvelle municipalité ? Des voies indépendantes s’y
feront-elles entendre ? Georges Mothron gardera-t-il longtemps le
gouvernail ? Quel sera le profil des membres de son cabinet ? Etc.
Ces
questions sont certes à la marge, car l’essentiel dépend de l’évolution sociale.
Quelle sera la profondeur de la crise ? Comment le monde du travail local
sera-t-il touché par l’augmentation du chômage ? Par la dégradation
prévisible de sa condition ? Etc.
Mais l’essentiel
n’est même encore pas là. Quels seront les « actes » de la population ?
Face à toutes les situations et aux décisions locales comme à l’échelle du
pays, la population passera-t-elle à l’action, bouleversant ainsi ce que l’on
voulait lui imposer ?
Là est
notre différence fondamentale avec cet ami quelque peu amer. Nous sommes
partisans de la lutte et de la lutte de classe, là où il en reste au niveau du
résultat « passif » des élections. Et nous croyons avoir démontré
dans différentes occasions notre confiance dans les mobilisations. Et en attendant, par ce blog, nous continuerons à diffuser les informations que nous recueillerons sur tout ce que nous aurons à combatte. Dominique
MARIETTE
jeudi 23 juillet 2020
Valéo : les patrons ça ose tout…
« Performance » patronale = augmentation de l’exploitation
Le trust Valéo vient de présenter
un « accord de performance » aux syndicats, comportant
notamment : l'annulation de l'intéressement, le gel des salaires, la
baisse des primes de départ à la retraite ou de travail de nuit, un passage de
215 à 218 jours du temps de travail des ingénieurs et cadres, etc. Et tout ça
sans même garantir de maintenir les emplois.
Valéo
parle de diminuer de 10 % les « coûts salariaux », comprenez
augmenter de 10 % l'exploitation de ses salariés. Car si Valéo annonce un
bénéfice « en chute de 43 % » pour 2019, celui-ci reste de 313
millions.
Ces
centaines de millions, plus ceux emmagasinés les années précédentes, doivent
servir à maintenir les salaires, pas à gaver les actionnaires !
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Monsanto, produits toxiques, les empoisonneurs condamnés à bon compte
Avec une pensée fraternelle à Jean-Marie, arboriculteur, très malade, de Rivière-sur-Tarn
Des milliards provisionnés pour le prix du permis de tuer
Le géant mondial Monsanto, connu
notamment grâce au Roundup, son désherbant vendu partout sur la planète, avait
été condamné suite à la plainte d'un agriculteur américain. Cette condamnation
vient d'être confirmée en appel par un tribunal californien. Mais, au passage,
les dommages et intérêts à verser ont été de nouveau divisés par 4 pour
atteindre 16,8 millions d'euros. Une goutte d'eau dans l'océan de profit du
groupe, racheté par le groupe Bayer, qui a provisionné 10 milliards pour en
finir avec ces procès à répétition. Le prix du permis de tuer en quelque sorte.
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