Airbus
Nantes : Les milliards tombent… les licenciements aussi !
Echo d'entreprise
03/07/2020
En Loire-Atlantique, sur les
sites Airbus de Nantes et Saint-Nazaire, l’annonce du millier de licenciements
prévu par la direction a provoqué un choc chez les salariés. Bien sûr, les
nouvelles n’étaient pas bonnes et les discours de la direction depuis la crise
du Covid sentaient mauvais avec l’annonce d’un plan « d’adaptation »
et de « réduction de format » qui était fait pour préparer les
esprits à une saignée d’ampleur : 484 postes de moins à Nantes (1 poste
sur 5), 386 à Saint-Nazaire (12% des effectifs) ainsi que 201 à Stelia, filiale
à 100 % Airbus. Au total un millier d’emplois supprimés sans compter les
entreprises sous-traitantes comme Daher qui annonce aussi 900 suppressions
d’emplois.
Ce plan massif de suppressions de
postes vient s’ajouter à une première vague de licenciements secs de centaines
d’intérimaires et de sous-traitants qui travaillaient sur site et se retrouvent
sur le carreau depuis le mois d’avril ou de mai avec peu d’espoir de retrouver
dans l’immédiat une mission dans l’aéronautique.
Cette situation est d’autant plus
choquante que les avions restent à construire, 7600 commandes, du travail pour
dix ans et si les compagnies retardent pour l’instant leurs livraisons, elles
ne les annulent pas. Le patron d’Airbus dit vouloir sauver l’entreprise. Mais
tout le monde sait que sa préoccupation première est de sauver les
dividendes des actionnaires. En fait, Airbus Group se sert du prétexte
Corona virus, non seulement en France, mais au niveau international, pour
mettre en place un plan d’aggravation des conditions de travail pour ceux
qui ne seront pas licenciés dans le but de dégager plus de profit à l’avenir.
Tout
ceci avec la complicité du gouvernement et de l’État qui verse des milliards
d’aide tandis que les patrons licencient sans vergogne ! La seule chose
qui pourra les arrêter c’est une réaction massive de l’ensemble des salariés
Airbus, intérimaires sous-traitants, CDD… pour sauver leur emploi et leur
salaire en prenant sur les profits passés et à venir !
Lutte ouvrière prépare sa
« fête des retrouvailles », les 26 et 27 septembre, parc de Bellevue
à Presles. Elle sera le grand rassemblement de lutte de la rentrée où nous
échangerons ensemble sur le programme nécessaire à défendre face à la crise.
Carte achetée actuellement : 10 euros ! C’est un bon de
soutien, on l’achète dès maintenant. Pour toute commande : auprès des
Militants de Lutte ouvrière, ou de moi-même : MDommarie@aol.com






