La plupart des listes ont fait de
la question de la propreté un point important de leur campagne électorale,
dénonçant la situation de saleté récurrente d’un certain nombre de quartiers et
de points de la Ville, et la responsabilité de la municipalité actuelle en la
matière.
Certes,
la question de la propreté et l’attitude de la population à ce sujet dépasse
largement les limites de la commune. Argenteuil n’est pas la seule qui est
confrontée à ce problème Et cela relève partout certainement du recul de
l’esprit collectif.
Mais
en ce domaine comme dans d’autres, il y une inconnue pour nos candidats-notables,
celle des travailleurs concernés. Et les employés de la Ville, en particulier
ceux du nettoyage des rues, vivent mal ces attaques et les prennent comme une
attaque pour leur travail.
Mais
ceux qui dénoncent la malpropreté de la Ville se sont-ils jamais intéressés à
la situation des travailleurs communaux du nettoyage des rues, comme des autres
travailleurs ?
Poser
la question, c’est y répondre.
Ils
sauraient s’ils s’y intéressaient un tant soit peu, que régulièrement les
effectifs sont insuffisants dans ce service, que la précarité y est une
réalité, et que la question des matériels se posent également.
Que
tous ces gens-là ouvrent les yeux. Ils verraient chaque jour les agents de ce
service en vêtement jaune, nettoyer les rues, ramasser les encombrants, les
gravats abandonnés… Qu’il fasse soleil, mais aussi qu’il vente ou qu’il pleuve…