lundi 17 février 2020

Stations de ski : les travailleurs saisonniers en grève contre la réforme de l’assurance-maladie


Les pistes voient rouge




De nombreux travailleurs saisonniers des stations de ski ont fait grève hier. Ils protestent contre la réforme de l’assurance-chômage qui doit entrer en application prochainement, et qui les touche comme bien d’autres travailleurs.
         Danseuses de l’Opéra de Paris qui font la grève, avocats en colère à travers le pays, saisonniers… réforme des retraites, de l’assurance chômage, tous les travailleurs sont concernés par une politique seulement au service du grand patronat.
         C’est vraiment tous ensemble qu’on les fera reculer.
         Un nouvel appel à la grève est programmé dans les stations pour le lundi 24 février.

Combats des femmes : Irak, des femmes debout contre les chefs réactionnaires


La révolution c'est moi



Le slogan "la révolution c'est moi" a été scandé par des centaines de femmes en Irak à la suite des propos du leader chiite Moq Tada Sadr qui s'est élevé contre la mixité dans les manifestations contre le pouvoir.
Ce leader s'est rangé du côté du nouveau premier ministre et contre la poursuite du mouvement. Après avoir envoyé ses milices contre les manifestants, faisant plusieurs morts, il tente de retourner la population contre la participation des femmes au mouvement.
Bravo pour le courage de ces femmes qui ont immédiatement réagi.

Argenteuil, propreté de la Ville : des candidats notables si loin des travailleurs


Ils ne les voient pas… ?



La plupart des listes ont fait de la question de la propreté un point important de leur campagne électorale, dénonçant la situation de saleté récurrente d’un certain nombre de quartiers et de points de la Ville, et la responsabilité de la municipalité actuelle en la matière.
Certes, la question de la propreté et l’attitude de la population à ce sujet dépasse largement les limites de la commune. Argenteuil n’est pas la seule qui est confrontée à ce problème Et cela relève partout certainement du recul de l’esprit collectif.
         Mais en ce domaine comme dans d’autres, il y une inconnue pour nos candidats-notables, celle des travailleurs concernés. Et les employés de la Ville, en particulier ceux du nettoyage des rues, vivent mal ces attaques et les prennent comme une attaque pour leur travail.
         Mais ceux qui dénoncent la malpropreté de la Ville se sont-ils jamais intéressés à la situation des travailleurs communaux du nettoyage des rues, comme des autres travailleurs ?
         Poser la question, c’est y répondre.
         Ils sauraient s’ils s’y intéressaient un tant soit peu, que régulièrement les effectifs sont insuffisants dans ce service, que la précarité y est une réalité, et que la question des matériels se posent également.
         Que tous ces gens-là ouvrent les yeux. Ils verraient chaque jour les agents de ce service en vêtement jaune, nettoyer les rues, ramasser les encombrants, les gravats abandonnés… Qu’il fasse soleil, mais aussi qu’il vente ou qu’il pleuve…

Argenteuil, commerce, élections municipales de mars 2020, en réponse au journal le Parisien sur le commerce


De l’argent dans le porte-monnaie, et le commerce refleurira !

 
Une rue commerçante, c'est une rue vivante, d'échange... Ce n'est pas de la nostalgie, c'est possible !

Le journal Le Parisien-95 prépare un tableau comparatif sur les engagements des différentes listes d’Argenteuil si elles l’emportaient en mars prochain lors des élections municipales. La question était : quelles seraient en quelques phrases vos trois premières mesures si vous l’emportiez ?
         Pour poursuivre, voilà ce que j’ai répondu à propos du commerce :
Commerce

Proposition 1: Annulation du projet Cap Héloïse

Proposition 2: Réouverture d'une moyenne surface de qualité place de la Commune de Paris dans le quartier du Val d'Argenteuil

Proposition 3: Organisation d'États généraux du commerce à Argenteuil, en comptant non sur des "spécialistes" mais sur le ressenti des habitants et des commerçants de tous les quartiers

Bien évidemment, il y aurait bien des choses à ajouter. En particulier, une municipalité ouvrière si elle ne peut pas régler la question du niveau des salaires, en appellerait aux habitants pour leur hausse, et serait à leur côté dans les luttes pour y parvenir. Car face à la paupérisation lente mais continue du plus grand nombre, c’est cette hausse qui modifierait bien des possibilités pour améliorer le commerce local et donc la vie de la population…

dimanche 16 février 2020

Chômage : chiffres en trompe-l’œil…


…Mais qui ne trompent personne



Le gouvernement prend appui sur les derniers chiffres officiels du chômage, qui indiquent une baisse de 85 000 demandeurs d’emplois et ramène son taux à celui d’il y a dix ans, pour vanter sa politique. Mais il reste 2 millions 224 000 chômeurs, si on prend comme référence la définition du Bureau international du travail (BIT). Pour Pôle emploi, qui comptabilise d’autres catégories, le chiffre est supérieur… de plus d’un million.
C’est sans compter sur le fait que les emplois créés sont pour l’essentiel précaires, mal payés et c’est faire peu de cas de tous ceux qui ont été radiés depuis l’entrée en vigueur de la réforme de l’assurance chômage au 1er novembre. Seule une contre-offensive massive et déterminée du monde du travail pourra imposer au grand capital les mesures nécessaires, à commencer par l'interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous sans perte de salaire.

Fonction publique : une rupture conventionnelle porte ouverte à toutes les pressions


Un plan social déguisé ?



Un arrêté du Journal Officiel vient de signifier la mise en place de la rupture conventionnelle dans la Fonction Publique, comme cela existe pour le privé.
Elle est présentée comme un progrès par le gouvernement au prétexte qu’elle permettrait aux salariés du public de partir avec un tout petit pécule et leur permettraient de toucher des indemnités chômage.
Mais c’est bien plus encore un moyen pour l’État de se débarrasser, à peu de frais, de nombreux salariés. Et c’est la porte ouverte aux pressions pour pousser vers la sortie des fonctionnaires dont l’État voudrait se débarrasser, à la fois ceux qui, usés par le travail, ne sont plus assez productifs et ceux qui contestent trop.

Argenteuil : il faut des conseillers municipaux Lutte ouvrière pour « Faire entendre le camp des travailleurs » !


Des militants aux côtés des travailleurs et de la population !



Des conseillers municipaux « Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs » seraient aux côté des travailleurs et des habitants dans leurs combats légitimes. Certes, comme militants, il n’est pas nécessaire de bénéficier de ce mandat pour mener ces combats. Depuis des décennies, nous le démontrons de multiples façons à Argenteuil, et il n’est pas besoin de le rappeler ici.
         Mais ce mandat de conseiller et de conseillère municipale nous offrirait quelques moyens supplémentaires pour nous faire entendre, et ce n’est pas négligeable. Les médias sont davantage sensibles à l’annonce de « fonctions électives » particulières. Il est possible de prendre la parole lors des conseils municipaux. Parfois, il l’est également d’obtenir des soutiens pour les luttes en cours.
         Nous l’avons démontré lorsque nous eûmes des élus à Argenteuil de 2008 à 2014. Nos interventions furent multiples pour affirmer les intérêts collectifs. Nous réclamâmes avec succès que la municipalité octroie par deux fois des soutiens financiers substantiels aux grévistes…


         Aidons en conséquence à ce qu’il y ait des conseillers municipaux de la liste « Lutte ouvrière - Faire entendre le camp des travailleurs à l’issue des élections municipales de mars prochain. Dominique MARIETTE

Argenteuil, élections municipales de mars 2020, en réponse au journal le Parisien sur les finances


Les finances municipales : aux habitants d’y regarder de très près !


Le journal Le Parisien-95 prépare un tableau comparatif sur les engagements des différentes listes d’Argenteuil si elles l’emportaient en mars prochain lors des élections municipales. La question était : quelles seraient en quelques phrases vos trois premières mesures si vous l’emportiez ?
         Pour poursuivre, voilà ce que j’ai répondu à propos des finances locales :

Proposition 1 : Rétablissement de l'abattement de 20% supprimé en douce en 2013.

Proposition 2 : Réduction au strict minimum de toutes les études et appels à des entreprises conseils, avec l'ouverture de tous les livres de compte communaux.

Proposition 3 : Suppression de toutes les indemnités d'élus, lorsque leur situation de retraité n'exige pas de telles indemnités. Si les exigences de la vie municipale nécessitent pour les élus salariés des absences non rémunérées, versement d'une indemnité compensatrice.

Bien évidemment, il y aurait bien des choses à ajouter. En particulier, une municipalité ouvrière en appellerait aux habitants pour contrôler les finances locales. Elle développerait une véritable publicité des actes de la commune…