jeudi 9 janvier 2020

Argenteuil : contrer les contorsions et les manœuvres des deux responsables du projet Cap Héloïse, vigilance et pugnacité


Une occasion de s’exprimer clairement sur le sujet



Que chacun sache que municipalité n’a pas décidé d’attendre septembre 2021 pour statuer sur la demande de permis de construire de Fiminco pour que ce dernier entreprenne son projet Cap Héloïse que nous combattons. Philippe Métezeau le confirme. Elle pourrait certes attendre jusqu’à cette date, mais ne le fera pas, elle statuera avant, et bien avant. Cela ne fait en tout cas aucun doute si le vainqueur au soir des élections municipales était l’un des deux coresponsables par qui ce scandale local est arrivé. Il n’y aura alors pas à attendre des semaines pour les voir agir.
         La question est bien que tous les candidats s’expriment sur la question AVANT le premier tour des élections municipales pour que les électeurs votent en connaissance de cause, sur un élément local majeur du scrutin, même si celui-ci, dans la période de mobilisation actuelle des travailleurs, permettra de poser bien d’autres questions plus générales.
         Et l’obligation pour les candidats de s’exprimer AVANT est bien plus nécessaire pour les deux coresponsables en question. Ils doivent le faire AVANT le 15 mars. S’ils se taisaient, s’ils évitaient de répondre clairement et sans bavure sur la question, et bien sûr, s’ils confirmaient leurs engagements dans ce projet, dans le cas d’un succès pour eux, c’est bien immédiatement APRES les élections qu’ils prendraient les mesures pour le faire avancer.
         C’est bien pourquoi chacun doit suivre de très près cette question, et se donner les moyens d’en informer largement la population, même si le combat, quelle que soit l’issue électorale, continuera, lui. DM

mercredi 8 janvier 2020

Mouvement contre la réforme des retraites, le 9, le 10, le 11… rejoignons les grévistes dans la grève, dans les manifestations


Ne les laissons pas seuls, rejoignons-les dans le mouvement !
Pour que le gouvernement abandonne son projet, il faudrait que le monde du travail mette toutes ses forces dans la balance. À la SNCF et à la RATP, des travailleurs sont en grève reconductible depuis le 5 décembre. Ils font preuve d’une combativité qu’il faut saluer. Mais, surtout, il ne faut pas les laisser seuls. Il faut des grèves dans d’autres secteurs et des manifestations de masse. L’issue de la lutte dépendra de l’importance de la mobilisation dans les jours et les semaines à venir.
Dans cette société capitaliste, seuls ceux qui luttent peuvent se faire respecter.  Dès jeudi 9, nous pouvons montrer que nous refusons toujours cette réforme. Soyons nombreux en grève. Soyons nombreux dans la rue, le 9 et, de nouveau, samedi 11, pour dire notre colère !
 Commençons ainsi l’année 2020 sous le signe de la lutte, car seule celle-ci est porteuse d’espoir pour le monde du travail. 

  


Pour commencer

Jeudi 9 janvier
Départ à 13 heures 30 place de la République
Manifestation en direction de la
Place Saint-Augustin


 Et le matin du 9, sur Argenteuil-Bezons,

Assemblée interprofessionnelle de gréviste
9 heures 30
Salle Nelson Mandela
82, boulevard du Gl Leclerc
95100 Argenteuil

Charlie : nous n’oublions pas


Charlie Hebdo : cinq ans après la tuerie



Il y a cinq ans et un jour exactement, le 7 janvier 2015, plusieurs membres de la rédaction du magazine satirique Charlie Hebdo étaient assassinés par des terroristes islamistes. Le 13 novembre de la même année, la tuerie du Bataclan, perpétrée elle aussi par des djihadistes, confirma qu'en France on n'était pas à l'abri d'une telle barbarie - échos, sur le sol parisien, des guerres menées par les armées occidentales au Moyen-Orient et en Afrique subsaharienne.
Les guerres impérialistes n'ont pas cessé, facilitant le recrutement d'hommes de main et de kamikazes par des nouveaux Ben Laden. Le monde capitaliste est une poudrière comme l'illustre Trump qui n'hésite pas à jeter de l'huile sur le feu d'un Moyen-Orient déjà dévasté.
Les guerres « contre le terrorisme » n'ont pas rendu la planète plus sûre. Elles se retournent contre les peuples. 
 

Voilà ce que Lutte ouvrière écrivait le 7 janvier 2015

L'attentat contre Charlie Hebdo : un acte ignoble

07 Janvier 2015

Mercredi 7 janvier, une attaque à la mitraillette a pris pour cible l'hebdomadaire Charlie Hebdo lors de sa conférence de rédaction. À l'heure où nous écrivons, le bilan de l'attaque serait de 12 morts et quatre blessés graves.

Il s'agit d'un geste ignoble, quels qu'en soient les auteurs. Quelle que soit son inspiration politique, ce type d'action terroriste ne peut être le fait que d'ennemis des opprimés. Les assassinats individuels n'ont jamais fait partie des méthodes du mouvement ouvrier et au contraire, se sont toujours retournés contre les intérêts des travailleurs. L'attentat a visé des journalistes, semble-t-il choisis pour ce qu'ils ont dessiné ou écrit. Lutte Ouvrière s'élève vivement contre cet acte odieux et affirme sa solidarité avec les proches des victimes. Nous en connaissions certaines, et cela nous touche d'autant plus.
Cet attentat est-il le fait de militants « djihadistes » contre Charlie Hebdo ? On sait que le journal avait été l'objet de menaces, ses locaux ayant même été incendiés, après la publication il y a quelques années de caricatures de Mahomet. En tout cas, l'attentat s'insère dans une situation où la publicité est faite aux actions de ce type, que ce soit au Proche-Orient ou dans les pays occidentaux. Au point que certains jeunes, en France même et dans d'autres pays européens, ont pu être attirés par ce qu'on appelle le « djihadisme », et partir combattre au sein de ce type de groupes au nom d'idées moyenâgeuses. L'avenir dira ce qu'il en est.
Tout cela ne peut pas faire oublier que c'est toute la politique des dirigeants impérialistes, américains mais aussi français, menée depuis des années au Moyen-Orient et en Afrique au nom de la « guerre contre le terrorisme », qui a alimenté le développement de ce type de groupes, jusqu'à ce qu'ils en perdent le contrôle. L'attentat qui vient de se dérouler à Paris n'est peut-être que l'écho sur le sol parisien de cette guerre menée par les armées occidentales au Moyen-Orient et en Afrique subsaharienne. De même, on peut imaginer qu'il fournira au gouvernement Hollande de nouveaux arguments pour justifier, toujours au nom de la « guerre contre le terrorisme », la présence militaire française en Afrique.
C'est pourquoi Lutte Ouvrière non seulement condamne l'action ignoble menée le 7 janvier contre Charlie Hebdo mais elle continuera de combattre l'ensemble de la politique impérialiste, à commencer par celle du gouvernement français. Car il ne faut pas oublier que c'est elle la première responsable de la montée de la barbarie à laquelle on assiste.

                                                                      Lutte Ouvrière, le 7 janvier 2015

SNCF : les manœuvres pour tenter de montrer que le trafic augmente…



La grève est bien vivante



Les directions de la RATP et de la SNCF, et avec elles le gouvernement, veulent faire croire que le mouvement de grève s'affaiblit en annonçant une amélioration du trafic. La réalité est bien différente : la SNCF réussi certes à faire rouler plus de TGV, notamment en faisant appel à ses conducteurs de réserve, mais sur les TER, le Transilien ou encore dans le métro parisien, le trafic reste très faible.
Les directions de la RATP et de la SNCF peuvent raconter ce qu'elles veulent, mais elles ne peuvent pas faire rouler les trains ni les bus sans travailleurs. Or la grève continue à être importante chez les conducteurs.
Les grévistes ne veulent pas lâcher. Le jeudi 9 janvier sera l'occasion pour les salariés des autres secteurs de les rejoindre dans une lutte qui concerne tous les travailleurs.

Australie : face aux incendies, un pouvoir en dessous de tout


Une situation qui a de quoi révolter les victimes



En Australie, des incendies sans précédent ravagent depuis des semaines les États de Victoria et de Nouvelle-Galles du Sud. C'est l'équivalent de plusieurs départements français qui ont déjà brûlé, des dizaines de milliers de personnes ont été évacuées et 25 ont déjà péri. Selon les pompiers, il faudra au moins un mois pour venir à bout des feux.
Cette catastrophe n'est pas que naturelle. La sécheresse et les fortes températures qui ont favorisé la propagation incontrôlée des incendies, semblent liées au réchauffement climatique que le premier ministre de droite Scott Morrison se refuse à reconnaître. Il soutient les compagnies charbonnières, qui génèrent beaucoup de profits et de... pollution.
En visite à des rescapés, Morrison s'est fait copieusement insulter - à juste titre. Car dans un pays aussi riche que l'Australie, la lenteur des réactions des autorités et l'incapacité de mettre en œuvre les moyens techniques pour faire face à ce désastre pourtant prévisible ont de quoi révolter les victimes.

Argenteuil, défense de Jean Vilar, Cap Héloïse


Jusqu’en septembre 2021 ? Mais franchement, on n’y croit pas



Dans la dernière livraison du mensuel municipal Ma ville, dans l’article « Cap Héloïse : le point », la première phrase a attiré particulièrement notre attention : « Se donner du temps (jusqu’en sept. 2021) et ouvrir la discussion. »
         Jusqu’en septembre 2021 ? Vraiment ?
         Certes, le maire d’Argenteuil a décidé en septembre dernier suite à l’avis positif du préfet du Val d’Oise de « surseoir à statuer » dans la délivrance du permis de construire du projet Fiminco-Ville d’Argenteuil. Et ce sursis court sur deux ans, effectivement donc jusqu’à septembre 2021.
         Mais maintenir le sursis jusqu’à cette date n’est pas une obligation, et le maire d’Argenteuil peut mettre un terme dès aujourd’hui ou demain à ce sursis à statuer.
         Mais peut-être cherchons-nous des noises d’une façon mal venue à la municipalité. Elle veut peut-être aller jusqu’à la fin de ce sursis, jusqu’à septembre 2021, pour se donner le temps de la réflexion… Mais alors qu’elle le dise à tous : le maire d’Argenteuil ou son successeur (s’engagerait-il pour lui ?) ne délivrera pas de permis de construire pour Cap Héloïse avant septembre 2021.
         On attend des précisions sur la question. En attendant, la phrase incriminée au début de notre brève, pourtant à n’en pas douter relue par le maire ou ses représentants, est propice à mener le lecteur… en bateau. DM


Suite à notre article d’hier sur le sujet : « une information et un engagement avant ou après les élections », Philippe Métezeau a posté le commentaire suivant : « Oui, je pense que vous interprétez bien ma mission. Il s’agit non seulement de consulter des personnes et associations qui se sont impliquées, mais aussi de leur permettre d’échanger entre eux et de s’écouter. Il y a eu manifestement de la part de la Municipalité un déficit d’information sur ce projet qu’il faut corriger, parce que cela a laissé libre cours à des réactions passionnées pas toujours objectives ni fondées. Cela a conduit à des positions figées. J’espère que ces échanges permettront de dégager les grandes lignes d’un grand projet qui répond aux attentes de la population et aux intérêts de la ville. Déjà notre première réunion a permis d’avancer dans ce sens. Nos conclusions seront publiques et chacun (en particulier les candidats) pourra en tirer les conséquences qu’il souhaite. Il m’apparait effectivement souhaitable que les candidats s’expriment AVANT les élections, mais ce n’est pas à moi de répondre à leur place. On peut cependant comprendre que sur un projet ambitieux il soit nécessaire de se donner du temps, ce que permet le « sursis à statuer ». A vouloir aller trop vite, on perd quelquefois du temps... »

mardi 7 janvier 2020

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise du lundi 6 janvier 2019, et informations pour le 9


Contre la réforme des retraites, en 2020, le combat continue !


 « Cela ne peut plus durer », s’impatiente le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. Le secrétaire d’État aux Transports Djebbari perd ses nerfs et envoie les CRS contre les piquets de grève. Le gouvernement a du mal à cacher son exaspération face à la mobilisation qui se poursuit. Il avait misé sur l’effritement de la grève à la SNCF et à la RATP et sur le retournement de l’opinion publique. Peine perdue, la grève tient bon et elle reste populaire.
Les travailleurs ont toutes les raisons de rester mobilisés, car le gouvernement se cramponne à sa réforme. Tous les reculs programmés sont maintenus : la retraite par points, l’âge pivot à 64 ans, la restriction des droits aux pensions de réversion... Le gouvernement dit qu’il pourrait mieux prendre en compte la pénibilité, une rengaine entonnée à chaque réforme des retraites, telle la cuillerée de confiture destinée à faire avaler la pilule amère. Mais c’est ce même gouvernement qui a supprimé en 2017 les postures pénibles ou les vibrations mécaniques comme critères donnant droit à une retraite anticipée. Critères qu’il refuse toujours de prendre en compte. Si la réforme Macron s’applique, les ouvriers du bâtiment et des travaux publics, les égoutiers ou encore les déménageurs, usés à 50 ans, devront, pour avoir une retraite à taux plein, attendre d’en avoir 64 ! « Métro, boulot, caveau, non merci ! », scandent justement les manifestants.
Comme l’ont parfaitement compris les centaines de milliers de travailleurs qui se sont mobilisés, cette réforme va retarder l’âge de départ à la retraite et diminuer les pensions.
Macron parle, dans ses vœux, d’une réforme qui assure la « solidarité entre générations ». Mais il demande aux grévistes d’accepter que la retraite de leurs enfants soit sacrifiée !
Alors que le gouvernement répète comme un perroquet que le nouveau régime sera « universel », il multiplie les concessions à certaines professions. C’est l’aveu qu’il craint le mouvement, et cela doit encourager à continuer la lutte.
Il a reporté d’autres attaques contre les classes populaires, comme la baisse des APL, et une loi destinée à faciliter à l’ouverture des commerces jusqu’à minuit. Ces reports sont à mettre au crédit du mouvement, et l’avenir de ces mesures dépend de l’issue de la lutte sur les retraites.
Pour toutes ces raisons, nombre de travailleurs sont déterminés à assumer l’épreuve de force le temps qu’il faudra. Ce mouvement exprime bien plus qu’une simple opposition à la réforme des retraites. Il affirme les intérêts des travailleurs, une classe sociale qui n'en peut plus de subir la loi de la minorité capitaliste.
Les travailleurs mobilisés sont fiers de représenter les intérêts de ceux qui font tout tourner dans la société. Ils ne supportent plus que leurs droits et leur existence soient sacrifiés à la rapacité des capitalistes. Ces derniers sont repus, à l’image du financier BlackRock. Son patron pour la France, Jean-François Cirelli, qui se félicite d’une réforme qui va accroître l’épargne retraite et donc ses profits, vient d’être promu par Macron au grade d’officier de la Légion d’honneur ! Quant à Carlos Ghosn, qui peut échapper à la justice parce qu’il est riche, possède trois passeports et une floppée de résidences secondaires, il représente aussi cette classe capitaliste gavée de profits. Et les travailleurs n’acceptent pas non plus de devoir se soumettre à un Delevoye qui, après avoir pondu la réforme, quitte piteusement la scène parce qu’il a fraudé l’État.
Pour que le gouvernement abandonne son projet, il faudrait que le monde du travail mette toutes ses forces dans la balance. À la SNCF et à la RATP, des travailleurs sont en grève reconductible depuis le 5 décembre. Ils font preuve d’une combativité qu’il faut saluer. Mais, surtout, il ne faut pas les laisser seuls. Il faut des grèves dans d’autres secteurs et des manifestations de masse. L’issue de la lutte dépendra de l’importance de la mobilisation dans les jours et les semaines à venir.
Dans cette société capitaliste, seuls ceux qui luttent peuvent se faire respecter.  Dès jeudi 9, nous pouvons montrer que nous refusons toujours cette réforme. Soyons nombreux en grève. Soyons nombreux dans la rue, le 9 et, de nouveau, samedi 11, pour dire notre colère ! Commençons ainsi l’année 2020 sous le signe de la lutte, car seule celle-ci est porteuse d’espoir pour le monde du travail.    
 

Préparation de la manifestation parisienne de jeudi 9 janvier. Informations.

Tous ensemble, plus fort que le 5 et le 17 !


Jeudi 9 janvier
Départ à 13 heures 30 place de la République
Trajet à préciser


« On ira, on ira

Même si Macron ne veut pas, on ira

Pour l’honneur des travailleurs

Et pour un monde meilleur,

On ira, même si Macron ne veut pas… »



Les cars

Ci-dessous, les cars de la CGT, mais il y a également des cars de FO, et à priori de la FSU (pas les éléments pour l’instant)

Argenteuil : RDV à 12h salle Jean Vilar

Inscription Jean-Pierre 06 45 55 03 77

Départ 9 Boulevard Héloïse


Bezons : RDV à 12h15 devant la mairie

Inscription Céline 06 42 61 15 19

Départ : 6 Avenue Gabriel Péri


Cergy : RDV à 11H45 devant la Maison des syndicats

Inscription à l’UD auprès de Sandrine 01 30 32 60 22 ou par mail : ud@cgt95.fr

Départ : 26 rue Francis Combe


Parisis : RDV à 12h devant le Centre Picasso

Inscription Sylvie 06 03 90 66 37

1 rue Guy de Maupassant, Montigny


Persan : RDV à 10h devant la mairie

Inscription : Betty 07 68 99 92 43

65 Avenue Gaston Vermeire


Sarcelles : Départ 12h devant la Piscine

Inscription Mohamed au 06 74 89 35 90

« Opinion publique » : toujours une énorme majorité de « sondés » favorables au mouvement


La retraite Philippe-Macron, on n’en veut pas !




Un récent sondage pour le journal Le Figaro, pourtant hostile aux grévistes, révèle que, même s’il y a une légère diminution, 61 % des interrogés considèrent que le mouvement contre la réforme des retraites est justifié. 75 % estiment que le gouvernement doit abandonner ou modifier son projet. Par ailleurs, trois quarts des Français disent ne pas avoir été satisfaits par l’allocution télévisée du chef de l’État.
La majorité est contre le projet du gouvernement, ce qui justifierait de le mettre à la poubelle. Mais voilà, on est dans un régime où c’est le patronat qui décide et Macron, son larbin, qui exécute. Mais la grève continue.