mardi 17 décembre 2019

Mardi 17 décembre, dans la rue aujourd’hui, et jusqu’au retrait de la réforme


Tous dans l’action !

A Paris, tous à Paris, à 13 heures 30 à République !

Lutte ouvrière appelle à participer aux manifestations organisées partout dans le pays. Personne ne doit rester spectateur du bras de fer engagé contre le gouvernement par les cheminots, les agents de la RATP et les enseignants en grève. Dans le monde du travail, la réforme des retraites fait l’unanimité contre elle. Alors, montrons-le en étant tous en grève et dans la rue le 17 décembre !




Nathalie ARTHAUD sur LCI à 12 heures 30



Agenda militant pour les jours suivants

Jeudi 19 décembre

-         Manifestation Argenteuil   RDV 14 h devant le Medef départemental, boulevard Héloïse

 
Samedi 21 décembre

-         Distribution de 10h à 12h  à la Patte d’Oie d’Herblay
RDV à 10 h sur parking Alinéa

Total : que crève l’humanité, mais qu’augmentent les profits


Les profits d’abord, voilà leur seule boussole



Siège social de Total à La Défense

Pour exploiter le pétrole ougandais, Total est en train de poser 1000 kilomètres d’oléoducs dans une région dont les richesses naturelles sont censées être protégées, et au prix du déplacement de 50 000 habitants.
      Or les compensations versées aux personnes déplacées sont si maigres et si tardives que certains risquent de se retrouver au bord de la famine.
     Six ONG mettent donc en accusation le géant pétrolier, qui sera jugé en janvier devant le tribunal de Nanterre.
     Quel que soit le verdict, Total ne lâchera pas facilement une affaire qui promet d’être si si juteuse. Les profits d’abord, voilà leur boussole – en Ouganda et partout ailleurs.

Massacres des Rohingyas : Aung San Suu Kyi défend les militaires


Une partisane de la « paix des cimetières » et le camp des bourreaux



En Birmanie, à partir d’octobre 2016 puis surtout à partir d’août 2017, les discriminations subies par la minorité musulmane rohingya ont tourné aux persécutions physiques pures et simples, allant jusqu’au viol et au meurtre.
       Les massacres perpétrés par l’armée birmane et les milices bouddhistes ont fait au moins 10 000 morts. Plus d’un million de Rohingyas ont dû s’enfuir du pays, dont 750 000 se sont réfugiés au Bangladesh, qui ne veut pas non plus les accueillir.
       Selon, entre autres, des enquêteurs de l’ONU, il s’agit d’un génocide qui se perpétue.
       Devant la Cour internationale de justice, l’actuelle première ministre Aung San Suu Kyi a nié toute « intention génocidaire » de la part des généraux au pouvoir. La Prix Nobel de la Paix 1991 a opté pour la "paix des cimetières" et le camp des bourreaux.

Argenteuil, la salle des fêtes Jean Vilar toujours debout. Le combat continue ! Un tract d’étape de Lutte ouvrière


Mois après mois, Lutte ouvrière fait le point



Nous avons participé largement, et dès l’annonce du projet, au combat contre le projet de liquidation de la salle des fêtes Jean Vilar et contre le projet de spéculation immobilière dit « Cap Héloïse ». Nous avons tenu, en tant que militants de Lutte ouvrière, à donner régulièrement des informations sur ce combat. C’est à nouveau ce que nous ferons dans les jours qui viennent à l’occasion des évènements municipaux, en particulier lors des repas pour les anciens qui vont se tenir dès aujourd’hui, et qui ne pourraient avoir lieu dans de bonnes conditions si notre salle des fêtes Jean Vilar n’existait plus. Voilà ci-dessous le tract que nous allons distribuer.

LUTTE OUVRIERE-ARGENTEUIL

L’AFFAIRE JEAN VILAR-CAP HÉLOISE,

TELLEMENT RÉVÉLATRICE

La défense de la salle communale des fêtes jean Vilar et l’avenir de L’île Héloïse sont au cœur de la vie locale depuis trois ans et demi.
         Annoncé en 2016 à la surprise de tous, le projet « Cap-Héloïse »-Fiminco reprenait, selon Georges Mothron, ce que le maire précédent, Philippe Doucet, avait préparé dans le plus grand secret. Il s’agissait de construire sur l’emplacement de feu la salle des fêtes publique, son parc, et son parking, un ensemble immobilier composé de divers éléments, pour un volume total de 40 mètres et plus.
         La réaction de l’opinion publique argenteuillaise est demeurée jusqu’à ce jour sans appel : en particulier, dans leur immense majorité, les habitants refusent de voir détruite leur salle des fêtes communale pour laisser la place, entre autre chose, à une salle de spectacle privée. Ils sont scandalisés par le gâchis que représente la salle de « L’Atrium ».
         Le sondage, pourtant initié par la municipalité elle-même en octobre, dernier a confirmé ce verdict.
         En cette période électorale, le maire actuel et son prédécesseur, co-responsables de cette affaire, savent que le sujet, et à juste titre, est une épine majeure pour eux. Et nous espérons que les électeurs, ne serait-ce que sur ce plan, les sanctionneront en mars prochain.
         En attendant, depuis l’été, la municipalité a mis le sujet entre parenthèses. C’est même « motus et bouche cousue » sur la question.
         Si, elle a mis en place, une commission pour étudier l’affaire avec quelques Argenteuillais sélectionnés. Pour mesurer le sérieux de celle-ci, le Comité Jean Vilar qui a été l’organisateur de l’opposition à ce projet, et dont je suis un des membres fondateurs, n’a été informé de la tenue de sa première réunion, 24 heures seulement avant qu’elle ne se tienne.
         Il s’agit à n’en pas douter de lanterner, de noyer le poisson, en attendant que les élections se passent.                                            ./…

         Tous ces gens-là, le temps de leurs campagne électorale, vont répéter à l’envie leurs engagements pour la « démocratie locale », la « démocratie participative », etc.
         Cela, c’est pour le temps des élections.
         Ensuite, les uns ou les autres, ou leurs successeurs, reprendront dans le plus grand silence public les affaires entamées, ou en concocteront de nouvelles… jusqu’au moment où la population consciente et mobilisée les empêchera d’agir.
         Cela viendra et c’est notre espérance, nos vœux les plus chers pour l’année nouvelle qui vient.

                                                           Dominique MARIETTE

Lisez le blog Lutte Ouvrière Argenteuil : « lo argenteuil »
Contact avec LO-Argenteuil :
MDommarie@aol.com – 06 99 49 98 64

                                              Impr. Sp. LO le 15.12.19.                                                                                 

Argenteuil, Défense de Jean Vilar, l’ancien maire et une tentative d’instrumentalisation profondément navrante





Petite tentative d’instrumentalisation locale

 
Un projet Cap-Héloïse initié en secret par le maire précédent et poursuivi par le maire actuel !

Mme Cayzac, ancienne adjointe au maire de l’ancien maire d’Argenteuil Philippe Doucet figure en tant que soutien sur une des dernières publications de ce dernier en vue des prochaines élections municipales.
         C’est son affaire. Là, où c’est aussi l’affaire de quelques autres qui se sont escrimés dans l’affaire Jean Vilar-Fiminco depuis 2016 est qu’elle y figure, non pas comme militante « associative » par exemple, mais comme « Présidente du Comité Jean Vilar », mettant au service d’une cause partisane le crédit de toute une association et des milliers de signatures qui ont été recueillies contre le projet dont Philippe DOUCET est à l’origine.
         Pour l’utilisation de ce titre à cette fin, Mme Cayzac n’a pas posé le problème aux membres de son association. Il est vrai que la réponse n’aurait pas fait de doute. Et là où cette affaire est d’autant plus scandaleuse, c’est qu’elle avance ce titre en soutien à celui par qui le scandale est arrivé, qui est à l’origine du projet Cap Héloïse, et qui a contraint quelques dizaines de personnes à y consacrer des dizaines d’heures depuis 2016.
         Bien évidemment, cette affaire est surtout navrante. Quant à ceux qui auront l’impression d’avoir quelque peu été instrumentalisés à cette occasion, nous espérons qu’ils en tireront les conclusions qui s’imposent. Dominique MARIETTE

lundi 16 décembre 2019

Éditorial des bulletins Lutte ouvrière d’entreprise de ce lundi 16 décembre



Dans la rue le 17, jusqu'au retrait de la réforme !

15/12/2019

Dans le monde du travail, la réforme des retraites fait l’unanimité contre elle. Alors, montrons-le en étant tous en grève et dans la rue le 17 décembre. Personne ne doit rester spectateur du bras de fer engagé contre le gouvernement par les cheminots, les agents de la RATP et les enseignants en grève.
Cette contestation a déjà forcé le gouvernement à changer de ton. Avec le renfort des salariés du privé, il est possible de le faire reculer et de lui faire retirer son projet !
Le gouvernement veut nous faire travailler plus longtemps pour une pension moindre. Pour cela, il a plusieurs tours dans son sac.
Il y a bien sûr l’âge pivot à 64 ans. Qui parmi les salariés du privé ou du public se voit travailler jusqu’à 64 ans ? Qui se voit, à cet âge, suivre les cadences des chaînes de montage ou travailler en équipe ? Qui se voit au volant d’un bus, remplir les rayons d’un supermarché, soulever une personne âgée ou un malade, ou même dans une salle de classe ?  Et pourquoi se tuer au travail, alors que les jeunes sont au chômage ou en intérim ?
C’est d’autant plus inacceptable que le gouvernement sait que beaucoup d’entre nous seront mis à la porte bien avant 64 ans ! C’est déjà le cas aujourd'hui : plus de la moitié des plus de 55 ans sont au chômage ou en invalidité et toucheront ensuite une pension amputée.
S’il répète du matin au soir que « tout se négocie », c’est qu’il peut tout aussi bien abandonner l’âge pivot de 64 ans et nous imposer de travailler plus longtemps par d’autres moyens. Alors, quelle que soit la sauce à laquelle il veut nous manger, il faut dire non !
Le pire, c’est encore le mode de calcul des futures retraites. Prendre en compte toute la carrière, et non plus les 25 meilleures années dans le privé et les six derniers mois dans le public, cela revient à baisser nos pensions d’au moins 200 ou 300 euros mensuels. Comme si elles n’étaient pas déjà assez basses !
Le gouvernement prétend faire une réforme pour les plus précaires et pour les femmes en particulier, parce qu’il prendrait en compte toutes les heures cotisées. Quelle hypocrisie ! Rien ne l’empêcherait de le faire en gardant le système actuel. Tous les ministres et députés de la majorité prennent aujourd'hui la pose du défenseur de la veuve et de l’orphelin. C’est d’un mépris sans nom ! Parce que c’est ce gouvernement des riches qui a supprimé l’impôt sur la fortune qui a refusé d’augmenter le Smic, cassé le code du travail et généralisé la précarité. C’est lui qui vient de baisser les APL et de démolir les droits au chômage des plus précaires.
Quant à entendre tous ces ministres, qui à l’instar de Delevoye cumulent salaires et retraites de plusieurs milliers d’euros, se vanter d’assurer un minimum de retraite de 1000 euros pour des salariés ayant travaillé toute leur vie, c’est tout simplement odieux. Comment imaginent-ils que l’on vit avec 1000 euros ?
Le Premier ministre a osé baptiser « solidarité entre les générations » une réforme qui démolit les retraites de ceux qui sont nés après 1975. Comment les travailleurs qui refusent un recul pour eux-mêmes pourraient l’accepter pour leurs frères, leurs enfants ou leurs collègues plus jeunes ? C’est une tentative de division abjecte.
Le seul à exciter les égoïsmes, c’est le gouvernement. Il cherche à négocier catégorie par catégorie. Peut-être trouvera-t-il des confédérations syndicales pour entrer dans son jeu. La seule façon de faire échouer ces manœuvres est de mener la lutte ensemble, travailleurs du privé et du public.
La leçon de solidarité et de justice, elle est donnée par les travailleurs qui se battent aujourd'hui, quels que soient leur statut et leur âge, pour le retrait de cette réforme.
Le gouvernement, largement relayé par les médias, s’inquiète de ce que Noël approche. Ils accusent déjà les grévistes de la SNCF et de la RATP de vouloir gâcher la fête. Mais le plus beau cadeau de Noël que nous pouvons faire à nos enfants, c’est de nous battre pour obtenir le retrait de cette réforme. C’est de dire à nos enfants que nous nous battons non seulement pour leur retraite, mais pour que leur vie soit meilleure et pour que notre monde, celui des travailleurs, se fasse respecter.
Oui, une victoire ferait de ce Noël une très belle fête ! Alors privé, public, ne nous laissons pas faire les poches ! Battons-nous pour que l’argent nécessaire aux retraites, aux salaires, aux emplois et aux services publics soit pris là où il est : du côté des vrais privilégiés, des grands actionnaires, des banquiers !          

Nathalie ARTHAUD combat pour la mobilisation. Nos adversaires parlent de « redistribution », oui, celle de la misère en tout cas. Écoutons-la, Nathalie était sur BFMTV samedi soir…