mardi 17 décembre 2019

Massacres des Rohingyas : Aung San Suu Kyi défend les militaires


Une partisane de la « paix des cimetières » et le camp des bourreaux



En Birmanie, à partir d’octobre 2016 puis surtout à partir d’août 2017, les discriminations subies par la minorité musulmane rohingya ont tourné aux persécutions physiques pures et simples, allant jusqu’au viol et au meurtre.
       Les massacres perpétrés par l’armée birmane et les milices bouddhistes ont fait au moins 10 000 morts. Plus d’un million de Rohingyas ont dû s’enfuir du pays, dont 750 000 se sont réfugiés au Bangladesh, qui ne veut pas non plus les accueillir.
       Selon, entre autres, des enquêteurs de l’ONU, il s’agit d’un génocide qui se perpétue.
       Devant la Cour internationale de justice, l’actuelle première ministre Aung San Suu Kyi a nié toute « intention génocidaire » de la part des généraux au pouvoir. La Prix Nobel de la Paix 1991 a opté pour la "paix des cimetières" et le camp des bourreaux.

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