lundi 10 juin 2019

JO 2024 : gros sous et hypocrisie


Le problème est qu’ils sont tous mouillés



Le groupe Total vient d'annoncer qu'il ne sponsoriserait pas les Jeux olympiques de 2024 à Paris. La maire de la capitale, Anne Hidalgo, a réagi en expliquant qu’il était impossible d'associer une entreprise aussi responsable de la pollution de l’environnement que Total à ces JO…
Les organisateurs devront bien trouver quelque part le milliard et demi de fonds nécessaires pour financer cette grande foire du sport mondial. Et sans faire appel aux trusts capitalistes, tous responsables à un niveau ou à un autre de la destruction accélérée de la planète, cela promet quelques migraines aux organisateurs.
Quant à Total, il pourra très bien se passer de cette publicité, ses affaires continueront à bien carburer.

Argenteuil : la nécessité du contrôle de la vie sociale par la population


De l’information, mais à dose infinitésimale





Les délégations de service public posent bien des problèmes, d’autant plus lorsque les services en question étaient jusqu’alors effectués par la municipalité elle-même. Non pas que cela garantisse, comme chacun sait, le bon fonctionnement de ces services. Mais la proximité est tout de même un élément qui peut aider tout de même à ce qu’il y ait davantage de contrôle.
         Ce contrôle est une question centrale dans le fonctionnement de la société. Elle est un objectif que devrait se donner la population, dans les localités comme dans les entreprises.
         Ce contrôle nécessite de pouvoir disposer des informations, et de toutes les informations, car ceux qui dominent et qui dirigent ne les donneront jamais spontanément.
         Ce n’est qu’un exemple, mais l’information donnée sur le site internet de la ville ces derniers jours concernant la petite enfance nous donne une nouvelle fois une illustration de comment la discrétion est de rigueur en la matière.
         Deux crèches ont été l’objet d’un vote de délégation de service public en mars dernier. Et ces derniers jours, le site de la Ville est revenu sur cette décision. Des liens avec les conventions en questions étaient indiqués. Mais nous ne les avons pas trouvés, pas les liens, mais le détail du contenu des conventions elles-mêmes. Seuls figurent les procès-verbaux du conseil municipal en question.
         L’information, nous devrons toujours aller la chercher par nous-mêmes, si nous avons demain la volonté de contrôler tout ce qui concerne la vie sociale.

dimanche 9 juin 2019

La fête de Lutte ouvrière, à Presles, encore aujourd’hui et demain


Le lieu, les horaires, le prix d’entrée. Gouttes ou soleil, des abris…




La fête se déroule dans un grand parc boisé de plusieurs hectares, à Presles, petite ville du Val-d’Oise, à 30 km au nord de Paris, entre L’Isle-Adam et Beaumont.
Aujourd’hui, la fête ouvre ses portes ce matin à 9 heures sans interruption jusqu’à demain soir lundi 10 juin à 20h.
L’entrée est de 20 euros. Elle est gratuite pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans.
Gouttes ou soleil, il existe dans la fête de nombreuses structures qui permettent de s’abriter…

Un car gratuit ce dimanche matin part d’Argenteuil et revient ce soir. Le nombre de places est limité. Il a l’avantage d’arriver juste à l’entrée de la fête et de repartir non loin de celle-ci
Au départ (pour les inscrits qui auront bien sûr la priorité) : trois lieux :
À Joliot-Curie : 9 heures place Chauvelot
-entrée de la mairie, boulevard Léaon Feix : 9 heures 15
-Val Sud-à côté Auchan-ex-Simply, angle boulevard Leclerc

Fête de Lutte ouvrière 2019 : premières impressions, premières photos

Quelques averses, mais pas trop importantes. De la fraternité sans limite...

Transport... d'instruments de musique vers le théâtre de verdure






 

Commerce, travail du dimanche : une belle réaction


Le travail du dimanche imposé, c'est non !



Des employés du Super U de Savigneux dans le département de la Loire ont fait grève, deux dimanches de suite, pour marquer leur opposition au travail du dimanche que leur direction veut imposer. Comme d’habitude, la direction invoque les conditions économiques, la concurrence avec les autres grandes surfaces…
     Lors de ces deux dimanches de mobilisation, les grévistes ont pu s'adresser aux clients. Ceux-ci ont très majoritairement marqué leur soutien et certains, en apprenant que ce ne serait pas forcément au volontariat, ont même rebroussé chemin.
     Les travailleurs ont bien eu raison de montrer leur refus devant la volonté de plus en plus générale du patronat de nous transformer en main-d'œuvre taillable et corvéable à merci.

Éducation, Villes, des « Cités éducatives » qui ne sont ni pour aujourd’hui ni pour demain


Nouvel emplâtre sur une jambe de bois

Les « cités éducatives » sont le dernier né des multiples dispositifs gouvernementaux censés combattre la « fracture sociale » et qui se succèdent depuis des décennies, avec le succès que l’on connaît. Pour le gouvernement, « Les Cités éducatives sont un dispositif né à partir d'initiatives menées sur le terrain par les élus locaux, les services de l'État et les associations. Elles visent à intensifier les prises en charges éducatives des enfants à partir de 3 ans et des jeunes jusqu’à 25 ans, avant, pendant, autour et après le cadre scolaire. Le label "Cité éducative" résulte de la co-construction de la feuille de route gouvernementale pour les quartiers prioritaires menée par le ministère de la Cohésion des territoires. »
         Bref une usine à gaz dotée certes de millions d’euros, mais qui ne débouchera sur pas grand-chose.
         En tout cas, Argenteuil ne fait pas partie des 80 villes retenues, en tout cas pour ce qui est de la première liste.
         Ce ne sont pas de tels dispositifs dont les quartiers populaires ont besoin. Au-delà de la question d’un emploi pour tous, du logement et du reflux de la pauvreté, le système éducatif est en première ligne pour endiguer voire régler bien des problèmes. Que l’on généralise les classes à 20 élèves maxi jusqu’en terminale dès la petite section de maternelle, avec une atsem par classe, que l’on redéveloppe le maillage des services publics nécessaires à la population, voilà les seuls dispositifs efficaces à mettre en œuvre.
         Serviteurs du grand capital, ne comptons pas ni sur l’État ni sur le gouvernement pour le réaliser. Alors, de la poudre aux yeux…

Gilets jaunes, un roman de Gérard Delteil : « Les écœurés », Seuil roman noir


Un bon roman sur les « Gilets jaunes »



Nous sommes dans un port breton que chacun reconnaîtra, durant les premiers temps de la mobilisation de ceux que l’on a appelés les « Gilets jaunes ». La diversité sociale et d’opinion marque ces femmes et ces hommes mobilisés. De l’employée de supermarché au petit commerçant en difficulté. De l’autoentrepreneur au professeur du lycée de la Ville. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche. Des révoltés à ceux qui ont seulement des visées électorales et politiciennes.
         Et puis il y a la police et l’État, leurs méthodes, une histoire d’amour qui se noue sur un « rond-point », et une intrigue avec dénouement assuré bien sûr. Un roman qui relève donc de la catégorie « roman noir », mais finalement pas trop, éclairé par le jaune des espoirs et de la fraternité des Gilets.
         Pas facile d’écrire sur le vif d’évènements qui ne sont pas encore achevés et qui, en tout cas, auront marqué la situation politique depuis novembre dernier et exprimé une première révolte des « écœurés », écœurés car il y a vraiment de quoi.
         En tout cas, Gérard Delteil, pour écrire ce roman, a dû passer quelques nombreuses heures sur le vif des évènements et des ronds-points pour nous offrir ce roman qui se lit d’une traite.

Gérard Delteil : « Les écœurés », Seuil roman noir, 140 pages, 18 euros

L'occasion d'une pensée pour notre ami qui en  était hier à son 30ème samedi





samedi 8 juin 2019

La fête de Lutte ouvrière, elle commence aujourd’hui


Le lieu, les horaires, le prix d’entrée. Gouttes ou soleil, des abris…




La fête se déroule dans un grand parc boisé de plusieurs hectares, à Presles, petite ville du Val-d’Oise, à 30 km au nord de Paris, entre L’Isle-Adam et Beaumont.
En 2019, la fête ouvre ses portes aujourd'hui samedi 8 juin à 11h et les fermera ce soir à 23h, puis sans interruption du dimanche 9 juin à 9h au lundi 10 juin à 20h.
L’entrée est de 20 euros. Elle est gratuite pour les enfants accompagnés de moins de 14 ans.
Gouttes ou soleil, il existe dans la fête de nombreuses structures qui permettent de s’abriter…