samedi 8 juin 2019

Argenteuil Défense de la salle des fêtes Jean Vilar et de L’île Héloïse : un rendez-vous la semaine prochaine…


L’action continue

L’avis défavorable qui a clôt l’enquête publique sur le projet Héloïse a conforté l’action initiée par le Comité Jean Vilar contre le projet municipal Cap Héloïse. Nous espérons que dans les semaines qui viennent ce projet sera relégué aux archives municipales dans le dossier « projets non aboutis ». En attendant, le Comité Jean Vilar organise samedi prochain 15 juin un moment ludique et d’échange. Nous en serons, DM.



vendredi 7 juin 2019

SNCF : Guerre menée contre tous les cheminots = une guerre à tous les travailleurs


Une réforme du ferroviaire aux conséquences catastrophiques



Des milliers de cheminots ont manifesté à Paris mardi 4 juin contre la réforme du ferroviaire. Un an après sa mise en place, le bilan est éloquent pour les travailleurs de la SNCF : suppressions de postes, augmentation de la charge de travail, pressions de l’encadrement… La direction fait tout pour dégoûter les cheminots. Les arrêts maladie se multiplient et les syndicats parlent de plusieurs suicides depuis janvier.
La direction de la Sncf et le gouvernement mènent une véritable guerre sociale contre les cheminots et, à travers eux, contre tous les travailleurs.

Emploi : Le Parisien, Adecco, Pôle emploi… Loin des rêves, la réalité…






Emploi : gare à l’intox !

N’en jetez plus, la cour est pleine ! La palme revient au quotidien Aujourd’hui et à la société d’intérim Adecco qui annoncent 3,5 millions d’intentions d’embauche. Pôle emploi, plus modeste, ne parle que de 2,693 millions. Et tous de se féliciter de chiffres en hausse : pour Pôle emploi, 14,8 % de plus par rapport à 2018. De plus, 45,2 % de ces intentions d’embauche concerneraient des CDI. Il semble donc que tout aille bien dans le meilleur des mondes.
Tout cela n’est que du bluff. D’abord il n’y a là que des intentions d’embauche, et pas des embauches fermes, les patrons n’hésitant pas à dire que, dans la moitié des cas, ils risquent de ne pas trouver le bon candidat. Quant aux embauches réelles, plus de la moitié seront en CDD et en intérim, pour des périodes qui ne seront peut-être que de quelques jours. Enfin, avec les vagues de licenciements annoncées en une seule semaine (GE, Ascoval, Whirlpool, etc.), la seule chose certaine est la disparition d’emplois, bien réelle elle, face à 6 millions de chômeurs.
De prétendus experts peuvent donner des chiffres rassurants, pour accréditer l’idée que grâce à l’action gouvernementale le chômage baisse. Les patrons peuvent y mettre du leur tant que cela ne leur coûte rien. Comme Gattaz, cet ex-dirigeant du Medef, qui se promenait avec un pin’s promettant la création d’un million d’emplois, dont on n’a jamais vu la couleur.

                                                      Cédric DUVAL (Lutte ouvrière n°2653)

Migrants : les camps du gouvernement


Non à l’enfermement et à sa banalisation

 
Plusieurs associations dénoncent la « banalisation de l’enfermement » dont sont victimes les migrants. 45 000 personnes, dont plusieurs enfants, ont été ainsi enfermées dans des centres de rétention administrative en 2018. Non seulement la durée de leur enfermement s’allonge, mais les conditions de détention sont de plus en plus difficiles : pressions et violences sont monnaie courante.
Le gouvernement est responsable de cette situation effroyable : c’est lui qui pousse la police à mener une chasse systématique aux étrangers et qui a doublé la durée maximale de détention.

Argenteuil-Bezons, AB-Habitat : rien ne va plus entre la direction d’un côté, et les agents et les locataires de l’autre





Macron s’attaque à la coopérative. La coopérative s’attaque aux travailleurs et aux locataires…

Dans je journal Le Parisien-95 d’aujourd’hui, les dirigeants d’AB-Habitat se plaignent des conséquences de la loi ELAN de Macron à l’encontre d’une coopérative telle que celle qu’ils dirigent. En l’occurrence, ils évoquent une perte de 5-6 millions d’euros qui handicapera d’autant le budget d’AB-H, alors qu’il manque pourtant des milliers de logements à Argenteuil et Bezons (les chiffres de 2000 demandes de logements à Bezons, 8000 à Argenteuil sont avancés).


         Les dirigeants d’AB-H ont raison de dénoncer cette situation et la politique de Macron dont il y a dans le domaine du logement comme dans le reste, rien de bon à attendre. Mais pourquoi s’en prennent-ils aux travailleurs de la coopérative et aux locataires.









         Les militants de la CGT d’AB-H ont opéré hier une opération-décoration de la mairie de Bezons dont le maire, Dominique Lesparre, est également le président d’AB-H. Ils dénoncent en particulier le fait que des promesses n’ont pas été tenues, la baisse du pouvoir d’achat, et les menaces qui pèsent sur la situation des gardiens. Pour eux, la nouvelle voiture haut de gamme du directeur, payée par la coopérative, a valeur de symbole de l’écart entre les protestations justifiées anti-Macron des dirigeants et l’attitude de ces derniers à l’égard des travailleurs.
         Quant aux locataires, ils ne peuvent qu’être solidaires des travailleurs de l’office dont la situation a directement un impact sur les conditions de vie dans les cités. Et puis, trop souvent, les réponses données aux locataires à leurs problèmes ne s’effectuent pas de la façon dont elles devraient être faites.
         Nous ne prendrons comme seul exemple à ce sujet, la réponse que j’ai personnellement reçue au sujet de la présence de souris dans des appartements de la cité Joliot-Curie, et à propos des malfaçons consécutives à la dernière rénovation de cette cité. Pour résumer : « circulez, il n’y a rien à voir », et l’on nous renvoie dans les cordes.
         Par cette attitude, à la fois à l’encontre des locataires et à l’encontre des agents de la coopérative, la direction d’AB-H n’aide pas à convaincre les uns et les autres de la sincérité de ses protestations, protestations qui effectivement auraient besoin de l’union de tous pour peser.



A Joliot-Curie, on nous signale que lors de conditions météorologiques particulières, lorsqu’il y a du vent, des locataires des derniers étages du bâtiment Yves Farge ne peuvent pas ouvrir leurs fenêtres, à cause de la fumée noire qu’ils reçoivent à cause de la combustions des copeaux utilisés, en tout cas de certains copeaux.

         Quelle réponse compte apporter AB-Habitat à ce problème ?

Fête de Lutte ouvrière à Presles dans le Val d’Oise c'est demain. Voir le programme complet







Un car gratuit seulement le dimanche part d’Argenteuil le matin et revient le soir. Le nombre de places est limité. Il a l’avantage d’arriver juste à l’entrée de la fête et de repartir non loin de celle-ci
Au départ (pour les inscrits qui auront bien sûr la priorité) : trois lieux :
À Joliot-Curie : 9 heures place Chauvelot
-entrée de la mairie, boulevard Léon Feix : 9 heures 15
-Val Sud-à côté Auchan-ex-Simply, angle boulevard Leclerc, 9 h.25

Le programme complet vient de paraître. Et c’est copieux : 32 pages !

Vous pouvez le consulter dès maintenant sur internet en allant sur :


Vous y trouverez le pdf dédié en page d’accueil



jeudi 6 juin 2019

Soudan : les militaires tirent sur les manifestants, au moins déjà 30 morts


Mais la population mobilisée n’a pas dit son dernier mot



Depuis la fin du mois de mai, l’armée soudanaise a commencé à réprimer les manifestations à Khartoum, la capitale du pays. Lundi 3 juin, elle a investi le lieu d’un sit-in géant, occupé depuis le 6 avril dernier devant le Quartier général de l’armée, ouvrant le feu sur les manifestants. Le bilan connu est déjà lourd avec au moins 30 morts, mais il pourrait être encore beaucoup plus élevé.
Par ses manifestations massives, la population soudanaise avait obligé l’armée à écarter du pouvoir l’ex-dictateur Omar Al-Bachir aux commandes depuis plus de 30 ans. Mais les généraux comptent bien rester à la tête du pays. Après avoir tenté de mettre fin aux manifestations en jouant la comédie d’une pseudo-transition démocratique, les militaires utilisent la répression brutale.
Mais des appels à de nouvelles manifestations se multiplient.

Gilets jaunes et police : 24 éborgnés, 5 mains arrachées, 293 blessés à la tête…


Circulez, y’a rien à voir


Situation de violence des Gilets jaunes ?


Une « marche des mutilés » a eu lieu à Paris, le 2 juin. Elle a rappelé que, depuis le début du mouvement des gilets jaunes, la police a fait au moins 2 448 blessés, dont 293 à la tête, 24 éborgnés, 5 mains arrachées, etc.
Six mois après, aucun coupable de ces violences n’a été condamné. Et on comprend pourquoi car, ce même week-end, le secrétaire d’État à l’Intérieur a dit n’avoir « aucun regret ». Et d’ajouter que « ce n’est pas parce qu’une main a été arrachée, qu’un œil a été éborgné, que la violence (policière) est illégale ».
Le bla-bla sur le droit de manifester, c’est pour les discours. Pour le reste, les autorités couvrent ceux qui cognent et tirent pour défendre un ordre injuste.